Tizi Ouzou: L’écrivain et poète Youcef Merahi n’est plus

L’écrivain et poète Youcef Merahi n’est plus. Après une longue maladie, l’homme, natif du village Sikh-Oumedour, a rendu son dernier souffle, vendredi, à la clinique Mahmoudi de Tizi Ouzou. Il était âgé de 73 ans.

La nouvelle du décès de cet éminent intellectuel a provoqué un grand émoi auprès de la population. A l’occasion de la veillée funèbre, qui a eu lieu à son domicile, sis à la Haute-Ville, c’est une véritable marée humaine qui a tenu à lui faire les adieux. Dans l’après-midi d’hier, sa dépouille a été acheminée dans l’espace de la maison de la culture Mouloud Mammeri pour que le public, toujours nombreux, puisse lui rendre hommage.

L’enterrement du défunt a eu lieu, conformément à sa volonté, au cimetière de son village natal, Sikh-Oumedour, plus exactement à côté de la tombe de sa mère, après la prière de l’aâsr. Le défunt, diplômé par l’Ecole nationale d’administration (ENA), a occupé plusieurs fonctions au sein des institutions de l’Etat en tant que cadre supérieur et, en même temps, il s’adonnait à sa passion : l’écriture.

En effet, après avoir occupé le poste de directeur de la réglementation et des affaires juridiques à la wilaya de Tizi Ouzou, il fut nommé à la tête du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) pour ensuite se consacrer entièrement à l’écriture et à la réflexion intellectuelle. Au registre poétique, feu Youcef Merahi était prolifique. Sa prose était en tamazight et en français. Au volet romanesque, ses ouvrages étaient en français. On peut citer certaines œuvres comme De l’absurde au quotidien, Cris en papier, Carnet de nuit et A rebours d’Oran. Des essais et des écrits journalistiques figurent aussi au palmarès du défunt, connu pour être un homme à la pensée libre.

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