Candidate au poste de vice-présidente de la Commission de l’UA : Attaf lance la campagne de Selma Malika Haddadi
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a procédé, avant-hier soir à Addis-Abeba, au lancement officiel de la campagne de la candidate de l’Algérie au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), l’ambassadrice Selma Malika Haddadi. S’exprimant lors de la […]
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a procédé, avant-hier soir à Addis-Abeba, au lancement officiel de la campagne de la candidate de l’Algérie au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), l’ambassadrice Selma Malika Haddadi.
S’exprimant lors de la cérémonie organisée à cette occasion par l’ambassade d’Algérie à Addis-Abeba, en marge de sa visite officielle en Ethiopie, en présence d’un grand nombre de membres du corps diplomatique accrédité auprès de l’UA ainsi que de hauts responsables de l’organisation continentale, Ahmed Attaf a indiqué que «la candidature de l’ambassadrice Haddadi aux élections prévues en février prochain, dénote l’attention particulière que porte le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la contribution de l’Algérie au renforcement de l’action africaine commune pour contribuer à la promotion et la réalisation de
l’agenda collectif pour la paix, la stabilité et la prospérité partagée sur le continent».
«Dans deux mois, les Etats membres de notre Organisation auront l’occasion d’élire une nouvelle direction de la Commission de l’Union africaine, ce qui peut sembler être une tâche ordinaire , mais nous croyons fermement que les prochaines élections sont tout sauf ordinaires», a relevé le premier diplomate du pays.
Et pour cause, a-t-il argumenté, «les temps que nous vivons ne sont pas des temps ordinaires. Ce sont des temps de crise profonde, des temps de troubles profonds et, plus clairement, des temps de grande incertitude à l’échelle mondiale», à tel point, a-t-il ajouté, qu’«il n’est plus possible d’affirmer que le droit international est au-dessus de tout et qu’il s’applique à tous et partout, ni de compter sur le système international de sécurité collective pour assurer la paix régionale et la stabilité mondiale, encore moins de prétendre que le système international protège les plus faibles contre les plus forts et qu’il unit le monde autour de normes, de principes et de valeurs universels». De ce fait, estimant que «le monde a besoin d’une grande sagesse politique et d’une vision stratégique, deux valeurs qui ont toujours caractérisé la famille africaine», il a indiqué que «l’Union africaine est donc appelée à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre cette malheureuse situation mondiale, tout en plaidant en faveur des normes et des principes qui constituent le fondement solide du système international contemporain». «La voix forte de notre Organisation est indispensable. Son implication active est urgente», a-t-il soutenu. En outre, évoquant les «entreprises collectives stratégiques auxquelles notre Organisation devrait s’attaquer sérieusement au cours de la période à venir», il citera notamment «l’admission de l’Union africaine en tant que membre permanent du G20, l’appropriation par l’Afrique des efforts de rétablissement de la paix sur notre continent, à la suite de l’adoption, l’année dernière, de la résolution 2719 du Conseil de sécurité sur le financement des opérations de soutien de la paix menées par l’UA et la réforme des institutions financières internationales».
Aussi, «pour relever les défis complexes évoqués, notre Organisation a besoin d’une Commission forte, efficace et professionnelle, dirigée par une équipe panafricaniste, hautement qualifiée, dévouée et engagée. Une équipe capable de consolider les réalisations passées, tout en traçant de nouvelles perspectives pour le continent, ses Etats membres et ses peuples», a-t-il indiqué.
«Dans cette perspective et fort de son engagement de longue date et jamais démenti en faveur de l’unité africaine, le gouvernement algérien a décidé de présenter officiellement la candidature de l’une de ses filles les plus panafricanistes et les plus qualifiées au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA), en la personne de l’ambassadrice Selma Malika Haddadi», a soutenu Ahmed Attaf.
En effet, a-t-il assuré, après avoir déroulé les compétences, le riche parcours professionnel de Mme Haddadi, notamment son expérience significative et sa connaissance des affaires africaines, «si elle est élue, l’ambassadeur Selma Malika Haddadi ne ménagera aucun effort pour faire en sorte que le secrétariat de notre Organisation continentale réponde aux normes de gestion les plus élevées en termes de capital humain et de ressources financières». Et d’enchaîner qu’«avec votre confiance et votre soutien, elle apportera à la Commission de l’UA l’énergie requise, le dynamisme nécessaire et l’efficacité souhaitée pour une gestion plus saine afin de libérer tout le potentiel de l’Afrique que nous voulons et de l’Afrique que nous chérissons».
Lynda Naili
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