Accostage d’un navire transportant des armes à Tanger à destination de l’entité sioniste pour tuer les palestiniens

Pour la cinquième fois en quelques mois, le port méditerranéen de Tanger au Maroc a accueilli un navire transportant du matériel militaire en provenance des États-Unis, destiné aux entrepôts de l’armée sioniste.

Selon un communiqué émis par le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), le navire MAERSK CHICAGO a accosté tard dans la nuit du 2 décembre, déchargeant sa cargaison sur le quai n°2.

Ce nouvel arrivage suscite des inquiétudes croissantes parmi les militants pro-palestiniens et les organisations de défense des droits humains, qui dénoncent la facilitation continue des expéditions militaires vers Israël.

Le mouvement BDS a révélé qu’un sixième navire, le MAERSK KINLOSS, est actuellement en approche après avoir quitté New York le 30 novembre, avec une arrivée prévue au petit matin du 9 décembre.

La réception de toute cette cargaison par le Maroc avant de prendre la mer vers l’entité sioniste a eu lieu suite à l’aval du roi Mohamed VI, la Cour pénale internationale (CPI) devrait sérieusement ester en justice le monarque marocain pour complicité de génocide à l’encontre du peuple Palaisien notamment les populations de Gaza qui sont lâchement assassinées avec les armes qui ont déjà été réceptionnées par le port marocain.

Le communiqué précise également que le navire NYSTED MAERSK a fait son entrée au port à 10 heures le même jour, transportant ce qui pourrait être des véhicules militaires et des équipements potentiellement dangereux. Ces opérations sont perçues comme une contribution à ce que le mouvement BDS appelle « la machine d’extermination » sioniste.

Un Flux Régulier de Matériel Militaire

L’enquête menée par le mouvement BDS indique qu’un navire de la flotte de Maersk transite chaque semaine pour approvisionner les forces israéliennes. Entre septembre 2023 et septembre 2024, 2 110 expéditions ont été comptabilisées, représentant un total de 23 500 tonnes de marchandises. Ce système d’exploitation en deux étapes soulève des questions sur la responsabilité des entreprises et des gouvernements impliqués dans ces transactions.

Appel à l’Action

Le mouvement BDS au Maroc qui accuse le gouvernement marocain de complicité a lancé un appel pressant aux autorités compétentes pour qu’elles cessent d’autoriser l’accostage de ces navires militaires dans les ports marocains. Dans son communiqué, il a exprimé son soutien aux travailleurs du port qui ont refusé de charger ces cargaisons, dénonçant les pressions subies de la part de Maersk et des autorités portuaires.

« Nous renouvelons nos salutations aux travailleurs du port qui ont fait preuve de courage en refusant de participer à ces opérations, » a déclaré un porte-parole du mouvement. « Nous appelons tous les travailleurs à se solidariser avec leurs camarades et à s’opposer fermement à ces expéditions militaires. »

Réactions Internationales

Cette situation a également suscité des réactions au niveau international, avec des appels à renforcer les sanctions contre les entreprises facilitant ces transports. Les militants demandent une plus grande transparence sur les opérations maritimes liées aux armements et un engagement plus fort des gouvernements pour mettre fin à la complicité dans les violations des droits humains.

Alors que le débat sur la responsabilité des entreprises dans les conflits armés continue de s’intensifier, le cas de Maersk et de ses opérations à Tanger illustre les défis auxquels sont confrontés les mouvements pacifistes et les défenseurs des droits humains dans leur lutte contre l’injustice.

Le mouvement BDS et ses alliés continuent d’appeler à une mobilisation citoyenne pour faire entendre leur voix et stopper ce qu’ils considèrent comme une complicité inacceptable dans la violence et l’occupation.