Cinéma : Gaza et la thématique migratoire à l’honneur de la 13ème édition du Film franco-arabe de Noisy le Sec.

Le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec (FFFA) est de retour, du 15 au 30 novembre 2024, avec une programmation centrée sur la Palestine occupée et sur l’exil et les migrations.

Le FFFA disséminé entre les cinémas du réseau Est Ensemble (93), de Noisy le Sec et de Paris propose « une véritable immersion artistique dans le monde arabe à travers une offre pluridisciplinaire, cinéma tout d’abord, mais également musique, théâtre, arts plastiques, littérature… », précise le dossier de presse.

Cette 13ème édition débutera, le vendredi 15 novembre (19h) au cinéma Le Trianon, par le vernissage de l’exposition Rwama-mon enfance en Algérie, le roman graphique de l’illustrateur algérien, Salim Zerrouki. Sont également prévus un atelier, une performance et un stand de vente de BD issus des pays arabes et de la diaspora.

La soirée d’ouverture – événement gratuit sur réservation avant le 18 novembre : fffa@noisylesec.fr – se déroulera, quant à elle, le mercredi 20 novembre (18h30) au Trianon, avec la présentation de la décade programmatique et l’avant-première, du film La Mer au loin, du réalisateur Franco-marocain Saïd Hamich Benlarbi, précédé du court-métrage Vibrations From Gaza de la Canado-palestinienne Rehab Nazzal.

La veille, le cinéma La Galerie accueillera, à 19h, le long-métrage A Fidail Film de Kamal Aljafari qui traite de la perte des archives historiques du Centre de recherche palestinien, saccagé par l’armée israélienne lors de l’invasion de Beyrouth en 1982. A l’issue de la projection, une rencontre sera organisée avec la Docteure en Études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Sorbonne Nouvelle — Paris 3, Raquel Schefer.

La Palestine sera particulièrement à l’honneur, le samedi 23 novembre au Trianon, à l’occasion d’une journée entière consacrée à Gaza. Au menu : des films – Gaza mon amour (11h), Conte des trois diamants (14h), Ambulance (19h) et From Ground Zero (21h) -, des rencontres – Michel Khleifi, Rashid Masharaw, Salah Hamouri – et une table-ronde intitulé  : « Filmer (à) Gaza » (16h30-18h30) à laquelle devraient participer Piero Usberti, Aymeric Caron, Laura Nikolov ou encore Maya Haj Hassan. 

En résonance avec Gaza, les organisateurs ont aussi décidé de proposer une thématique autour de l’exil et des migrations. 

Bons baisers du bled de Linda Bendali, qui est un hommage aux communautés maghrébines et à la place des diasporas en France, ouvrira le bal, le 17 novembre (14h).

Le jeune public pourra aussi découvrir, le 20 novembre (14h30), Dounia, le grand pays blanc – la suite de Dounia et la Princesse d’Alep – du duo André Kadi et Marya Zarif.

Inédit en France, le moyen-métrage Danse avec une balle (le 22 à 18h30), de Dhyaa Khaled Joda, plongera le spectateur parisien dans les heures sombres de la guerre d’Irak à travers le parcours du cinéaste et de son ami danseur Anmar Taha. 

Enfin, le dimanche 24 novembre (16h), c’est le spectacle musique et danse, Maman, créé par la Cie Au Son du Bendir qui, par le truchement de textes, de photos, d’ombres chinoises, mettra à l’honneur les femmes, les mères, les grand-mères oubliées de l’immigration.

Nasser Mabrouk

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