Expatriée en Algérie, j’ai repéré 3 idées de projets porteurs à lancer

De plus en plus d’Algériens de l’étranger s’installent en Algérie. Le phénomène est difficile à quantifier, en l’absence de statistiques sur le nombre d’expatriés d’origine algérienne – le plus souvent, ils rentrent en Algérie avec leurs passeports algériens.

Mais à en croire les témoignages, ils seraient déjà nombreux à avoir fait ce choix pour des raisons personnelles ou professionnelles. « Je ne comprends pas ce qui se passe ! On est dans la rue Didouche Mourad, j’ai l’habitude de m’y promener. Les Algériens de France, vous êtes tous rentrés ? », s’est demandée récemment une célèbre influenceuse algérienne.

Une fois en Algérie, beaucoup d’expatriés choisissent l’entrepreneuriat. Et pour cause : hormis certains secteurs, les salaires restent faibles aussi bien dans le secteur public que privé. Mais quel business lancer ?

“Naji” est une expatriée franco-algérienne. Elle vit en Algérie depuis quelques mois et elle partage sur les réseaux sociaux ses expériences et ses conseils pour les expatriés. Dans sa dernière vidéo, elle conseille trois activités pour lancer une affaire en Algérie.

“Si je devais lancer un business rentable en Algérie, voici ce que je lancerais”, explique-t-elle. Des activités qui ne sont pas bien développées, selon elle. On comprend qu’elles s’adressent aux expatriés dans les grandes villes comme Alger et Oran.

1. Une bonne blanchisserie à domicile ou une laverie libre-service

“C’est vraiment un service qui manque”, affirme-t-elle. “En fait, ça existe déjà, mais ce qui revient le plus, c ‘est que la qualité n ‘est pas top. Si tu proposes en plus un service de ménage qui soit vraiment efficace, ça peut vraiment être rapidement rentable”.

2. Une épicerie moderne de quartier, avec livraison

Elle explique son idée : “Un truc bien propre, bien rangé qui propose de tout au même endroit.

C’est-à -dire qu’on n’a pas besoin de se déplacer à gauche à droite pour acheter. Quelque chose vraiment avec des produits de qualité, en gros, ce serait un hanout premium”.

Elle reconnaît que ce type de commerce existe déjà. Mais elle pense que “c’est quelque chose qu ‘on peut encore améliorer et ça va être quelque chose qui fonctionnera toujours”.

3. Des formations pour les jeunes et les femmes

“En troisième, je dirais tout ce qui est lié à la formation, formation des jeunes, formation des femmes, tout ce qui est soin pour la femme, bien-être, etc”, explique l’expatriée franco-algérienne.

“La formation en général, je trouve que c ‘est quelque chose qui manque et pareil, il faut que ce soit bien fait, que ça puisse être accessible en ligne ou en atelier par exemple”, souligne-t-elle.

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