Unesco: l’inscription du dossier « Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien » basée sur l’authenticité des savoir-faire
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a affirmé, mercredi à Alger, que « l’inscription du dossier de l’Algérie « Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa », sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel […]
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a affirmé, mercredi à Alger, que « l’inscription du dossier de l’Algérie « Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa », sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, s’est basée sur « l’authenticité » de ces savoirs et savoir-faire algériens « transmis de génération en génération ».
M Ballalou a indiqué, lors d’une conférence de presse animée au siège du ministère à l’occasion de l’inscription de ce dossier sur la liste de l’UNESCO, que ce classement mondial s’est basé sur « la valeur authentique » de ces savoir-faire et savoirs « de mains et d’esprits algériens qui ont créé, durant des siècles, des costumes qui continuent d’être portés jusqu’à ce jour, reflétant le riche héritage culturel de l’Algérie ».
Le ministre a également affirmé que l’inscription des savoir-faire liés à la confection et au port du costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien constitue « un signe distinctif de l’identité en particulier », mais aussi « une reconnaissance des efforts des artisanes et artisans, et des responsables des ateliers de couture et des bijoux traditionnels, et de tous les métiers liés à cet héritage qui a désormais acquis une dimension universelle ».
Ces « savoirs et ces costumes ornés et décorés, dont l’utilisation remonte à des siècles, nous rappellent des traditions ancrées qui renforcent les liens sociaux et le sentiment d’appartenance à une seule patrie, l’Algérie », ainsi que « l’attachement aux traditions de notre société arabe, musulmane et amazighe », a-t-il soutenu.
Les éléments inscrits sur la liste concernent « les savoirs et les savoir-faire, et non le produit matériel.. », selon le ministre, soulignant à cet égard l’inscription d’éléments dont la gandoura, la melehfa, le caftan brodé, lqat, qwiyet, edkhila, loukaa, la chechia, saroual, mandil, guenour, et hzam (..).
Il s’agit également des bijoux en argent et en or notamment essoltani, djebine, khit Errouh, menagach (boucles d’oreilles), mechref, etc. Dans ce cadre, il a mis en avant « les efforts communs » consentis par plusieurs acteurs en vue de classer ce dossier, notamment ceux du « groupe de travail composé d’experts algériens qui ont préparé un dossier scientifique complet, sous la direction du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), avec la contribution remarquable des directions de la Culture des wilayas de l’Est algérien et nos institutions muséales ».
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