Euro – dinar algérien : ce qui attend les voyageurs en 2025
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En Algérie, le marché noir de la devise a connu un mois décembre 2024 particulièrement agité, avec une des hausses et des baisses importantes.
Après une hausse spectaculaire qui l’avait conduit vers un record, l’euro a entamé une baisse tout aussi spectaculaire de trois semaines, renouant avec ses niveaux de l’été dernier, avant de reprendre son souffle lors des deux derniers jours de l’année.
En l’espace de 20 jours, l’euro a atteint un record de 262 dinars algériens au Square Port-Saïd d’Alger avant de perdre près de 8% de sa valeur et de retrouver son niveau le plus bas depuis l’été, à 242 dinars. La monnaie unique européenne s’est ensuite légèrement redressée terminant l’année 2024 à 244,50 dinars.
Euro – dinar algérien : quel taux de change en 2025 ?
La question est maintenant de savoir quel sera le taux de change pour l’euro et le dinar algérien en 2025 ? A cette question, peu de cambistes s’aventurent à donner une réponse.
Mais la rumeur sur au Square Port-Saïd dit que tout dépendra des modalités d’application de la nouvelle allocation touristique. Son montant a été porté à 750 € au lieu de 100 € actuellement.
C’est un gain important pour les voyageurs qui pourront ainsi se passer, au moins partiellement du marché noir. Mais les modalités d’application n’ont pas encore été précisées.
Si les conditions à remplir sont difficiles, le marché noir sera alors sollicité à des niveaux élevés de demande par les voyageurs. Si, en revanche, les conditions sont souples, les voyageurs ne solliciteraient que peu le marché parallèle, ce qui va réduire fortement la demande.
Devises : durcissement des contrôles dans les ports et les aéroports
Car avant les voyageurs, une autre catégorie a été ciblée. Il s’agit des trabendistes (commerçants du cabac). Désormais, les transferts de devises sont limités à 7500 € par an. Auparavant, ce montant était pour chaque voyage.
En plus de cette restriction, la Douane a durci les contrôles des bagages dans les ports et les aéroports, avec des saisies régulières de devises, aussi bien au départ qu’à l’arrivée. Les nouveaux scanners utilisés semblent en mesure de détecter des billets de monnaie même bien cachés dans les bagages en soute.
Il devient donc de plus en plus difficile de dissimuler de l’argent. Par ailleurs, une attestation prouvant l’origine des fonds en devises étrangères doit être présentée à la douane pour tout montant supérieur à 1000 € au départ d’Algérie.
Voyageurs non-résidents en Algérie : attention à cette mesure concernant les devises
Par ailleurs, une autre mesure prise l’été dernier limite fortement l’accès au marché noir de la devise aux voyageurs non-résidents en Algérie.
En effet, à leur départ d’Algérie, ils devront fournir un justificatif prouvant qu’ils ont effectué le change de leurs devises importées auprès d’une banque ou d’un bureau de change agréé (ils se trouvent généralement dans les hôtels).
Concrètement, il leur sera impossible d’effectuer le change au marché noir.
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