Recensement économique à Béjaïa La 2e phase lancée
Le coup d’envoi de la deuxième phase du Recensement économique national qui devrait s’étaler sur deux semaines environ a été donné hier par le wali de Béjaïa, Kamel-Eddine Karbouche, en présence de plusieurs responsables de la wilaya, en l’occurrence, le chef de cabinet, le directeur du commerce et de la promotion des exportations de la […]
Le coup d’envoi de la deuxième phase du Recensement économique national qui devrait s’étaler sur deux semaines environ a été donné hier par le wali de Béjaïa, Kamel-Eddine Karbouche, en présence de plusieurs responsables de la wilaya, en l’occurrence, le chef de cabinet, le directeur du commerce et de la promotion des exportations de la wilaya de Béjaïa, Sid-Ahmed Ghali, le président et le directeur par intériem de la Chambre de commerce et d’industrie Soummam de la wilaya, respectivement Samir Mamas et Hocine Zaoui, ainsi que de cadres du ministère du Commerce. Cette deuxième phase, placée sous l’intitulé : «Renseignement Global pour la Construction d’une Economie Intégrée» a débuté à Béjaïa, choisie comme wilaya pilote.Elle sera généralisée dès le mois de janvier à toutes les wilayas du pays. Plus de 3 800 entreprises sont concernées par ce recensement à l’échelle de la wilaya de Béjaïa, dont 1 167 entreprises activant dans plus de 3 000 activités dans les daïras de la haute Soummam, Akbou, Ighil-Ali, Ouzellaguen et Tazamlt. Le directeur du commerce et de la promotion des exportations, Sid-Ahmed Ghali, a appelé, en marge de l’entame de l’opération, l’ensemble des industriels et opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa «à coopérer avec les agents recenseurs au succès de cette opération très importante pour l’économie nationale». «Le choix de Béjaïa comme wilaya pilote reflète clairement l’importance des atouts et le potentiel économiques de la wilaya qui est caractérisée par son leadership en matière d’industrie agroalimentaire avec 65 à 70 % de production pour certains produits de large consommation», a indiqué la wilaya à l’occasion de l’ouverture de cette campagne. Selon les initiateurs de ce projet, «les objectifs de la deuxième phase du Recensement économique national est de créer une base de données nationale précise, couvrant toutes les activités économiques qui permettra de connaître l’état réel et les capacités de production de l’économie nationale». Et d’expliquer que «le but de ce projet est de bâtir une économie forte et diversifiée, reposant sur la bonne gouvernance et la planification durable». Pour la wilaya «le recensement économique est considéré comme l’un des outils les plus fiables afin de connaître avec exactitude les potentialités économiques et industrielles de la wilaya en particulier, et celles du pays en général, et ce, en termes des capacités de production, besoins en importation et les excédents pour le renforcement des exportations», a indiqué la wilaya. «Il s’agit aussi, selon la même source, de se mettre en accord avec la transformation numérique en cours dans de nombreux secteurs économiques, dont le commerce, l’Industrie, afin de créer un équilibre entre l’offre et la demande des produits, mettre un terme aux dysfonctionnements, aux pénuries, à la spéculation sur les produits de consommation courante par la création d’une véritable banque de données permettant à l’Etat de prendre des décisions justes dans tous les domaines en relation». Pour Samir Mamas, président de la Chambre de commerce et d’industrie Soummam, «cette opération revêt un caractère important, car elle nous permettra de savoir avec beaucoup de précision le nombre d’opérateurs activant à l’échelle de la wilaya et avec précision les capacités de production locale et les quantités existantes sur le marché, afin de faire des projections à l’avenir et pouvoir orienter les opérateurs économiques à consentir des investissements dans des domaines précis». Notons que les services de la wilaya ont pris certaines mesures sur le plan de l’organisation et de la logistique afin de réussir cette campagne, notamment «la mise sur pied d’une commission de suivi et d’évaluation du recensement devant présenter des rapports quotidiens sur l’avancement de l’opération sur le plan pratique et signaler tout obstacle rencontré».
Hocine Cherfa
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