Syrie: 115.000 personnes déplacées en raison d'une escalade militaire dans le nord du pays
DAMAS - Plus de 115.000 personnes habitant dans le nord de la Syrie ont été déplacées, ces derniers jours, en raison d'une nouvelle escalade militaire dans cette région, a indiqué mercredi aux médias le coordinateur humanitaire régional adjoint de l'ONU pour la Syrie, David Carden. "Cela fait une semaine que le nord de la Syrie est livré à une escalade militaire. Plus de 115.000 personnes ont été déplacées à Idleb et dans le nord d'Alep", a-t-il déclaré, à l'issue d'une visite à Idleb, ville située dans le nord-ouest de la Syrie. Mettant en garde, mardi, contre les retombées de cette nouvelle escalade en Syrie, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a indiqué que les Syriens méritaient un horizon politique qui les mènera à un avenir pacifique. "Les Syriens subissent un conflit depuis près de 14 ans. Ils méritent un horizon politique qui les mènera à un avenir pacifique, et pas à plus d'effusion de sang", a déclaré lundi Guterres, cité par son porte-parole, Stéphane Dujarric. Il a ajouté que M. Guterres est "alarmé par la récente escalade de violence dans le nord-ouest de la Syrie", qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir, appelant à une "cessation immédiate des hostilités". "Toutes les parties doivent faire leur possible pour protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris permettre le passage en toute sécurité des civils qui fuient les hostilités", a poursuivi M. Dujarric. Dans ce contexte, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a indiqué qu'au 30 novembre, plus de 48.500 personnes avaient été déplacées à Idleb et dans le nord d'Alep, dont plus de la moitié des enfants, soit "une forte augmentation en comparaison aux 14.000 personnes" recensées le 28 novembre, faisant état d'une situation très évolutive.
DAMAS - Plus de 115.000 personnes habitant dans le nord de la Syrie ont été déplacées, ces derniers jours, en raison d'une nouvelle escalade militaire dans cette région, a indiqué mercredi aux médias le coordinateur humanitaire régional adjoint de l'ONU pour la Syrie, David Carden.
"Cela fait une semaine que le nord de la Syrie est livré à une escalade militaire. Plus de 115.000 personnes ont été déplacées à Idleb et dans le nord d'Alep", a-t-il déclaré, à l'issue d'une visite à Idleb, ville située dans le nord-ouest de la Syrie.
Mettant en garde, mardi, contre les retombées de cette nouvelle escalade en Syrie, le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a indiqué que les Syriens méritaient un horizon politique qui les mènera à un avenir pacifique.
"Les Syriens subissent un conflit depuis près de 14 ans. Ils méritent un horizon politique qui les mènera à un avenir pacifique, et pas à plus d'effusion de sang", a déclaré lundi Guterres, cité par son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Il a ajouté que M. Guterres est "alarmé par la récente escalade de violence dans le nord-ouest de la Syrie", qui a poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir, appelant à une "cessation immédiate des hostilités".
"Toutes les parties doivent faire leur possible pour protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris permettre le passage en toute sécurité des civils qui fuient les hostilités", a poursuivi M. Dujarric.
Dans ce contexte, le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a indiqué qu'au 30 novembre, plus de 48.500 personnes avaient été déplacées à Idleb et dans le nord d'Alep, dont plus de la moitié des enfants, soit "une forte augmentation en comparaison aux 14.000 personnes" recensées le 28 novembre, faisant état d'une situation très évolutive.
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