Nouveau gouvernement : qui reste, qui part, qui arrive

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé, ce dimanche, à la nomination des nouveaux membres du gouvernement marqué par l’entrée de nouveaux visages et le maintien de plusieurs ministres clés. Sifi Ghrieb, confirmé dans ses fonctions de Premier ministre, est chargé de conduire cette nouvelle équipe gouvernementale, dans un contexte de défis socio-économiques […] The post Nouveau gouvernement : qui reste, qui part, qui arrive appeared first on Le Jeune Indépendant.

Sep 14, 2025 - 18:57
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Nouveau gouvernement : qui reste, qui part, qui arrive

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé, ce dimanche, à la nomination des nouveaux membres du gouvernement marqué par l’entrée de nouveaux visages et le maintien de plusieurs ministres clés. Sifi Ghrieb, confirmé dans ses fonctions de Premier ministre, est chargé de conduire cette nouvelle équipe gouvernementale, dans un contexte de défis socio-économiques importants.

Parmi les membres du gouvernement reconduits, trois demeurent à leur poste. Il s’agit du général Saïd Chengriha, qui reste ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Ahmed Attaf conserve également son portefeuille en tant que ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. Mohamed Arkab devient ministre d’Etat, chargé des Hydrocarbures et des Mines, tandis que Mourad Laâdjel est le nouveau ministre de l’Energie et Energies renouvelables.

D’autre part, plusieurs changements ont été opérés. Saïd Sayoud prend la tête du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, en remplacement de Brahim Merad, qui se voit confier une nouvelle mission en tant que ministre d’État chargé de l’Inspection générale des services de l’État et des collectivités locales. Lotfi Boujemaa est maintenu ministre de la Justice, de même qu’Abdelkrim Bouzred garde son poste en tant que ministre des Finances.

Mohamed Seghir Saâdaoui reste ministre de l’Éducation nationale, tandis que Kamel Baddari garde son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le secteur de la santé connaît également un changement. Mohamed Seddik Aït Messaoudene est nommé ministre de la Santé, en remplacement d’Abdelhak Saihi, qui, de son côté, prend désormais en charge le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, succédant à Fayçal Bentaleb.

Le ministère des Moudjahidine est confié à Abdelmalek Tacherift, en remplacement de Mohamed Laïd Rebiga. Le tourisme, lui, reste sous la responsabilité de Houria Meddahi. Côté commerce, Kamel Rezig reste ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, tandis qu’Amel Abdelatif prend en charge le ministère du Commerce Intérieur et de la Régulation du marché national, en remplacement de Tayeb Zitouni.

Yahia Bachir prend ses fonctions de ministre de l’Industrie, en remplacement de Ghrieb. Plusieurs autres ministres conservent également leurs postes, traduisant une volonté présidentielle de stabilité gouvernementale : Mohamed Tarek Belaribi à l’Habitat, Youcef Belmehdi aux Affaires religieuses, Soraya Mouloudji à la Solidarité nationale et Walid Sadi aux Sports.

Parmi les membres du gouvernement reconduits mais affectés à de nouvelles responsabilités Nadjiba Djilali, auparavant ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, prend désormais ses fonctions de ministre chargé des Relations avec le Parlement. Malika Bendouda dirigera le ministère de la Culture et des Arts. De son côté, Kaouthar Krikou, quitte le ministère chargé des Relations avec le Parlement pour celui de l’Environnement.

Le remaniement a aussi vu l’émergence de nouveaux visages. Wassim Kouidri garde son poste à l’Industrie pharmaceutique, tandis que Yacine Oualid devient ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural succédant à Youcef Cherfa.

Le ministère de la Communication est désormais dirigé par Zoheir Bouamama, remplaçant Mohamed Meziane, et Nassima Arhab est nommée ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en remplacement de Yacine Oualid. Abdelkader Djellaoui hérite du ministère des Travaux publics, remplaçant Lakhdar Rekhroukh, tandis que Sid Ali Zerrouki est maintenu au ministère de la Poste et des Télécommunications.

Dans le domaine du numérique et de l’innovation, Noureddine Ouaddah demeure ministre de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises. Mustapha Hidaoui est maintenu ministre de la Jeunesse chargé du Conseil supérieur de la jeunesse. Enfin, la composition gouvernementale est complétée par la reconduction de trois secrétaires d’État : Sofiane Chaibi chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Bakhta Selma Mansouri secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines et Karima Bakir, chargée des Mines.

Par ailleurs, Abdelnour Rabhi a été nommé ministre, wali de la wilaya d’Alger, une position locale stratégique qui vient renforcer l’action de l’État à l’échelle territoriale.

 

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