BEM à Boufarik : 9 000 copies en cour de correction
Après treize jours d’attente, la correction des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), session juin 2025, a officiellement démarré dans l’ensemble du territoire national. À l’instar des autres wilayas, la direction de l’éducation de la wilaya de Blida, en coordination avec l’Office national des examens et concours (ONEC), a mobilisé deux centres de correction : […] The post BEM à Boufarik : 9 000 copies en cour de correction appeared first on Le Jeune Indépendant.

Après treize jours d’attente, la correction des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), session juin 2025, a officiellement démarré dans l’ensemble du territoire national. À l’instar des autres wilayas, la direction de l’éducation de la wilaya de Blida, en coordination avec l’Office national des examens et concours (ONEC), a mobilisé deux centres de correction : le lycée Belkacem Louzri à Blida et le collège Moufdi Zakaria à Boufarik.
Le Jeune Indépendant s’est rendu, dans l’après-midi du troisième jour de correction, au centre de Boufarik, où nous avons pu obtenir quelques chiffres sur le déroulement de l’opération. Plus de 9 000 copies ont été réceptionnées la veille du début de la correction. Elles sont en cours de traitement par 504 correcteurs, toutes matières confondues. Parmi eux, des enseignants venus spécialement de la wilaya de Boumerdès pour corriger les copies de langue amazighe.
Selon les responsables du centre, 43 jurys sont mobilisés pour dix matières différentes. L’ensemble de l’opération est encadré par 94 personnes, regroupant coordinateurs, chefs de centre, surveillants et personnels administratifs.
Avant de commencer la correction effective, les enseignants se sont réunis autour de la correction type proposée par la tutelle. Ce barème, bien qu’établi au préalable, est discuté collectivement par les membres de chaque jury. Il peut être modulé en fonction des réponses des candidats, afin d’éviter toute forme d’injustice. « La majorité des jurys essait d’adapter le barème en faisant preuve de souplesse, dans le but de ne pas pénaliser inutilement les élèves », a expliqué un enseignant à la sortie du centre.
Abdelkader, professeur de langue arabe et correcteur au centre Moufdi Zakaria, a confié : « Lors de ma première séance de correction, j’ai relevé de très bonnes copies. Mes collègues partagent le même constat. Je pense que les résultats de cette année seront meilleurs que ceux de l’année dernière ».
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