Scandale au Parlement européen : L’influence des lobbyistes sionistes et le blocage des aides aux palestiniens

Un nouveau scandale secoue le Parlement européen et la France, mettant en lumière l’implication troublante de certains parlementaires européens dans le blocage des aides destinées aux Palestiniens confrontés à des agressions de l’armée israélienne.

Selon un rapport d’un groupement de médias néerlandais, des lobbyistes associés à l’IDFS (Israeli Defense Forces Support), une organisation composée de réservistes militaires sionistes, auraient infiltré le Parlement européen, influençant ainsi les décisions politiques relatives à la situation au Moyen-Orient.

Ces accusations font état de rendez-vous non déclarés et non enregistrés entre les lobbyistes et des parlementaires européens, au cours desquels ces derniers auraient changé de discours sur des questions clés, notamment la défense de la dissolution de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine). Ce revirement a soulevé des inquiétudes quant à l’intégrité des processus décisionnels au sein de l’UE secoué ces dernieres années par de nombreux scandales et a soulevé des questions sur la transparence des interactions entre parlementaires et lobbyistes.

Au sein de ce cadre, le gouvernement français semble également pris dans une tourmente, alors que des responsables politiques, tels que le directeur de l’IDFS, Arié Bensemoun, ont fait des déclarations, racistes et dangereuses appelant au meurtre. Dans une interview accordée à Radio J, Bensemoun a qualifié tous les médecins, journalistes et humanitaires vivant à Gaza de membres intégrants de Hamas, une affirmation explosive qui reflète une déshumanisation alarmante des victimes du conflit, appelant à la continuité du génocide par l’armée sioniste.

Pour exacerber la situation, des voyages tous frais payés pour des membres de gouvernements, des dirigeants politiques européens et parlementaires français à l’État sioniste ont été organisés par le même lobby, facilitant ainsi des rencontres avec des responsables politiques et militaires sionistes. Elle organise des voyages en Israël pour plus d’une centaine de députés et sénateurs entre 2017 et 2024, cela soulève des questions éthiques sur l’intégrité de ces élus et sur l’origine de leur soutien aux politiques pro-sionistes.

Récemment, un meeting organisé par ELNET France (un groupe de lobby pro-sionistes, qui assiste des partenaires européens pour contrer les critiques envers Israël en Europe), intitulé « Agir ensemble », a également attiré l’attention.

Cet événement a réuni des personnalités politiques, intellectuelles et médiatiques, dont Bruno Retailleau et Emmanuel Valls, véritables partisans de la défense du gouvernement israélien, sur fond de lutte contre l’islamisme.

Ce rassemblement a été perçu par certains observateurs comme une opportunité pour le lobby sioniste de renforcer son influence dans les cercles décisionnels français, en utilisant des thématiques sensibles pour masquer ses véritables intentions.

Face à ce climat, il est crucial que des enquêtes approfondies soient menées sur l’infiltration des institutions politiques par des intérêts étrangers et sur l’impact que cela a sur les politiques internationales, notamment en ce qui concerne les droits humains et le soutien humanitaire.

La communauté internationale doit également rester vigilante pour garantir que les voix de ceux qui souffrent des conséquences des conflits soient entendues et prises en compte dans les décisions politiques, tant au niveau européen qu’international.