Poursuite des efforts pour accompagner les détenus des établissements pénitentiaires et favoriser leur réinsertion sociale
ALGER - Le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Said Zerb, a mis en avant, mercredi à Alger, la poursuite des efforts visant à améliorer les conditions des détenus dans les établissements pénitentiaires, à les accompagner et à favoriser leur réinsertion sociale, soulignant le rôle de la société civile dans ce processus. Lors d'un colloque national organisé sur le thème: "La réinsertion sociale des détenus et le rôle des organismes de l'Etat et des organisations de la société civile", en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M. Zerb a affirmé dans une allocution prononcée en son nom par le directeur des conditions de détention, Benaissa Ali, que "les avancées enregistrées dans le secteur pénitentiaire au cours des dernières années sont le fruit des efforts de l'Etat qui a mobilisé des ressources humaines et matérielles pour son développement à tous les niveaux". Il a souligné, dans ce sens, que "l'Algérie a procédé à une révision des textes législatifs et réglementaires et à la construction d'établissements pénitentiaires conformes aux normes internationales", tout en œuvrant à "garantir une prise en charge sanitaire, psychologique et un accompagnement social des détenus". Le responsable a évoqué le partenariat en cours avec le PNUD à travers un troisième projet lancé en 2023 et prévu jusqu'en 2027, doté d'un financement de "plus de 1,7 millions de dollars. Ce projet vise à soutenir les efforts du secteur et à développer des approches et des mécanismes de coordination pour préparer la sortie des détenus et assurer un suivi post-libération. Soulignant le rôle des associations dans l'accompagnement des détenus et leur réinsertion sur le marché du travail, notamment après avoir purgé leur peine, M. Zerb a précisé qu'au cours de cette année, "pas moins de 2.160 activités ont été organisées en collaboration avec les associations, comprenant des formations professionnelles, des activités sportives, des campagnes de sensibilisation, ainsi que des conférences sur les dangers des fléaux sociaux". De son côté, la représentante du PNUD en Algérie, Mme Meriem Alaoui, a salué l'expérience algérienne "dans l'accompagnement des détenus et leur assistance pour une réinsertion sociale et professionnelle", mettant en avant "la poursuite de la collaboration avec la Direction générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, dans le but d'élargir la réinsertion à de nouvelles catégories de détenus". Les participants à ce colloque, dont les travaux seront clôturés jeudi, ont évoqué les moyens d'intensifier les efforts des institutions étatiques et des organisations de la société civile, ainsi que des mécanismes pour améliorer leur efficacité pendant la détention et après la libération des détenus, à travers le renforcement de la coordination entre les différents acteurs et la mise en place de réseaux de soutien communs et performants. Ont pris part à ce colloque, des représentants des secteurs ministériels concernés par la réinsertion, des cadres du secteur, dont des juges d'application des peines, des directeurs d'établissements pénitentiaires, des chefs de services externes, insi que des représentants des associations de la société civile engagées dans le domaine de la réinsertion sociale.
ALGER - Le directeur général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Said Zerb, a mis en avant, mercredi à Alger, la poursuite des efforts visant à améliorer les conditions des détenus dans les établissements pénitentiaires, à les accompagner et à favoriser leur réinsertion sociale, soulignant le rôle de la société civile dans ce processus.
Lors d'un colloque national organisé sur le thème: "La réinsertion sociale des détenus et le rôle des organismes de l'Etat et des organisations de la société civile", en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M. Zerb a affirmé dans une allocution prononcée en son nom par le directeur des conditions de détention, Benaissa Ali, que "les avancées enregistrées dans le secteur pénitentiaire au cours des dernières années sont le fruit des efforts de l'Etat qui a mobilisé des ressources humaines et matérielles pour son développement à tous les niveaux".
Il a souligné, dans ce sens, que "l'Algérie a procédé à une révision des textes législatifs et réglementaires et à la construction d'établissements pénitentiaires conformes aux normes internationales", tout en œuvrant à "garantir une prise en charge sanitaire, psychologique et un accompagnement social des détenus".
Le responsable a évoqué le partenariat en cours avec le PNUD à travers un troisième projet lancé en 2023 et prévu jusqu'en 2027, doté d'un financement de "plus de 1,7 millions de dollars. Ce projet vise à soutenir les efforts du secteur et à développer des approches et des mécanismes de coordination pour préparer la sortie des détenus et assurer un suivi post-libération.
Soulignant le rôle des associations dans l'accompagnement des détenus et leur réinsertion sur le marché du travail, notamment après avoir purgé leur peine, M. Zerb a précisé qu'au cours de cette année, "pas moins de 2.160 activités ont été organisées en collaboration avec les associations, comprenant des formations professionnelles, des activités sportives, des campagnes de sensibilisation, ainsi que des conférences sur les dangers des fléaux sociaux".
De son côté, la représentante du PNUD en Algérie, Mme Meriem Alaoui, a salué l'expérience algérienne "dans l'accompagnement des détenus et leur assistance pour une réinsertion sociale et professionnelle", mettant en avant "la poursuite de la collaboration avec la Direction générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, dans le but d'élargir la réinsertion à de nouvelles catégories de détenus".
Les participants à ce colloque, dont les travaux seront clôturés jeudi, ont évoqué les moyens d'intensifier les efforts des institutions étatiques et des organisations de la société civile, ainsi que des mécanismes pour améliorer leur efficacité pendant la détention et après la libération des détenus, à travers le renforcement de la coordination entre les différents acteurs et la mise en place de réseaux de soutien communs et performants.
Ont pris part à ce colloque, des représentants des secteurs ministériels concernés par la réinsertion, des cadres du secteur, dont des juges d'application des peines, des directeurs d'établissements pénitentiaires, des chefs de services externes, insi que des représentants des associations de la société civile engagées dans le domaine de la réinsertion sociale.
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