Faïd présente le PLF 2025 à l’APN : Le caractère social de l’Etat maintenu
Le contexte géoéconomique dans lequel a été élaboré le texte de loi n’a pas eu d’impact sur l’économie algérienne, qui a démontré sa résilience. C’est ce qu’a affirmé, ce lundi, le ministre des Finances, Laaziz Faid, en présentant le texte de loi devant les députés de l’APN, signalant l’amélioration des indicateurs macroéconomiques. Cette robustesse est […] The post Faïd présente le PLF 2025 à l’APN : Le caractère social de l’Etat maintenu appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le contexte géoéconomique dans lequel a été élaboré le texte de loi n’a pas eu d’impact sur l’économie algérienne, qui a démontré sa résilience. C’est ce qu’a affirmé, ce lundi, le ministre des Finances, Laaziz Faid, en présentant le texte de loi devant les députés de l’APN, signalant l’amélioration des indicateurs macroéconomiques.
Cette robustesse est clairement illustrée par l’amélioration de ces indicateurs, notamment la croissance soutenue, en particulier dans les secteurs hors hydrocarbures, l’excédent de la balance des paiements et l’accumulation des réserves de change.
Ainsi, le PLF 2025 prévoit une croissance économique de 4,5 % en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5 %.
Le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37 863 milliards de dinars en 2025, passant à 40 850,54 milliards de dinars en 2026 et à 41 859,30 milliards de dinars en 2027, selon les chiffres présentés par le ministre des Finances.
Quant à la croissance réelle par secteur d’activité, le PLF prévoit un taux de 6,2 % pour le secteur industriel, 4,4 % pour l’agriculture et 4,3 % pour le BTPH, tandis que le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance de 2,4 %.
En ce qui concerne les recettes budgétaires, elles atteignent 8 523 milliards de dinars en 2025, soit une augmentation de 3,5 % par rapport aux recettes prévues. Cela est dû à une augmentation des recettes fiscales de 3 813 milliards de dinars dans les prévisions de clôture pour 2024 à 4 157 milliards de dinars en 2025.
En ce qui concerne le budget consacré aux salaires pour l’année 2025, il est estimé à 5 843 milliards de dinars (dont 1 276 milliards de dinars pour les établissements publics à caractère administratif), ce qui représente 34,79 % du budget de l’Etat. Ce budget enregistre une hausse de 598 milliards de dinars (+11,4 %) par rapport à l’année 2024, selon le ministre.
De plus, le PLF 2025 propose des mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat et à améliorer le niveau de vie des citoyens, à savoir l’exonération de la TVA sur les importations de viande blanche congelée pendant la période du 8 janvier 2024 au 31 décembre 2025. Il propose également la prolongation de l’exonération temporaire de la TVA sur les produits de base tels que la viande et les légumineuses sèches, avec l’imposition d’un taux de droits de douane réduit. Ce privilège a été étendu à l’importation de moutons.
Dans le cadrage macroéconomique et budgétaire du PLF 2025 et les prévisions pour 2026/2027, qui prend en considération l’évolution du contexte national ainsi que la conjoncture économique internationale, le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu est de 60 dollars (USD), alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 USD sur toute la période 2025-2027. Les dépenses budgétaires devraient se situer, quant à elles, à 16 794,61 milliards de dinars en 2025, en hausse de 9,9 % par rapport à l’année 2024 (LF). En matière de fiscalité pétrolière inscrite au budget 2025, elle atteindra un montant de 3 453,96 milliards de dinars, a précisé le ministre des Finances.
Afin de maintenir la dynamique enclenchée, les autorités publiques, à travers le PLF 2025, poursuivront les mesures prises ces cinq dernières années, visant, notamment, à diversifier l’économie en soutenant l’investissement et en promouvant diverses initiatives, et à promouvoir la transition énergétique, la numérisation des services publics et soutenir l’économie de la connaissance, en sus d’allouer de nouvelles ressources supplémentaires pour couvrir les besoins de financement non conventionnel de l’Etat pour la période 2025-2027, dont les échéances de 2025 sont estimées à 681 milliards de dinars.
Le ministre a également rappelé que le PIB algérien, qui s’élève à environ 267 milliards de dollars américains en 2023, est le meilleur indicateur de la performance de l’économie nationale. « Ce chiffre place l’Algérie au troisième rang en Afrique, après l’Afrique du Sud et l’Egypte. »
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