Partisans
Il est souvent difficile durant les grandes élections, particulièrement les présidentielles, de garder assez de sang-froid, dans un camp comme dans l’autre, pour éviter toute forme de dérapage. Ainsi, de nombreux incidents émaillent régulièrement les mois et les semaines précédant les scrutins. Toutefois, depuis l’arrivée des réseaux sociaux, les candidats et leurs équipes tentent tant […]
Il est souvent difficile durant les grandes élections, particulièrement les présidentielles, de garder assez de sang-froid, dans un camp comme dans l’autre, pour éviter toute forme de dérapage. Ainsi, de nombreux incidents émaillent régulièrement les mois et les semaines précédant les scrutins. Toutefois, depuis l’arrivée des réseaux sociaux, les candidats et leurs équipes tentent tant bien que mal d’éviter de tenir des propos qui finiront par leur être préjudiciables. Donald Trump est ainsi connu par exemple pour multiplier ce type de comportement, en ayant même réussi à en faire sa marque de fabrique. Une tendance d’ailleurs lourdement critiquée par les démocrates. Cependant, ces derniers, malgré leurs efforts, ne sont pas à l’abri des dérapages. Encore moins ces dernières années, depuis que Joe Biden montre des signes évidents d’altération de ses fonctions cognitives. Le président des États-Unis est ainsi une fois encore sous le feu des critiques depuis qu’il a réagi aux propos racistes de l’humoriste Tony Hinchcliffe en insultant les partisans de Trump. Dimanche, le comédien est monté sur la scène du meeting du républicain au Madison Square Garden de New York où il a déclenché une polémique après ses propos proférés à l’encontre des Portoricains. «Il y a littéralement une île d’ordures flottante au milieu de l’océan», a-t-il déclaré devant les partisans du milliardaire. Des propos rapidement condamnés par les démocrates dont Joe Biden, qui s’est emmêlé les pinceaux. Dans une vidéo, publiée mardi et destinée aux électeurs latino-américains, le président des États-Unis a défendu la communauté portoricaine avant de vraisemblablement critiquer les partisans de Trump. «Les seules ordures que je vois flotter autour d’ici sont celles de ses partisans», a déclaré le démocrate, rapidement tempéré par la Maison-Blanche. Selon un communiqué du porte-parole Andrew Bates, Joe Biden désignait la «rhétorique haineuse» tenue lors du rassemblement à New York, et non les sympathisants de Donald Trump. Selon NBC News, la Maison-Blanche a également envoyé une retranscription de la vidéo de Joe Biden, pour démontrer qu’il s’était trompé et qu’il avait voulu dire qu’il condamnait spécifiquement les remarques de Tony Hinchcliffe. Joe Biden s’est aussi défendu sur son compte X. Il indique que le terme «ordure» qualifiait la «rhétorique haineuse» du comédien. «Sa diabolisation des Latinos est inadmissible», a-t-il dénoncé. Mais sa maladresse a rapidement été reprise par le camp de Donald Trump. «Joe Biden et Kamala Harris détestent l’Amérique et ne méritent pas quatre ans de plus à la Maison-Blanche», a déclaré dans un communiqué Karoline Leavitt, porte-parole du candidat républicain. «C’est répugnant. Kamala Harris et son patron Joe Biden attaquent la moitié du pays. Il n’y a aucune excuse à cela. J’espère que les Américains le rejetteront», a écrit J.D. Vance, colistier de Donald Trump, sur X. La polémique autour des propos de Joe Biden a émergé peu avant le sévère réquisitoire final de Kamala Harris contre Donald Trump, qu’elle a accusé de vouloir «un pouvoir sans limites». à quelques jours d’un scrutin qui s’annonce plus serré que jamais, chaque erreur peut avoir une réelle incidence sur le résultat, et Joe Biden qui multiplie les erreurs devrait peut-être rester hors de portée des médias pour éviter de créer de nouvelles polémique de dernière minute.
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