17e Fntp: entrée en compétition de la pièce de théâtre "Adh’ghath" du T.R de Batna

ALGER - La pièce de théâtre "Adh’ghath", une comédie aux traits burlesques sur l’importance de préserver la cellule familiale, fondement d’une société saine et d’un pays prospère, est entrée, jeudi soir à Alger, en compétition du 17e Festival national du Théâtre professionnel (Fntp), devant un public relativement nombreux. Mise en scène par Chawki Bouzid sur un texte écrit par Wahid Metahri tiré de l’idée de la nouvelle "Un foyer pour tous" de l’écrivain turc Aziz Nesin, "Adh’ghath" (tourments), raconte en 70mn, l’histoire d’une famille, composée par la jeune Hanane et ses deux parents qui vivent au rythme des querelles incessantes, souvent au bord de la rupture, causant à leur fille un déséquilibre psychique profond. Un médecin psychologue malintentionné, prétextant prodiguer des soins à domicile à la jeune Hanane, allait régulièrement la voir chez ses parents pour en fait, mettre à exécution un stratagème qu’il avait préparé consistant à alimenter davantage la discorde dans le couple et les pousser à leur vendre l’appartement. Servi par Mohamed Bouafia, Yousra Daïkha et Narimane Yerbah, entre autre, la trame a évolué dans un rythme ascendant et soutenu, au rythme des rebondissements tragiques par moment, gardant le meilleur pour la fin, où une surprise de taille qui attendait les spectateurs allait clore les débats (...). Occupant tous les espaces, les comédiens ont brillamment réussi à porter la densité du texte, qui part de l’idée d’un microcosme social (la cellule familiale) pour mettre en garde contre toute idée de discorde sociale et inciter, bien au contraire, à l’union et la fraternité. La scénographie, faite d’un éclairage feutré ou vif, selon les situations, ainsi que d’un ensemble de caisses en carton amovibles a été hautement concluante au spectacle, soutenu par une bande musique, signée Rafik Issam Belaïdi, qui a illustré les atmosphères et les émotions de la trame avec brio. Complétant le déroulé du spectacle, une voix radiophonique (celle du metteur en scène) diffusée en off à l’issue de chaque tableau, suggérait les enseignements à tirer et à retenir dans le spectacle "Adh’ghath" produit en 2024 par le Théâtre régional de Batna "Salah- Lembarkia", sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. Ouvert le 20 décembre dernier, le 17e FNTP se poursuit jusqu'au 30 du même mois avec 19 représentations en compétition, en plus d'autres pièces hors compétition programmées à la salle Hadj-Omar (TNA), au Théâtre municipal d'Alger-centre et à la Place Mohamed-Touri, pour les spectacles de rue.

Déc 27, 2024 - 17:52
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17e Fntp: entrée en compétition de la pièce de théâtre "Adh’ghath" du T.R de Batna
17e Fntp: entrée en compétition de la pièce de théâtre "Adh’ghath" du T.R de Batna

ALGER - La pièce de théâtre "Adh’ghath", une comédie aux traits burlesques sur l’importance de préserver la cellule familiale, fondement d’une société saine et d’un pays prospère, est entrée, jeudi soir à Alger, en compétition du 17e Festival national du Théâtre professionnel (Fntp), devant un public relativement nombreux.

Mise en scène par Chawki Bouzid sur un texte écrit par Wahid Metahri tiré de l’idée de la nouvelle "Un foyer pour tous" de l’écrivain turc Aziz Nesin, "Adh’ghath" (tourments), raconte en 70mn, l’histoire d’une famille, composée par la jeune Hanane et ses deux parents qui vivent au rythme des querelles incessantes, souvent au bord de la rupture, causant à leur fille un déséquilibre psychique profond.

Un médecin psychologue malintentionné, prétextant prodiguer des soins à domicile à la jeune Hanane, allait régulièrement la voir chez ses parents pour en fait, mettre à exécution un stratagème qu’il avait préparé consistant à alimenter davantage la discorde dans le couple et les pousser à leur vendre l’appartement.

Servi par Mohamed Bouafia, Yousra Daïkha et Narimane Yerbah, entre autre, la trame a évolué dans un rythme ascendant et soutenu, au rythme des rebondissements tragiques par moment, gardant le meilleur pour la fin, où une surprise de taille qui attendait les spectateurs allait clore les débats (...).

Occupant tous les espaces, les comédiens ont brillamment réussi à porter la densité du texte, qui part de l’idée d’un microcosme social (la cellule familiale) pour mettre en garde contre toute idée de discorde sociale et inciter, bien au contraire, à l’union et la fraternité.

La scénographie, faite d’un éclairage feutré ou vif, selon les situations, ainsi que d’un ensemble de caisses en carton amovibles a été hautement concluante au spectacle, soutenu par une bande musique, signée Rafik Issam Belaïdi, qui a illustré les atmosphères et les émotions de la trame avec brio.

Complétant le déroulé du spectacle, une voix radiophonique (celle du metteur en scène) diffusée en off à l’issue de chaque tableau, suggérait les enseignements à tirer et à retenir dans le spectacle "Adh’ghath" produit en 2024 par le Théâtre régional de Batna "Salah- Lembarkia", sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts.

Ouvert le 20 décembre dernier, le 17e FNTP se poursuit jusqu'au 30 du même mois avec 19 représentations en compétition, en plus d'autres pièces hors compétition programmées à la salle Hadj-Omar (TNA), au Théâtre municipal d'Alger-centre et à la Place Mohamed-Touri, pour les spectacles de rue.

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