Au grand bonheur des clubs et des nageurs
Lors de sa première visite de travail à Aïn El-Türck et dans le cadre des festivités du 11 Décembre, le nouveau wali d’Oran, Samir Chibani, a inauguré la piscine communale, baptisée du nom du martyr Zayer Ben Abdullah, où il s’est entretenu avec les responsables locaux à propos des prestations de services au sein de …
Lors de sa première visite de travail à Aïn El-Türck et dans le cadre des festivités du 11 Décembre, le nouveau wali d’Oran, Samir Chibani, a inauguré la piscine communale, baptisée du nom du martyr Zayer Ben Abdullah, où il s’est entretenu avec les responsables locaux à propos des prestations de services au sein de cette nouvelle infrastructure sportive.
Par B. Sadek
En effet, le chef de l’exécutif et la délégation qui l’accompagnait, en présence du Directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Oran, de la Ligue oranaise de la natation, ainsi que des présidents de clubs et des responsables locaux, se sont dirigés vers cette piscine considérée comme une bouffée d’oxygène pour les jeunes athlètes en natation de la localité d’Aïn El-Türck. Il faut savoir que les nageurs d’Aïn El-Türck ne savaient plus à quel saint se vouer du fait que le projet de construction de l’unique piscine de la daïra d’Aïn El-Türck était à l’arrêt, voire à l’abandon, depuis des années. Les clubs et leurs athlètes étaient donc contraints de se déplacer chaque jour à la daïra de Boutlelis et vers d’autres localités limitrophes pour effectuer les entraînements. Face à cette situation, qui a perduré pendant des années, parents, athlètes et sportifs n’avaient cessé d’interpeller le wali d’Oran pour la relance du projet, sachant bien que la daïra d’Aïn El-Türck ne disposait pas de piscine semi-olympique. C’est le wali Saïd Sayoud qui avait réagi, en relançant le projet en souffrance et à l’abandon total.
Cette infrastructure d’utilité publique, tant espérée par les jeunes adeptes des sports aquatiques, même si elle était achevée n’avait pas ouvert ses portes au public, pour des raisons inconnues. Pourtant, la région est connue pour être un vivier pour la discipline. « On ne comprend toujours pas pourquoi on réalise des infrastructures à coup de millions pour les abandonner par la suite », s’est interrogé un riverain, contraint de se déplacer avec son fils deux fois par semaine à la piscine semi-olympique du chef-lieu de daïra de Bouillis, à 30 km d’Aïn El-Türck, pour lui assurer les séances d’entraînement. Il a fallu donc l’arrivée du nouveau wali pour que le projet soit finalisé et livré. En prévision de l’ouverture de l’infrastructure, le chef de daïra et le maire d’Aïn El-Türck ont effectué des visites inopinées pour s’enquérir des dernières retouches du projet de la piscine semi-olympique. Les deux responsables ont eu à constater de visu les ultimes correctifs opérés dans cette nouvelle piscine, mitoyenne au siège de l’État civil d’Aïn El-Türck. L’ouverture de cette piscine a suscité, à coup sûr, la satisfaction des adeptes de la natation dans cette localité.
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