Malaise civilisationnel en Malaisie : mosquée transformée en lieu de flagellation
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Une contribution de Khider Mesloub – En Malaisie, par la grâce de la charia appliquée dans ce pays musulman, les mosquées sont transformées en lieu de châtiments. En effet, pour avoir passé du temps seul avec une femme qui n’était ni son épouse ni un membre de sa famille, un homme a été condamné à être fouetté dans une mosquée. Ce vendredi 27 décembre, jour sacré, cet homme de 42 ans, travaillant dans le bâtiment, a reçu six coups de fouet, après avoir été condamné par un tribunal appliquant la charia dans l’Etat conservateur de Terengganu.
Pour rappel, la Malaisie, à cheval entre deux civilisations, dispose d’un double système juridique. Aussi les tribunaux islamiques, où officient des juges autoproclamés, peuvent-ils traiter certaines affaires concernant les citoyens musulmans. Selon plusieurs sources, notamment l’AFP, l’homme condamné, vêtu d’une combinaison orange de prisonnier, a été conduit à la mosquée dans un fourgon après la prière du vendredi. En présence d’une foule nombreuse, il est entré dans la mosquée pour y recevoir le châtiment corporel, c’est-à-dire des coups de fouet. Cette flagellation publique, justifiée comme étant une «punition divine» par le tribunal islamique, a été supervisée par l’imam de la mosquée, en présence d’une foule nombreuse, composée des habitants, des notables et des grands dignitaires religieux. Ces peines de coups de fouet ordonnées par un tribunal de la charia, quoique rares, sont habituelles en Malaisie, notamment dans les villes conservatrices dirigées par des islamistes. Dans ces villes islamiques, ce genre de flagellation, châtiments corporels cruels et inhumains, fait partie du cours normal de la vie.
Cela étant, l’Association des avocats de Malaisie a fait part de sa «profonde inquiétude» concernant cette condamnation. «De telles punitions enlèvent aux individus leur dignité», a déclaré l’association dans un communiqué. Pour sa part, la Commission des droits de l’Homme de Malaisie a souligné que «les peines infligeant de la violence physique et de l’humiliation publique» n’avaient «pas leur place dans un système judiciaire moderne». En effet, ce genre de séances de torture n’ont pas leur place dans un système judiciaire moderne et, à plus forte raison, au sein de l’enceinte d’une mosquée. Ces juges islamiques, issus d’une civilisation surannée, ont commis ainsi une double profanation. Ils ont profané le système judiciaire moderne en appliquant une condamnation d’un autre âge, inspirée de la charia. Ils ont, surtout, profané la mosquée. De lieu de prière et de pardon par excellence, ces juges islamiques ont transformé la mosquée en espace de vengeance, en salle de torture. En tout état de cause, ces châtiments cruels et inhumains, infligés de surcroît dans l’enceinte d’une mosquée, constituent une atteinte révoltante à la dignité humaine et sont contraires à l’interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements.
De manière générale, la coutume de la flagellation demeure ancrée dans les mœurs de nombreux pays islamiques. La flagellation, cette méthode de torture consistant à fouetter un condamné, est ainsi employée comme sanction pénale en Arabie saoudite, en Iran, au Soudan, en Indonésie, à Singapour, Brunei et en Malaisie.
Nous savons, depuis les découvertes de Freud, que le cerveau de l’homme n’est que l’appendice de son sexe. Or, cette observation s’applique radicalement aux islamistes dont le cerveau se niche dans leur minuscule organe reproducteur impuissant, à la stérilité intellectuelle et infécondité politique si monumentales qu’aucun aphrodisiaque pédagogique ne peut optimiser, fertiliser, sinon une ablation de leur funeste idéologie émasculée, maculée d’ignorances et imbibée d’hémoglobines.
Un esprit malicieux verrait dans la survivance de la pratique de la flagellation islamique une forme de perversion sexuelle sublimée, ce désir de fouetter une personne en vue d’obtenir une satisfaction érotique.
Le grand poète Pablo Neruda a écrit : «La terre s’est imposée l’homme pour châtiment.» Pas étonnant que l’homme islamiste, vestige d’une civilisation archaïque fondée sur les punitions, veuille répandre sur toute la surface de la terre les châtiments : il est l’incarnation du châtiment. La vie d’un islamiste est un éternel châtiment, qu’il s’inflige à lui-même et qu’il s’acharne à infliger à toute l’humanité.
«Méfiez-vous de tous ceux en qui l’instinct de punir est puissant», disait le philosophe allemand Friedrich Nietzsche. En effet, nous devons nous effrayer des ayatollahs de la flagellation, capables de transformer, non seulement la vie, mais la mosquée en lieu de supplice.
K. M.
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