De la déliquescence à la prospérité (Annaba) : Un nouveau visage grâce aux projets structurants

Sous l’impulsion d’Abdelkader Djellaoui, il faut le reconnaître, des pas considérables ont été franchis par la wilaya d’Annaba dans le sens du développement durable. Cela a été possible grâce au lancement et à la concrétisation de très nombreux chantiers. Il a su donner un essor certain à cette wilaya en y consacrant toute son énergie et ses compétences. Les élus et les administrateurs sont d’ailleurs les premiers à le reconnaître : « Il est en train de marquer de son empreinte les multiples réalisations enregistrées, en leur insufflant une dynamique qui s’est concrétisée sur le terrain ». Tous les secteurs ont bénéficié de projets structurants, et dans la majorité des cas, ces projets ont été livrés avant même les délais prescrits. Cela concerne l’habitat, la santé, les routes, l’éducation, les transports, l’enseignement supérieur, la justice, la jeunesse et les sports, l’hydraulique, l’industrie, la culture, et la Protection civile. Le programme lancé pour faire d’Annaba une ville « smart » prévoit d’autres projets structurants dans divers domaines. Ces projets concerneront tous les secteurs qui joueront un rôle déterminant dans l’amélioration du cadre de vie des citoyens et assureront un développement conséquent de la wilaya. Ainsi, la capitale de l’acier, ville universitaire et ouverte sur la Méditerranée, Annaba, la Coquette, se lance concrètement, depuis l’installation d’Abdelkader Djellaoui, à la conquête d’un statut à la hauteur de ses ambitions. Cela intervient après plusieurs années caractérisées, le moins que l’on puisse dire, par une anarchie ambiante, une gestion bien plus désordonnée et une déliquescence des institutions de l’État en matière de gestion. Annaba bouge, incontestablement. En effet, aujourd’hui, tous les secteurs confondus connaissent un regain d’activité sous l’effet d’une dynamique jamais observée ces cinq dernières années. Les fruits d’un travail acharné à tous les niveaux, ayant permis de sortir la cité de sa léthargie, sont visibles, voire perceptibles à l’œil nu. La Coquette redore assurément son blason et retrouve progressivement ses spécificités propres. Imposant un rythme époustouflant de développement harmonieux, le chef de l’exécutif cherche, à travers des moyens adaptés, à hisser l’antique Bône à la hauteur de ses potentialités extraordinaires. Annaba affiche désormais ses ambitions de se mettre au diapason des grandes villes méditerranéennes. Tant les habitants que les visiteurs vous diront que la wilaya est en train de changer de visage, se tournant résolument vers l’avenir. Lors de sa dernière sortie sur le terrain, Abdelkader Djellaoui a estimé que « les investissements publics injectés ces dernières années dans son développement, au-delà du fait qu’ils traduisent une présence marquée de l’État, devront incontestablement la mettre sur la rampe de lancement ». Cependant, le chef de l’exécutif a averti que « l’effort doit rester continu pour pouvoir parachever l’élan de développement qui se poursuit avec une volonté indéfectible et un dévouement évident à la chose publique ». Le chef-lieu de la wilaya, notamment, se transforme chaque jour, offrant un nouveau visage splendide aux visiteurs qui ont pris l’habitude de lui rendre visite. Les pouvoirs publics, à leur tête le chef de l’exécutif, n’ont pas lésiné sur les moyens pour rendre cette cité balnéaire par excellence à la hauteur de sa véritable image de marque. Il faut reconnaître que la commune d’Annaba a bénéficié de toutes les largesses des autorités locales pour lui redonner sa vraie vocation touristique, comme en témoignent les populations locales. De plus, Annaba renforce ses assises économiques et s’équipe à un rythme effréné. Elle ambitionne légitimement de se développer harmonieusement et pourquoi pas, jouir des réelles possibilités de se transformer en véritable poumon économique. Le travail de fourmi réalisé par l’actuel exécutif fait que cet objectif est désormais à portée de main. Cela témoigne de l’effort consenti pour poser les jalons du développement durable et inscrire la prospérité pérenne. Annaba n’est pas en marge de la dynamique nationale de développement. Le volume des investissements publics injectés ces dernières années est un indicateur révélateur de cette dynamique. La crise des déchets ménagers, vécue durant les trois dernières années, constitue, sans conteste, le talon d’Achille de la wilaya. Les mesures rigoureuses prises par le wali pour mettre fin à cette situation sordide n’ont pas tardé à donner des résultats probants. Parallèlement, un intérêt particulier a été porté aux zones boisées du mont Edough, qui nécessitent une réelle protection, et où la mafia du foncier a jeté son dévolu ces derniers temps. Les secteurs stratégiques de l’éducation et de la formation professionnelle reflètent incontestablement l’effort de l’État déployé ces derniers mois pour renforcer les infrastructures. La Coquette, avec ses 80 kilomètres de côtes, ses deux importants ports, ses abris de pêche, son bassin pour les placiers et son important réseau routier en développement continu, dispose d’atouts indéniables pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement harmonieux. Réputée pour ses terres agricoles fertiles, les plaines d’Annaba recèlent un potentiel agricole considérable. Cependant, l’agriculture n’a pas connu ces dernières années la dynamique espérée, malgré les soutiens financiers dont elle a bénéficié et les projets réalisés ou en cours. Sa vocation agricole d’antan n’éclipse toutefois pas son profil industriel. La capitale de l’acier dispose de potentiels avérés pour promouvoir l’investissement. L’autre secteur, qui pourrait donner un coup de fouet au développement de la wilaya, reste incontestablement le tourisme. Les atouts touristiques naturels d’Annaba ne sont plus à souligner, et les projets d’aménagement des zones d’expansion touristique, en particulier à Ras El-Hamra, traduisent bien l’intérêt porté à ce domaine.

B. Salah-Eddine 

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