La responsabilité historique et judiciaire des crimes commis par la France contre le peuple algérien est imprescriptible
ORAN - La responsabilité historique, judiciaire et morale des crimes perpétrés par le colonisateur français en Algérie continuera de le poursuivre et ne sera pas prescrite, a affirmé, mercredi à Oran, le professeur Mohamed Bendjebbour, directeur du laboratoire de recherche historique " Sources et biographies" de l'Université d'Oran 1 Ahmed-Ben Bella. L'historien a déclaré à l'APS, en marge d'un Colloque national organisé par le laboratoire, en coordination avec l'Institut de criminologie de la même université et l'association Phenicia pour la protection de l'environnement marin, sous le thème "Les crimes coloniaux de la France en Algérie: responsabilité historique et légale", à l'occasion de la commémoration du 64e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, que "les crimes du colonisateur français, notamment la torture, les assassinats, les pillages, les déplacements forcés et l'utilisation d'armes interdites, ne peuvent être prescrits". "La France doit les reconnaître et assumer pleinement ses responsabilités historiques et judiciaires", a-t-il soutenu. "Ce sont des crimes imprescriptibles et le peuple algérien est déterminé à récupérer tous ses droits, y compris des excuses pour tous les crimes commis depuis l'occupation française de l'Algérie, ainsi que des réparations pour les habitants et des sanctions judiciaires et morales contre tous ceux impliqués dans ces atrocités perpétrées contre le peuple algérien, durant 132 ans", a souligné le chercheur, relevant que "c'est un droit pour les résistants, les Moudjahidine, les martyrs et toutes les générations qui leur ont succédé". De son côté, le professeur Adda Bouhedda Mohamed El-Amine, directeur de l'Institut de criminologie de l'Université d'Oran 1, a déclaré que ce qui a été commis par l'occupant français constitue, juridiquement, des crimes de guerre odieux perpétrés contre un peuple sans défense et mérite des sanctions. Il a cité, notamment, le massacre de Laghouat, où des substances chimiques toxiques ont été utilisées, entraînant la mort de deux tiers des habitants de la ville, ainsi que les explosions nucléaires dans le sud du pays, dont les impacts environnementaux et sanitaires sont toujours visibles. "C'est une responsabilité pleinement juridique, car nous avons ici un criminel, l'occupant français, une victime, le peuple algérien, un théâtre de crime et des preuves accablantes", a affirmé le spécialiste, ajoutant que "des poursuites pénales doivent être engagées contre l'Etat français devant toutes les instances judiciaires internationales, afin de l'obliger à reconnaître ses crimes, à s'en excuser et à indemniser les victimes". Lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté de nombreux étudiants et professeurs, la lumière a été mise sur les atrocités commises par le colonisateur français, telles que les génocides, la torture, les assassinats, les déportations forcées, les expropriations et la famine. Des témoignages historiques de participants aux manifestations du 11 décembre 1960, comme les Moudjahidate Sam Halima et Yekhou Saliha, ainsi que le Moudjahid Sebia Ammar, ont également été présentés.
ORAN - La responsabilité historique, judiciaire et morale des crimes perpétrés par le colonisateur français en Algérie continuera de le poursuivre et ne sera pas prescrite, a affirmé, mercredi à Oran, le professeur Mohamed Bendjebbour, directeur du laboratoire de recherche historique " Sources et biographies" de l'Université d'Oran 1 Ahmed-Ben Bella.
L'historien a déclaré à l'APS, en marge d'un Colloque national organisé par le laboratoire, en coordination avec l'Institut de criminologie de la même université et l'association Phenicia pour la protection de l'environnement marin, sous le thème "Les crimes coloniaux de la France en Algérie: responsabilité historique et légale", à l'occasion de la commémoration du 64e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, que "les crimes du colonisateur français, notamment la torture, les assassinats, les pillages, les déplacements forcés et l'utilisation d'armes interdites, ne peuvent être prescrits".
"La France doit les reconnaître et assumer pleinement ses responsabilités historiques et judiciaires", a-t-il soutenu.
"Ce sont des crimes imprescriptibles et le peuple algérien est déterminé à récupérer tous ses droits, y compris des excuses pour tous les crimes commis depuis l'occupation française de l'Algérie, ainsi que des réparations pour les habitants et des sanctions judiciaires et morales contre tous ceux impliqués dans ces atrocités perpétrées contre le peuple algérien, durant 132 ans", a souligné le chercheur, relevant que "c'est un droit pour les résistants, les Moudjahidine, les martyrs et toutes les générations qui leur ont succédé".
De son côté, le professeur Adda Bouhedda Mohamed El-Amine, directeur de l'Institut de criminologie de l'Université d'Oran 1, a déclaré que ce qui a été commis par l'occupant français constitue, juridiquement, des crimes de guerre odieux perpétrés contre un peuple sans défense et mérite des sanctions.
Il a cité, notamment, le massacre de Laghouat, où des substances chimiques toxiques ont été utilisées, entraînant la mort de deux tiers des habitants de la ville, ainsi que les explosions nucléaires dans le sud du pays, dont les impacts environnementaux et sanitaires sont toujours visibles.
"C'est une responsabilité pleinement juridique, car nous avons ici un criminel, l'occupant français, une victime, le peuple algérien, un théâtre de crime et des preuves accablantes", a affirmé le spécialiste, ajoutant que "des poursuites pénales doivent être engagées contre l'Etat français devant toutes les instances judiciaires internationales, afin de l'obliger à reconnaître ses crimes, à s'en excuser et à indemniser les victimes".
Lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté de nombreux étudiants et professeurs, la lumière a été mise sur les atrocités commises par le colonisateur français, telles que les génocides, la torture, les assassinats, les déportations forcées, les expropriations et la famine.
Des témoignages historiques de participants aux manifestations du 11 décembre 1960, comme les Moudjahidate Sam Halima et Yekhou Saliha, ainsi que le Moudjahid Sebia Ammar, ont également été présentés.
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