Soirées économiques ramadanesques : Débats sur les défis économiques des entreprises  

Les défis économiques actuels et futurs auxquels doivent faire face les entreprises algériennes ont été en débattus lors d’une rencontre intitulée « Soirées économiques ramadanesques », à laquelle ont pris part des chefs d’entreprise, des experts économiques et des représentants d’organismes publics et privés.

La nécessité d’identifier des marchés internationaux, plus attractifs, pour les produits algériens, a été soulignée en sus de l’importance que l’on doit accorder à la formation du capital humain en vue de renforcer la compétitivité des entreprises algériennes.

 C’est ce qu’a indiqué hier dans un communiqué Algeria Green Service (AGS), qui a organisé ces Soirées économiques ramadanesques, dans leur deuxième édition, lesquelles sont qualifiées de réussies.

 Placée sous le thème « Défis économiques de l’heure et les sociétés algériennes », cet évènement économique, qui a réuni plus de 300 participants, «a constitué une plateforme d’échanges stratégiques sur les défis économiques actuels et les perspectives des entreprises algériennes ».

 La soirée, organisée à Alger, fin de la semaine passée, a permis, a-t-on indiqué, « d’explorer les opportunités de développement des exportations hors hydrocarbures », qui constituent un axe majeur de la politique économique nationale.

 L’expert économique, Nazim Sini, a ainsi souligné « la nécessité d’identifier les marchés les plus attractifs pour les produits algériens ». Selon lui, la zone Euro reste un partenaire-clé, mais elle traverse des difficultés économiques, notamment en Allemagne. Il a ainsi mis en avant des pays comme le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Grèce comme des destinations stratégiques à explorer.

 Le PDG de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex), Zohir Laiche, a, de son côté, insisté sur l’importance de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). « Avec une économie africaine en plein essor et un marché estimé à 3 000 milliards de dollars, il s’agit d’une opportunité stratégique pour les exportations algériennes hors hydrocarbures », a-t-il affirmé.

 Présent à cette rencontre, le directeur général de Saidal, Abdelouahed Grimes, a, pour sa part, mis l’accent sur l’importance de la formation des compétences. Lors de sa communication placée sous le thème « La formation du capital humain : le plus grand défi des entreprises algériennes en 2025 », il a souligné le rôle crucial du développement des compétences et des talents pour renforcer la compétitivité des entreprises algériennes. Selon lui, l’investissement dans les ressources humaines, en particulier chez les jeunes, est essentiel pour assurer la durabilité des entreprises et favoriser une croissance économique soutenue. M. Grimes a insisté sur la nécessité d’apporter un soutien et une confiance totale aux jeunes, afin de les encourager à donner le meilleur d’eux-mêmes.

 La nécessité de lever des entraves bureaucratiques afin d’accélérer le développement des exportations et de renforcer la compétitivité des entreprises nationales sur le marché international a été soulignée lors de cette rencontre.

 L’engagement renforcé des acteurs économiques et institutionnels à poursuivre leurs efforts pour diversifier l’économie nationale et encourager les exportations hors hydrocarbures a été par ailleurs réitéré.

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