Ghardaïa : Les carences du débit internet

Dans certains quartiers de la ville de Ghardaïa, le haut débit est loin d’être satisfaisant, alors que dans d’autres, les citoyens abonnés sont bien servis en la matière.

Dans des domaines d’activité diversifiés, professionnels et ménagers, les nouvelles technologies de télécommunication occupent une place importante et un rôle majeur au niveau de l’économie nationale, mais aussi dans le développement de la société locale. Le secteur confirme, ces derniers temps, sa forte absorption des technologies de l’information favorisée par une concurrence de plusieurs acteurs. Ces derniers ont servi, au cours de l’année 2024, une année dite de haut débit avec prédominance de l’ADSL à des tarifs, semble-t-il, raisonnables, des services de télécommunications aussi variés que possible et faisant appel aux technologies de pointe, et ce, en droite ligne avec les politiques de promotion. 

De telle sorte que l’analyse annuelle de l’évolution du secteur des télécommunications établie par le ministère des Postes et des Télécommunications a révélé, selon un responsable des services Télécom à Ghardaïa, une progression de l’internet à la wilaya de Ghardaïa.

Au cours de l’année 2024, le parc total a atteint plus de 30 000 abonnées contre 11 200 en 2011. Néanmoins, ce haut débit ne touche pas certains quartiers de la ville de Ghardaïa, allusion faite aux quartiers sud-ouest du quartier Belghanem, à savoir Taalite, Chouahines, la Cité et Ioulaoualènes qui endurent, depuis de longs mois, un faible débit internet, la lenteur du réseau et même quelques petites coupures intermittentes de ce réseau.

Quant au marché de la téléphonie fixe, selon ce même responsable, il compte près de 61 000 abonnés, contre 40 000 abonnés en 2011.

Toutefois, le taux de pénétration reste, semble-t-il, faible par rapport aux wilayas avoisinantes (Laghouat et Ouargla). Quant à la téléphonie mobile qui, visiblement, stagne ces dernières années dans l’enceinte de la wilaya de Ghardaïa, le ministère des Télécommunications aurait, cependant, insisté sur le travail en coopération, et aller vers une sorte de collaboration entre les trois opérateurs : Mobilis, Djezzy et Oredoo, en utilisant les mêmes pylônes. Ainsi, l’amélioration des télécoms permettra une meilleure convenance, interopérabilité et sécurité des réseaux. Elle ne peut réussir qu’en intégrant les nouvelles technologies dans les stratégies et plans de développement des télécoms à l’échelle nationale, régionale et locale.

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