Obsession inavouée
Par Mohamed El-Maadi – Que nul ne s'y trompe : derrière les sourires diplomatiques et les poignées de main calculées, nos ennemis poursuivent leur obsession. L'Algérie est leur obsession inavouée. L’article Obsession inavouée est apparu en premier sur Algérie Patriotique.
Par Mohamed El-Maadi – Que nul ne s’y trompe : derrière les sourires diplomatiques et les poignées de main calculées, nos ennemis poursuivent leur obsession. L’Algérie n’est pas simplement un dossier parmi d’autres sur leurs bureaux ; c’est leur préoccupation constante, leur obsession inavouée.
Dans leurs officines feutrées, du Makhzen aux chancelleries occidentales, le mot «Algérie» résonne comme une épine dans leur chair. Ne nous berçons pas d’illusions : leur silence apparent n’est qu’un masque, leur indifférence affichée, une ruse de plus. Ils attendent, patients comme des prédateurs, guettant la moindre faille, la plus petite brèche dans notre édifice national.
Leur stratégie est celle du temps long. Aujourd’hui, ils feignent le désintérêt ; demain, ils tenteront de nous endormir par des promesses creuses ; après-demain, ils chercheront à nous diviser. Leur arsenal est varié : déstabilisation économique, guerre médiatique, manipulation des consciences, corruption des élites. Ils misent sur notre lassitude, espèrent notre relâchement. Mais leur plus grand espoir repose sur nos propres faiblesses. Chaque dysfonctionnement administratif, chaque injustice sociale, chaque frustration citoyenne est pour eux une victoire potentielle. Ils rêvent d’un peuple désabusé, d’une jeunesse désenchantée, d’une nation qui douterait d’elle-même.
C’est pourquoi notre riposte doit être globale. La vigilance sécuritaire ne suffit pas, elle doit s’accompagner d’une transformation profonde de notre société. Notre économie doit devenir notre bouclier, notre système éducatif notre épée, notre cohésion sociale notre armure.
La jeunesse algérienne, cette force vive trop longtemps spectatrice, doit devenir l’architecte de son propre destin. Nous devons lui ouvrir les portes de la responsabilité, de l’innovation, de l’entrepreneuriat. Qu’elle construise l’Algérie de demain avec l’énergie de son âge et la conscience de ses enjeux.
Les anciens, dépositaires de notre mémoire collective, ne doivent pas être relégués aux oubliettes de l’histoire. Leur expérience est un trésor national, leur sagesse un rempart contre les erreurs du passé. Ecoutons leur voix, apprenons de leurs succès comme de leurs échecs.
Mais notre plus grande révolution doit être celle de l’Etat de droit. Un citoyen humilié devient une faille dans notre défense nationale. Un citoyen respecté dans ses droits, écouté dans ses doléances, protégé par sa justice, devient, au contraire, un défenseur acharné de sa patrie. La corruption, l’arbitraire, le passe-droit ne sont pas simplement des tares administratives, ce sont des armes que nous offrons à nos adversaires.
L’Algérie nouvelle que nous bâtissons doit être celle où chaque citoyen se sent partie prenante du destin national. Où la critique constructive n’est pas perçue comme une trahison, mais comme une contribution au progrès collectif. Où la diversité des opinions renforce l’unité nationale au lieu de la fragiliser.
Nos ennemis misent sur notre division, notre découragement, notre renoncement. Opposons-leur une nation en mouvement, une société qui se réforme, un peuple qui avance. Leur patience est celle des charognards qui attendent la mort de leur proie. Notre patience doit être celle des bâtisseurs qui, pierre après pierre, édifient une œuvre destinée à défier les siècles.
Ils ont peut-être le temps, mais nous avons la volonté. Ils ont peut-être les moyens, mais nous avons la légitimité. Ils ont peut-être les ruses, mais nous avons la vérité. Ne faiblissons pas, ne cédons pas, ne doutons pas. Car c’est précisément dans ces moments de doute qu’ils espèrent nous voir trébucher.
L’Algérie n’est pas un simple pays sur la carte, c’est une idée, un idéal, une promesse. Celle d’une nation qui refuse de plier, qui choisit de se réinventer sans se renier, qui avance sans oublier d’où elle vient. Face à ceux qui complotent notre perte dans l’ombre, dressons la lumière de notre renaissance.
Car la meilleure réponse à leur obsession malsaine est notre détermination sereine. A leurs complots, opposons nos projets. A leurs manœuvres, notre travail. A leur haine, notre construction nationale. L’Algérie ne sera pas leur proie, elle sera leur leçon.
M. E.-M.
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