Elle a qualifié les menaces US d’intimidations mafieuses : Francesca Albanese la « bête noire » de la Maison-Blanche
Francesca Albanese. Un nom à bien retenir dans un contexte international où le reniement, la renonciation et la lâcheté sont devenus les caractéristiques les plus partagées dans un monde, qui s’est soumis corps et âme au diktat de l’administration Trump et son bras armé : l’entité sioniste. Cette citoyenne italienne est rapporteuse spéciale des Nations unies […] The post Elle a qualifié les menaces US d’intimidations mafieuses : Francesca Albanese la « bête noire » de la Maison-Blanche first appeared on L'Est Républicain.

Francesca Albanese. Un nom à bien retenir dans un contexte international où le reniement, la renonciation et la lâcheté sont devenus les caractéristiques les plus partagées dans un monde, qui s’est soumis corps et âme au diktat de l’administration Trump et son bras armé : l’entité sioniste. Cette citoyenne italienne est rapporteuse spéciale des Nations unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis le 1er mai 2022. Avocate internationale et militante des droits de l’homme, elle est de ce fait la première femme à occuper ce poste. Depuis quelques jours, elle se retrouve dans le collimateur de Washington et Tel Aviv parce qu’elle a dénoncé le génocide à Ghaza. Elle l’a fait par acquis de conscience au moment où des entités étatiques, des Etats, et des personnalités hissées au rang de « dieux », ayant vendu leur âme au diable, n’ont pas hésité à se prosterner devant une Amérique plus suprématiste que jamais. Elle a refusé de se taire et a été l’une des voix les plus infatigables contre les violations des droits humains en Palestine, ne craignant pas d’interpeller les dirigeants et les entreprises qui profitent du génocide, en tentant de toutes ses forces de briser « l’inaction mondiale ». La rapporteuse spéciale, qui vient récemment d’épingler dans un rapport détaillé une soixantaine d’entreprises étrangères appartenant à divers secteurs, dont des fabricants d’armes, en majorité américains, et les géants de la tech Google, Amazon ou encore Microsoft, impliqués dans « la transformation de l’économie d’occupation israélienne en une économie de génocide », est devenue la « bête noire » de l’administration Trump. Dans un rapport rendu public le 1er juillet, commandé par l’ONU, elle a pointé du doigt une soixantaine d’entreprises, parmi lesquelles de grands fabricants d’armement et des sociétés technologiques, en les accusant de soutenir ouvertement la campagne génocidaire, menée par l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne occupée. La rapporteuse de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés a dénoncé l’implication directe de ces entreprises dans le soutien aux colonies israéliennes et dans les opérations militaires à Ghaza, qu’elle a qualifiées de campagne génocidaire. « La machine économique » de ces entreprises qui « soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens dans les territoires occupés » a grandement profité de la situation, en rentabilisant au maximum les innommables violations des droits de l’Homme et du droit international, a déploré le rapport. Elle est aujourd’hui menacée de sanctions : allant de l’expulsion des Etats-Unis au blocage de ses comptes bancaires. Dans une première réaction, Francesca Albanese a qualifié ces menaces d’« intimidations mafieuses ». Les Nations unies ont jugé les menaces américaines comme un « dangereuse précédent », et ont lancé des appels pour que Washington revienne sur sa décision. Il est attendu à ce que les appels de l’ONU ne soient pas entendus. Pendant ce temps, l’avocate et militante des droits de l’Homme italienne n’a pas reculé. Bien au contraire, elle a exprimé sur Instagram et X, qu’elle va poursuivre son action. « No comment sur les méthodes d’intimidation mafieuses, je suis occupée à rappeler aux Etats membres leur obligation d’arrêter et de sanctionner le génocide et ceux qui en profitent », a-t-elle écrit, estimant que « les citoyens italiens, français et grecs méritent de savoir que tout acte politique violant le droit international les affaiblit tous et les met tous en danger ». Mercredi dernier, elle avait interpellé l’Italie, la France et la Grèce à propos de leur autorisation d’un « espace aérien sûr » pour Benjamin Netanyahou, visé pour crimes de guerre. Depuis octobre 2023, Francesca Albanese a publié plusieurs rapports documentant le génocide israélien à Ghaza, administrant au monde, une leçon magistrale, d’intégrité morale et intellectuelle, de résilience et de courage, en accusant ouvertement l’entité sioniste de mener « l’un des pires génocides de l’histoire contemporaine ». Le Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, qui a confirmé le placement de Francesca Albanese sur la liste des sanctions, a déclaré que les Etats-Unis continueront à soutenir l’entité sioniste.
Mohamed Mebarki
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