France : manifestations contre l'islamophobie et l'extrême droite
PARIS - Quelque 300.000 personnes ont manifesté jeudi en France à l'occasion du 1er-Mai contre l'extrême droite, dont 100.000 à Paris, où a eu lieu également un rassemblement pour rendre hommage à Aboubakar Cissé, un musulman tué la semaine dernière dans une mosquée du sud du pays et dénoncer l'islamophobie, ont rapporté des médias. "Cette journée de manifestation est une grande réussite, nous avons recensé 270 manifestations dans toute la France", a affirmé la numéro un de la Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet. Murielle Guilbert, codéléguée de Solidaires, l'un des syndicats à l'origine de l'appel à défiler, a expliqué qu'il n'y a "pas un seul salarié aujourd'hui qui ne s'inquiète pas (...) de la montée du racisme". L'an dernier, la CGT avait comptabilisé 210.000 manifestants en France (dont 50.000 à Paris). "Le racisme tue, non à la haine contre les musulmans", a-t-on pu lire sur des pancartes tenues par des manifestants réunis à Paris à l'appel de l'association SOS Racisme et de la militante Assa Traoré, pour rendre hommage à Aboubakar Cissé et dénoncer l'islamophobie. "Je n'ai pas l'impression que l'on (les musulmans) soit entendu et représenté dans les médias ou au gouvernement. Si cela avait été une victime d'une autre religion, d'un autre nom et d'une autre culture, les responsables auraient été au soutien. Il existe un deux poids deux mesures", a indiqué Yasmina, 52 ans, fonctionnaire, à des médias sur place. Outre une marche blanche à La Grand-Combe, où a été assassiné le jeune Cissé (22 ans), un rassemblement en mémoire de la victime et contre l'islamophobie a déjà été organisé dimanche à Paris et une manifestation s'est déroulée mardi à Lyon, grande ville du centre-est de la France.
PARIS - Quelque 300.000 personnes ont manifesté jeudi en France à l'occasion du 1er-Mai contre l'extrême droite, dont 100.000 à Paris, où a eu lieu également un rassemblement pour rendre hommage à Aboubakar Cissé, un musulman tué la semaine dernière dans une mosquée du sud du pays et dénoncer l'islamophobie, ont rapporté des médias.
"Cette journée de manifestation est une grande réussite, nous avons recensé 270 manifestations dans toute la France", a affirmé la numéro un de la Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet.
Murielle Guilbert, codéléguée de Solidaires, l'un des syndicats à l'origine de l'appel à défiler, a expliqué qu'il n'y a "pas un seul salarié aujourd'hui qui ne s'inquiète pas (...) de la montée du racisme".
L'an dernier, la CGT avait comptabilisé 210.000 manifestants en France (dont 50.000 à Paris).
"Le racisme tue, non à la haine contre les musulmans", a-t-on pu lire sur des pancartes tenues par des manifestants réunis à Paris à l'appel de l'association SOS Racisme et de la militante Assa Traoré, pour rendre hommage à Aboubakar Cissé et dénoncer l'islamophobie.
"Je n'ai pas l'impression que l'on (les musulmans) soit entendu et représenté dans les médias ou au gouvernement. Si cela avait été une victime d'une autre religion, d'un autre nom et d'une autre culture, les responsables auraient été au soutien. Il existe un deux poids deux mesures", a indiqué Yasmina, 52 ans, fonctionnaire, à des médias sur place.
Outre une marche blanche à La Grand-Combe, où a été assassiné le jeune Cissé (22 ans), un rassemblement en mémoire de la victime et contre l'islamophobie a déjà été organisé dimanche à Paris et une manifestation s'est déroulée mardi à Lyon, grande ville du centre-est de la France.