L’Afrique doit accroître le nombre de startups pour attirer les investisseurs

Des experts ont souligné, lors de la 3e édition de la Conférence Africaine des Start-up, la nécessité pour l’Afrique d’accroître le nombre des startups afin d’attirer davantage les investisseurs, insistant sur l’importance de véhiculer une image positive des pays africains, pour en faire une destination attractive à la hauteur de leurs potentialités. Lors d’une séance […]

Déc 7, 2024 - 16:42
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L’Afrique doit accroître le nombre de startups pour attirer les investisseurs

Des experts ont souligné, lors de la 3e édition de la Conférence Africaine des Start-up, la nécessité pour l’Afrique d’accroître le nombre des startups afin d’attirer davantage les investisseurs, insistant sur l’importance de véhiculer une image positive des pays africains, pour en faire une destination attractive à la hauteur de leurs potentialités.

Lors d’une séance de débat intitulée « Entrepreneuriat technique et environnement des start-ups », Kamel Amroune, entrepreneur algérien à la tête d’une start-up au Luxembourg a affirmé que l’Afrique est appelée à augmenter significativement le nombre de ses startups pour créer un marché attrayant pour les financements étrangers, citant l’exemple de certains pays ayant réussi à se forger une image de nations en forte croissance, ouvertes à l’innovation.

L’expert a salué l’organisation d’événements majeurs comme la Conférence africaine des start-ups, qu’il considère comme un forum essentiel pour établir des partenariats entre entreprises.

De son côté, Clément Mugisa, expert camerounais, a déclaré que « les bailleurs de fonds et les investisseurs sont prêts à accéder au marché africain, mais recherchent des startups de haut niveau, capables d’étendre leurs activités à plusieurs pays », ajoutant que les investisseurs privilégient les marchés riches en startups et en opportunités, d’où la nécessité de créer davantage d’entreprises avant de lancer de nouveaux projets.

Pour sa part, Mohamed Amine Aouni, entrepreneur tunisien, a passé en revue les expériences de certains pays où le nombre de startups a augmenté, ce qui a contribué à changer le cadre juridique et à ouvrir la voie à la création de fonds de financement et à attirer des investisseurs étrangers.

L’intervenant a aussi appelé à « organiser davantage de manifestations rassemblant les entrepreneurs africains, afin d’échanger les expertises et d’établir davantage de partenariats fructueux ».

George Murumba, représentant de l’Agence de développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), a souligné « la nécessité de la coopération entre les pays africains, notamment ceux qui sont leaders dans le domaine des startups », en établissant des normes précises pour définir la qualité et la compétitivité des startups, afin de garantir leur présence sur la scène internationale et leur expansion.

L’expert a en outre indiqué que l’attractivité du climat des affaires repose sur trois (3) piliers essentiels à savoir la gouvernance, l’infrastructure financière solide et la mise en place d’incubateurs et d’accélérateurs d’affaires.

Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et organisée par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, ainsi que l’accélérateur public « Algeria Venture », la 3e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuit, samedi, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger).

La manifestation rassemble plus de 500 startups et 100 investisseurs venus de 50 pays africains, avec l’organisation de près de 30 conférences ayant vu la participation de plus de 200 experts, faisant de cette rencontre « la plus grande de son genre en Afrique », selon les organisateurs.

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