Postes vacants dans l’éducation : La riposte du ministère face à l’urgence

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Sghir Saâdaoui, a tenu à clarifier les conditions d’utilisation des listes de réserve pour pourvoir les postes vacants dans son secteur. Une procédure autorisée, affirme-t-il, dans un cadre strictement légal et de manière tout à fait exceptionnelle. Dans une réponse écrite adressée au député Bessas Massoud, le ministre a […] The post Postes vacants dans l’éducation : La riposte du ministère face à l’urgence appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mai 4, 2025 - 22:02
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Postes vacants dans l’éducation : La riposte du ministère face à l’urgence

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Sghir Saâdaoui, a tenu à clarifier les conditions d’utilisation des listes de réserve pour pourvoir les postes vacants dans son secteur. Une procédure autorisée, affirme-t-il, dans un cadre strictement légal et de manière tout à fait exceptionnelle.

Dans une réponse écrite adressée au député Bessas Massoud, le ministre a expliqué que les services de son département sont régulièrement confrontés à des besoins urgents en personnel, notamment au sein des établissements scolaires et des structures administratives placées sous tutelle. Pour y faire face, la Direction générale de la fonction publique a donné son aval à l’exploitation des listes de réserve issues des concours et examens professionnels, mais uniquement dans des cas bien précis : départs à la retraite, mutations, service national, démissions, licenciements ou décès.

Ce recours, encadré par l’article 28 du décret exécutif n°12-194 du 25 avril 2012, reste limité dans le temps. Les listes de réserve ne peuvent être utilisées que jusqu’à l’organisation du concours suivant, et au plus tard avant la clôture de l’année budgétaire en cours. Le ministre insiste, à cet effet, qu’il ne s’agit nullement d’un contournement des règles, mais d’un mécanisme légal destiné à assurer la continuité du service public.

 Dans une note datée du 3 avril dernier, Saâdaoui a précisé que le déclenchement de ces listes ne peut concerner que les postes effectivement libérés entre deux sessions de concours ou d’examens. Les directions locales et centrales doivent ainsi évaluer chaque année les besoins réels, et n’activer les listes que dans les strictes limites des postes vacants constatés, et uniquement dans le même corps de métier.

 Le ministre rappelle également que l’instruction n°01 du 20 février 2013, émise par la Direction générale de la fonction publique, encadre rigoureusement l’élaboration et l’usage des listes de réserve. Ce texte prévoit notamment le remplacement des candidats définitivement admis mais n’ayant pas rejoint leur poste dans le délai légal d’un mois. Dans ce cas, les commissions d’admission établissent un classement par ordre de mérite, du meilleur au moins bon résultat.

 En réaffirmant la légitimité de ce dispositif, Mohamed Seghir Saâdaoui entend rassurer sur la transparence et la rigueur de la gestion des ressources humaines dans le secteur éducatif. Ce recours ponctuel aux listes de réserve apparaît ainsi comme une solution de bon sens, au service de la continuité pédagogique et du bon fonctionnement des établissements scolaires.

Il faut souligner, que le secteur s’est toujours reposé sur des mécanismes et principes fondamentaux pour répondre aux besoins et pour pourvoir les postes vacants, notamment ceux des enseignants. La priorité, selon le ministre, est donnée aux diplômés des écoles supérieures des enseignants, et en cas de besoin, des concours externes ou des contrats sont organisés comme une mesure exceptionnelle imposée par la nécessité de maintenir l’éducation.

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