Cessez-le-feu au Liban : Le triomphe de la résistance libanaise 

Le cessez-le-feu est entré en vigueur, ce mercredi matin, au Liban après plus de deux mois d’agression sioniste barbares, marquée par des bombardements incessants et une violence sans précédent contre les civils.

L’accord de cessez-le-feu réclamé par Israël et son soutien américain, constitue un triomphe moral et militaire pour le Liban, une nation qui, malgré la brutalité d’un ennemi, a montré au monde entier que sa résistance, son unité et son courage sont inébranlables.

L’entité sioniste a déployé une force militaire appuyée par les Etats-Unis, pour tenter de soumettre le Liban. Le but affiché d’Israël était de neutraliser le Hezbollah et d’installer son autorité sur le sud du pays à la frontière du fleuve Al-Litani. Cependant, en dépit des milliers de frappes aériennes et des bombardements massifs, les sionistes n’ont pas réussi à atteindre leur objectif. L’incapacité d’Israël à occuper le sud du Liban constitue une défaite retentissante, un échec de sa stratégie inhumaine. En bombardant les civils et en détruisant les maisons, les lieux de culte et les édifices historiques, l’armée sioniste a exhibé sa haine, celle d’exceller dans la destruction et sa lâcheté de faire face combat. « Israël sait assassiner mais ne sait pas se battre, est devenu un dicton avéré de cette agression que ce soit à Gaza ou au Liban

La trêve, entrée en vigueur à 02h00 GMT, met un terme à plus d’un an d’agressions israéliennes, marquées par des bombardements massifs ayant causé la mort de 3 823 martyrs et blessé 15 859 personnes, principalement des femmes et des enfants. En deux mois d’escalade intense, l’armée sioniste a mené des attaques d’une violence inhumaine, ciblant sans scrupule des civils sans défense, tandis que le Hezbollah, concentrant ses opérations sur des cibles militaires, a infligé de lourdes pertes stratégiques, paralysant la machine de guerre israélienne et empêchant la réalisation de ses objectifs.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a salué l’accord de cessez-le-feu, y voyant un premier pas vers la stabilité et la reconstruction du pays. En dépit des destructions massives, le Liban, avec le soutien de son armée et de ses alliés, est prêt à relever le défi de la reconstruction. Toutefois, Mikati a souligné qu’il est impératif que la présence de l’armée libanaise soit renforcée dans le sud pour garantir que cette trêve ne devienne pas une simple pause avant un retour à la violence.

De son côté, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est félicité de l’annonce de ce cessez-le-feu, visant à mettre fin à plus d’un an d’agression sioniste barbare. Selon son porte-parole, Guterres a exprimé l’espoir que cet accord « pourra mettre fin à la violence » qui frappe le Liban depuis le 8 octobre 2023, lors des massacres sionistes sanglants.

Le secrétaire général a « exhorté les parties à respecter pleinement et à mettre en œuvre rapidement tous les engagements pris dans le cadre de cet accord, et à prendre des mesures immédiates en vue de la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité ». à noter que le cessez-le-feu actuellement en vigueur au Liban repose également sur la complète application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée en 2006 à l’agression de l’entité sioniste sur le Liban. Cette résolution, visant à instaurer une paix durable, appelle au cessez-le-feu immédiat, au retrait des forces israéliennes du sud du Liban, et à l’arrêt de tout mouvement de combattants et d’armements vers cette région.

Il a également ajouté que « le coordinateur spécial des Nations Unies pour le Liban et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) sont prêts à soutenir la mise en œuvre de cet accord, conformément à leurs mandats respectifs. »

La diplomatie russe a, aussi, salué hier, le cessez-le-feu. « Nous voyons de façon positive tout accord qui permettrait d’arrêter la spirale de violence, qui puisse arrêter l’effusion de sang au Liban et empêcher l’expansion des hostilités. Mais ils doivent pouvoir fonctionner réellement », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

Le retour des habitants du sud du Liban, qui avaient été contraints de fuir en raison des bombardements israéliens, marque le début de la reconstruction, mais aussi de la guérison nationale. En dépit des destructions, les Libanais veulent revenir chez eux, plus déterminés que jamais à reconstruire leur pays.

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