Front El Moustakbal : « Nous ne courons pas après les postes de responsabilité »
Le président du parti du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, a félicité les nouveaux membres du gouvernement nommés par le président de la République, à la suite du remaniement ministériel opéré lundi passé. Animant, hier samedi, un meeting au centre culturel de la commune d’Oued Chebel, au sud de la wilaya d’Alger, Boutbig a déclaré […] The post Front El Moustakbal : « Nous ne courons pas après les postes de responsabilité » first appeared on L'Est Républicain.
Le président du parti du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, a félicité les nouveaux membres du gouvernement nommés par le président de la République, à la suite du remaniement ministériel opéré lundi passé. Animant, hier samedi, un meeting au centre culturel de la commune d’Oued Chebel, au sud de la wilaya d’Alger, Boutbig a déclaré être « bien conscient des défis auxquels le nouveau gouvernement est confronté », tout en soulignant « le soutien de son parti à l’action gouvernementale ». Le nouveau gouvernement ne compte aucun membre du Front El Moustakbal, qui a perdu à l’occasion de ce remaniement l’unique poste qu’occupait l’un de ses cadres : celui de ministre chargé des relations avec le Parlement. « Nous sommes bien conscients des défis qui attendent les membres du gouvernement et nous œuvrons pour les accompagner dans le processus d’édification nationale », a-t-il affirmé. Et d’ajouter que son parti n’est « pas attiré par les postes et les fonctions », mais qu’il aspirait à « construire une classe politique consciente ». Lors de son intervention, le président du Front El Moustakbal a réaffirmé que son parti se veut « une force politique de poids », appelant tous les acteurs à s’unir « autour des institutions de l’État pour faire face aux différents défis et risques ». Soulignant que « l’Algérie aspire à devenir une puissance économique régionale et internationale », Boutbig a mis en garde contre « les attaques hostiles », qui exigent, selon lui, « une mobilisation nationale ». « L’Algérie est aujourd’hui la cible de plusieurs attaques », a-t-il averti, appelant à un élan national pour défendre le pays. « Il existe un complot extérieur contre l’Algérie, avec la complicité de certaines parties internes, visant à déstabiliser le pays. L’Algérie est une ligne rouge, et nous devons donner une leçon au reste du monde, où la liberté est protégée et la concurrence légitime », a-t-il conclu.
A. K.
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