Environnement : Sonatrach mise sur les 423 millions de plants pour réduire son empreinte carbone.

Le Président directeur général de Sonatrach, M Rachid Hachichi a affirmé, mercredi à Tipaza, que le projet de plantation de 423 millions de plants permettra au groupe public de réduire son empreinte carbone et de valoriser ses produits sur les marchés internationaux.

M Hachichi qui s’exprimait lors d’un point presse, en marge de la cérémonie de signature d’un protocole d’accord entre Sonatrach et la Direction générale des forêts (DGF), a indiqué que le vaste projet de reboisement qui s’étale « sur 10 ans » vise à planter « plus de 423 millions d’arbustes » à travers le territoire national « pour créer des puits de carbone naturels certifiés dans le cadre de la stratégie climatique du groupe public ».

Il a poursuivi en assurant que cette stratégie prouvera que le produit algérien dégage « une empreinte carbone très faible » et qu’il aura « une plus grande valeur sur le marché international ».

Il a ajouté que ce programme constituait « une étape majeure » qui reflète « l’engagement ferme de Sonatrach en faveur de l’environnement et du développement durable ».

« Ces efforts s’inscrivent dans le cadre des initiatives internationales visant à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 Celsius », a expliqué le dirigeant algérien avant de préciser que son entreprise  ambitionne « de réduire le torchage du gaz et les émissions de méthane à un niveau proche de zéro d’ici 2030 »

Pour ce faire, le groupe public promet d’exploiter « de manière responsable » les ressources naturelles du pays « en harmonie avec les exigences environnementales et au mieux des intérêts des populations ».

De son coté, l’inspectrice générale à la Direction générale des forêts, Mme Nedjma Rahmani, a rappelé que ce  « projet structurant et multidimensionnel » a aussi une vocation environnementale et socioéconomique avec « l’orientation de 10.000 agriculteurs, la création de 24.500 emplois annuels » et le renforcement de la biodiversité « à travers la diversification des espèces végétales ».

L’inspectrice de la DGF s’est en outre félicitée de l’impact de la réduction des gaz à effet de serre sur les régions montagneuses qui représentent « 9 millions d’hectares » tout en contribuant « à hauteur de 19% de la valeur des récoltes agricoles nationales », a-t-elle conclu.

Mansouria Fodeili

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