Climat diplomatique tendu : la maison Blanche recadre l’eurodéputé français Glucksmann

Lundi dernier, la Maison Blanche a répondu vigoureusement aux récentes déclarations de Raphaël Glucksmann, eurodéputé français, qui a demandé aux États-Unis de « restituer la Statue de la Liberté », un symbole emblématique offert par la France aux États-Unis en 1886. Cette demande, formulée au cours du week-end, a suscité une réaction vive de la […]

Mars 18, 2025 - 00:54
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Climat diplomatique tendu : la maison Blanche recadre l’eurodéputé français Glucksmann

Lundi dernier, la Maison Blanche a répondu vigoureusement aux récentes déclarations de Raphaël Glucksmann, eurodéputé français, qui a demandé aux États-Unis de « restituer la Statue de la Liberté », un symbole emblématique offert par la France aux États-Unis en 1886.

Cette demande, formulée au cours du week-end, a suscité une réaction vive de la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, qui a utilisé une formulation acerbe pour rappeler à la France le rôle crucial joué par les États-Unis dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

L’appel de Raphaël Glucksmann à la restitution de la Statue de la Liberté intervient dans un contexte où les relations franco-américaines connaissent parfois des tensions. Les déclarations de Glucksmann ont ouvert un débat sur la signification de ce cadeau historique.

Pour de nombreux observateurs, la demande de restitution de la statue apparaît comme une tentative de susciter une polémique dans le cadre de discussions plus larges sur les symboles nationaux et leur représentation à l’échelle mondiale. Une proposition qui a clairement choqué les autorités américaines, et en particulier la Maison Blanche, qui n’a pas tardé à répondre.

Caroline Levitt, porte-parole de la Maison Blanche, n’a pas pris de gants pour répondre aux propos de Glucksmann. Elle a souligné que la question de la statue ne méritait pas de débat en soulignant un fait historique majeur : « C’est uniquement grâce aux États-Unis que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui et ils devraient donc être très reconnaissants envers notre puissant grand pays ».

Cette remarque évoque évidemment l’implication décisive des États-Unis dans la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale, un moment crucial de l’histoire commune des deux nations.

En qualifiant Raphaël Glucksmann de « petit homme politique français peu connu », Caroline Levitt a minimisé la portée des déclarations du représentant européen, suggérant que ses propos ne représentaient qu’une position isolée et non l’opinion majoritaire en France.

Cette déclaration semble refléter un sentiment de frustration à Washington face à des critiques européennes qui, selon certains, ignorent les sacrifices américains pour la sécurité de l’Europe.

Cette déclaration de la Maison Blanche intervient dans un contexte diplomatique plus large où les relations entre les États-Unis et l’Europe, et plus particulièrement la France, sont parfois marquées par des désaccords sur des sujets tels que la politique étrangère, le commerce international et les initiatives environnementales.