Nouakchott/Education, jeunesse et employabilité en Afrique: Nouakchott/Education, jeunesse et employabilité en Afrique
Faisant part de sa «fierté d’avoir atteint l’objectif d’offrir des opportunités d’éducation et de formation dans diverses spécialités à 65 000 étudiants africains depuis l’indépendance de l’Algérie», le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, intervenant hier dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, confirme la ferme volonté […]
Faisant part de sa «fierté d’avoir atteint l’objectif d’offrir des opportunités d’éducation et de formation dans diverses spécialités à 65 000 étudiants africains depuis l’indépendance de l’Algérie», le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, intervenant hier dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, confirme la ferme volonté de l’Algérie de «renforcer la coopération et la solidarité continentales».
Par Par Lynda Naili
Dans son allocution lors de la conférence continentale dédiée à l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, remerciant la «Commission de l’UA pour les efforts déployés dans la mise en œuvre de la feuille de route de l’Agenda pour l’éducation 2024 afin de construire des systèmes éducatifs adaptés», a estimé que «l’éducation, la jeunesse et l’employabilité est un sujet de la plus haute importance et constitue, à mon avis, l’une des priorités et l’un des défis du continent (africain) qui doit être placé au premier rang de nos préoccupations».
«Il n’est un secret pour personne que l’éducation sur notre continent se trouve malheureusement dans une situation difficile, notamment en raison du nombre élevé d’enfants non scolarisés, de la baisse des opportunités de bénéficier d’une éducation de qualité ainsi qu’un manque de ressources pour la formation des encadreurs éducateurs». Exposant l’expérience algérienne en la matière, qui «révèle l’ampleur de nos défis nationaux», le chef de l’Etat, rappelant la consécration du droit à l’éducation obligatoire et gratuite par la Constitution, a fait état du nombre d’élèves scolarisés enregistrés durant cette année scolaire 2024-2025 qui «a atteint près de 12 millions d’élèves, alors qu’il ne dépassait pas
900 000 en 1962, et le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans est passé de 43,42 % en 1966 à 99,89 % en 2024». Sur cette performance, soulignant que «75.62 % des enseignants actuels sont des femmes diplômées des instituts de formation algériens», le président a évoqué le volet relatif à l’encadrement au sein de l’Education nationale dont «le nombre d’enseignants a atteint plus de 600 000 dans les établissements d’enseignement publics, avec un taux d’encadrement général compris entre 19 et 28 élèves par enseignant, alors que le nombre d’enseignants en 1962 était de l’ordre de 23 000».
Néanmoins, a-t-il enchaîné, «en dépit des indicateurs que nous avons mentionnés, illustrant nos défis nationaux dans le domaine de l’éducation, nous avons veillé dans notre stratégie à promouvoir l’éducation, l’enseignement et la formation à intégrer les moyens technologiques modernes, dont la généralisation progressive des tablettes numériques dans les paliers primaires de l’éducation ainsi que l’ajout, dans les programmes scolaires de ces mêmes paliers, de l’enseignement de la langue anglaise, et ce, dans l’objectif de rester en phase avec les sciences et les connaissances universelles». De plus, a ajouté le chef de l’Etat, «nous avons renforcé cette tendance vers les filières scientifiques et technologiques en créant des écoles nationales supérieures spécialisées dans les mathématiques, le sport, l’intelligence artificielle et les nanotechnologies».
En outre, au chapitre de l’accueil d’étudiants africains pour effectuer des études supérieures, le Président Tebboune a soutenu que «partant de l’esprit authentique de la politique étrangère de mon pays, fondée sur la priorité de la solidarité africaine, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour contribuer à la promotion de l’éducation» sur le continent, en accueillant «dans ses universités et instituts de formation des étudiants issus de différents pays africains frères». Et de souligner ainsi que «5 998 étudiants africains sont inscrits dans nos universités et que l’Algérie attribue annuellement 2 000 bourses
d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses d’études dans la formation». Ce qui amènera le président de la République à afficher sa «fierté d’avoir atteint l’objectif d’offrir des opportunités d’éducation et de formation dans diverses spécialités à 65 000 étudiants africains depuis l’indépendance de l’Algérie». Ceci avant de relever qu’«en plus de cet effort, mon pays œuvre à la construction et à la réhabilitation d’écoles dans plusieurs pays africains et abrite l’Institut de l’Union africaine pour les sciences de l’eau, de l’énergie et du changement climatique».
Au demeurant, pour le chef de l’Etat, tous ces efforts souscrits par l’Algérie en matière d’éducation, d’enseignement et de formation au profit de la jeunesse africaine, «reflètent notre implication dans les efforts conjoints consentis dans la promotion des systèmes éducatifs de notre continent et confirme notre ferme volonté de renforcer la coopération et la solidarité continentales, et d’étendre les ponts de communication dans sa dimension humaine à travers des missions d’étudiants entre les peuples africains, conformément à la vision et aux aspirations des pères fondateurs de notre Union africaine». Pour conclure, le Président Abdelmadjid Tebboune a exprimé son vœu de voir les résultats de cette conférence constituer «un tremplin pour un avenir meilleur, dans lequel l’enfant africain recevra une éducation de qualité et où nous ferons un pas en avant vers nos aspirations communes à construire l’Afrique que nous voulons». L. N.
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