Saihi préside une réunion sur les mesures prises pour le renforcement de la décentralisation de la gestion dans le secteur

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé une réunion avec les cadres de l’administration centrale pour passer en revue les mesures relatives au renforcement de la décentralisation dans la gestion du secteur, dans le cadre des démarches visant à optimiser l’efficacité du système de santé national et la qualité des services fournies, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère. Lors de cette réunion tenue dimanche, un exposé a été présenté sur les mesures prises concrètement en vue d'une décision décentralisée à travers la simplification des procédures administratives, conformément aux textes réglementaires en vigueur, précise la même source. En ce qui concerne le secteur public, ces mesures "confèrent une autonomie totale pour la gestion des établissements de santé dont la capacité oscille entre 60 et 80 lits, et des centres spécialisés dans la lutte et le traitement du cancer ayant une capacité d'accueil entre 120 et 140 lits, tout en facilitant l'octroi des autorisations d’ouverture et d’exploitation des nouvelles structures hospitalières publiques. Il sera également procédé, dans le cadre de ces mesures, au renforcement de la coordination avec les instances concernées pour assurer le suivi des projets et leur conformité aux normes requises". Quant au secteur privé, "outre la décentralisation des autorisations d’ouverture et d’exploitation des cliniques privées, il a été décidé, dans le cadre de ces nouvelles mesures, d'attribuer des prérogatives plus larges en matière de gestion des changements de directeurs techniques et de fermeture temporaire des établissements de santé, tout en garantissant le respect des normes réglementaires en vigueur", ajoute le communiqué. Ces mesures visent à "réduire les délais de traitement des dossiers et à adapter les projets aux besoins sanitaires de chaque wilaya, tout en allégeant la pression administrative sur le ministère afin qu'il puisse se concentrer sur son rôle essentiel à savoir, l'organisation, la supervision et l'évaluation. Elles permettent également d'éviter toute interférence avec les prérogatives des directeurs locaux et de les encourager à prendre des initiatives visant à améliorer le service sans devoir systématiquement se référer à l'administration centrale, dans les cas où les lois et règlements le permettent". Ces ajustements devraient contribuer à "l'amélioration de la qualité des soins, à l'accélération de la réalisation des projets et au renforcement de l’utilisation efficace des ressources humaines et financières, conformément au plan d'action national en faveur du patient", selon le communiqué. A noter, "le secteur de la santé en Algérie a enregistré, ces dernières années, une croissance notable du nombre de projets sanitaires, souligne la même source faisant état de l’inscription, en 2024, de 134 projets concernant la réalisation d’hôpitaux publics d'une capacité de 60 lits, dont des centres anti-cancer (CAC), des hôpitaux spécialisés en cardiologie, en psychiatrie et en rééducation, ainsi que des hôpitaux universitaires et des centres mère-enfant". Le secteur a enregistré également l’inscription de "342 projets de création d’hôpitaux privés et 359 établissements de santé de type cliniques our l’hospitalisation de jour, ce qui constitue un indicateur clair du renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé pour soutenir le système de santé national", conclut le communiqué.  

Mars 17, 2025 - 19:51
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Saihi préside une réunion sur les mesures prises pour le renforcement de la décentralisation de la gestion dans le secteur
Saihi préside une réunion sur les mesures prises pour le renforcement de la décentralisation de la gestion dans le secteur

ALGER - Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé une réunion avec les cadres de l’administration centrale pour passer en revue les mesures relatives au renforcement de la décentralisation dans la gestion du secteur, dans le cadre des démarches visant à optimiser l’efficacité du système de santé national et la qualité des services fournies, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère.

Lors de cette réunion tenue dimanche, un exposé a été présenté sur les mesures prises concrètement en vue d'une décision décentralisée à travers la simplification des procédures administratives, conformément aux textes réglementaires en vigueur, précise la même source.

En ce qui concerne le secteur public, ces mesures "confèrent une autonomie totale pour la gestion des établissements de santé dont la capacité oscille entre 60 et 80 lits, et des centres spécialisés dans la lutte et le traitement du cancer ayant une capacité d'accueil entre 120 et 140 lits, tout en facilitant l'octroi des autorisations d’ouverture et d’exploitation des nouvelles structures hospitalières publiques. Il sera également procédé, dans le cadre de ces mesures, au renforcement de la coordination avec les instances concernées pour assurer le suivi des projets et leur conformité aux normes requises".

Quant au secteur privé, "outre la décentralisation des autorisations d’ouverture et d’exploitation des cliniques privées, il a été décidé, dans le cadre de ces nouvelles mesures, d'attribuer des prérogatives plus larges en matière de gestion des changements de directeurs techniques et de fermeture temporaire des établissements de santé, tout en garantissant le respect des normes réglementaires en vigueur", ajoute le communiqué.

Ces mesures visent à "réduire les délais de traitement des dossiers et à adapter les projets aux besoins sanitaires de chaque wilaya, tout en allégeant la pression administrative sur le ministère afin qu'il puisse se concentrer sur son rôle essentiel à savoir, l'organisation, la supervision et l'évaluation.

Elles permettent également d'éviter toute interférence avec les prérogatives des directeurs locaux et de les encourager à prendre des initiatives visant à améliorer le service sans devoir systématiquement se référer à l'administration centrale, dans les cas où les lois et règlements le permettent".

Ces ajustements devraient contribuer à "l'amélioration de la qualité des soins, à l'accélération de la réalisation des projets et au renforcement de l’utilisation efficace des ressources humaines et financières, conformément au plan d'action national en faveur du patient", selon le communiqué.

A noter, "le secteur de la santé en Algérie a enregistré, ces dernières années, une croissance notable du nombre de projets sanitaires, souligne la même source faisant état de l’inscription, en 2024, de 134 projets concernant la réalisation d’hôpitaux publics d'une capacité de 60 lits, dont des centres anti-cancer (CAC), des hôpitaux spécialisés en cardiologie, en psychiatrie et en rééducation, ainsi que des hôpitaux universitaires et des centres mère-enfant".

Le secteur a enregistré également l’inscription de "342 projets de création d’hôpitaux privés et 359 établissements de santé de type cliniques our l’hospitalisation de jour, ce qui constitue un indicateur clair du renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé pour soutenir le système de santé national", conclut le communiqué.