Ghaza : L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme réitère son appel à "mettre un terme au génocide"
GENEVE - L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a qualifié l'attaque sioniste contre une mosquée dans la ville de Ghaza, pendant la prière de l'aube, de "crimes de guerre" et de "crime contre l'humanité", réitérant son appel à la communauté internationale pour "mettre un terme au génocide en cours" à Ghaza. Dans son rapport sur les frappes menées par l'armée sioniste le 16 novembre dernier contre la mosquée Al-Hassan, à l'est de la ville de Ghaza, l'Observatoire a conclu que cette attaque constitue "une violation flagrante des principes du droit international humanitaire, notamment la distinction, la proportionnalité et l'obligation de prendre des précautions, règles fondamentales que (l'entité sioniste) est tenue de respecter à tout moment et sans exception". En tant que telle, a-t-il poursuivi, cette attaque constitue "un ensemble de crimes de guerre à part entière commis par l'armée (sioniste) contre des civils protégés par le droit international humanitaire, ainsi que contre un lieu de culte considéré comme un bien civil protégé par ce même droit". Selon cette organisation, ce crime, qui a directement fait des morts et des blessés parmi les civils, constitue également "un crime contre l'humanité car il s'inscrit dans le cadre d'une campagne militaire généralisée et systématique menée par (l'entité sioniste) contre la population civile de Ghaza depuis plus d'un an". De plus, ce massacre peut être "qualifié d'acte de génocide, dans le cadre de la campagne menée par (l'entité sioniste) depuis le 7 octobre 2023 pour détruire la population palestinienne de Ghaza", a-t-elle ajouté. Par conséquent, l'ONG réitère son appel à la communauté internationale pour qu'elle "remplisse ses obligations juridiques internationales en s'efforçant de mettre un terme au génocide en cours à Ghaza par tous les moyens disponibles". L'Observatoire rappelle, à ce titre, que la prévention et la répression de ce crime sont des obligations juridiques internationales qui incombent à tous les Etats sans exception. "Il s'agit d'une obligation absolue envers tous, garantissant le retrait les forces d'occupation (sionistes) de tout le territoire palestinien, y compris Ghaza, et le démantèlement de toutes les bases militaires (sionistes), des barrières et des points de contrôle", a-t-il plaidé. En outre, l'ONG "demande instamment à la Cour pénale internationale d'examiner et d'enquêter sur tous les crimes commis par (l'entité sioniste) à Ghaza, y compris le massacre de la mosquée Hassan, ainsi que les milliers d'autres massacres perpétrés par l'armée (sioniste) dans la bande de Ghaza". Elle demande également que les enquêtes sur la responsabilité pénale individuelle de ces crimes soient "étendues à tous les responsables et que des mandats d'arrêt soient rapidement délivrés à l'encontre de tous les auteurs de ces massacres".
GENEVE - L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a qualifié l'attaque sioniste contre une mosquée dans la ville de Ghaza, pendant la prière de l'aube, de "crimes de guerre" et de "crime contre l'humanité", réitérant son appel à la communauté internationale pour "mettre un terme au génocide en cours" à Ghaza.
Dans son rapport sur les frappes menées par l'armée sioniste le 16 novembre dernier contre la mosquée Al-Hassan, à l'est de la ville de Ghaza, l'Observatoire a conclu que cette attaque constitue "une violation flagrante des principes du droit international humanitaire, notamment la distinction, la proportionnalité et l'obligation de prendre des précautions, règles fondamentales que (l'entité sioniste) est tenue de respecter à tout moment et sans exception".
En tant que telle, a-t-il poursuivi, cette attaque constitue "un ensemble de crimes de guerre à part entière commis par l'armée (sioniste) contre des civils protégés par le droit international humanitaire, ainsi que contre un lieu de culte considéré comme un bien civil protégé par ce même droit".
Selon cette organisation, ce crime, qui a directement fait des morts et des blessés parmi les civils, constitue également "un crime contre l'humanité car il s'inscrit dans le cadre d'une campagne militaire généralisée et systématique menée par (l'entité sioniste) contre la population civile de Ghaza depuis plus d'un an".
De plus, ce massacre peut être "qualifié d'acte de génocide, dans le cadre de la campagne menée par (l'entité sioniste) depuis le 7 octobre 2023 pour détruire la population palestinienne de Ghaza", a-t-elle ajouté.
Par conséquent, l'ONG réitère son appel à la communauté internationale pour qu'elle "remplisse ses obligations juridiques internationales en s'efforçant de mettre un terme au génocide en cours à Ghaza par tous les moyens disponibles".
L'Observatoire rappelle, à ce titre, que la prévention et la répression de ce crime sont des obligations juridiques internationales qui incombent à tous les Etats sans exception.
"Il s'agit d'une obligation absolue envers tous, garantissant le retrait les forces d'occupation (sionistes) de tout le territoire palestinien, y compris Ghaza, et le démantèlement de toutes les bases militaires (sionistes), des barrières et des points de contrôle", a-t-il plaidé.
En outre, l'ONG "demande instamment à la Cour pénale internationale d'examiner et d'enquêter sur tous les crimes commis par (l'entité sioniste) à Ghaza, y compris le massacre de la mosquée Hassan, ainsi que les milliers d'autres massacres perpétrés par l'armée (sioniste) dans la bande de Ghaza".
Elle demande également que les enquêtes sur la responsabilité pénale individuelle de ces crimes soient "étendues à tous les responsables et que des mandats d'arrêt soient rapidement délivrés à l'encontre de tous les auteurs de ces massacres".
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