Intelligence Artificielle : 50 startups ont vu le jour à l’Université d’Alger 1.

Le recteur de l’Université d’Alger 1, M Fares Mokhtari, a déclaré dimanche que son établissement avait favorisé la création, depuis la mise en place en 2022 des maisons de l’intelligence artificielle (MIA) et des centres de développement de l’entrepreneuriat (CDE), de 50 startups par les étudiants.

Dans un point presse improvisé en marge d’une rencontre sur les applications concrètes de l’intelligence artificielle, M Mokhtari a indiqué que la MIA et le CDE avaient permis à des étudiants « de lancer 50 start-up et d’enregistrer 16 brevets d’invention ». 

Il a poursuivi en expliquant que son université formait « environ 150 étudiants » qui travaillent à des projets de création d’entreprises.  

Directrice de l’incubateur d’entreprises de l’université d’Alger 1, Mme Kaouther El Kourd a, de son coté, souligné cet intérêt pour l’entrepreneuriat afin de développer « des solutions dans différents domaines ».

A cet effet, elle a rappelé « le potentiel illimité de l’IA » qui nécessite, selon elle, la mobilisation de tous « pour trouver des solutions durables » aux défis du moment.

Intervenant à sa suite, l’enseignant à l’Université MIT de New York, M Riyad Baghdadi a quant à lui appelé les étudiants à profiter de l’émergence récente de l’IA pour que le pays se mette « au diapason » des autres nations.

« L’Algérie a besoin de plateformes notamment dans le domaine de l’IA générative en vue d’éviter les contenus inappropriés ou les fausses informations », a précisé le chercheur.

Il a ensuite évoqué le Deep Learning et le Machine Learning dans les secteurs « du transport et de la médecine », avant de conclure sur leur intégration dans la vie pratique grâce « à la disponibilité des données et à la facilité d’accès aux ressources pédagogiques ».

Mansouria Fodeili

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