Ces vérités sur la Kabylie qui échappent au stupide Bourdin et à ses congénères

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Mars 30, 2025 - 09:08
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Ces vérités sur la Kabylie qui échappent au stupide Bourdin et à ses congénères

Par Karim B. – Jean-Jacques Bourdin, qui s’abreuve à la source polluée des alcooliques du MAK, n’est pas un cas isolé dans le magma faisandé de la presse française. Devant le recteur de la Grande Mosquée de Paris, sur Sud Radio, il ne pouvait pas ne pas lever son verre à la santé de son camarade de beuverie Ferhat Mehenni, en versant une larme de bobard dans son jus de la treille frelaté. «Des dizaines de milliers de Kabyles sont emprisonnés en Algérie», a-t-il trinqué, le blanc de l’œil jauni par une cirrhose de la mauvaise foi.

Que savent ces journalistes français ignorants, obtus et arrogants de la Kabylie et des Kabyles ? Absolument rien !

Jean-Jacques Bourdin ne sait pas que les services de renseignement algériens ont, la plupart du temps, été dirigés par des Kabyles, depuis l’Organisation secrète (OS), dont faisait partie Hocine Aït Ahmed, jusqu’au DRS, dirigé pendant un quart de siècle par Mohamed Mediene, dit Toufik, en passant par Kasdi Merbah (Sécurité militaire) et Bachir Tartag (coordinateur des services de sécurité après la dissolution du DRS). Sans compter d’autres généraux, à l’instar de Mehenna Djebbar, qui vient juste d’être admis à la retraite, et des généraux Hassan et Nacer El-Djen, qui ont conduit la lutte antiterroriste, avec l’ensemble de leurs courageux collègues.

Dans les rangs de l’armée, les Kabyles ont toujours occupé une place de choix, depuis la guerre de Libération nationale, jusqu’à nos jours. La discrimination n’a jamais existé, ni aau sein de la glorieuse ALN ni chez son héritière, la puissante ANP, où tous les enfants de l’Algérie qui la composent évoluent de manière égale.

Un des plus grands stratèges de la Révolution de Novembre 1954 s’appelle Abane Ramdane. La délégation algérienne aux négociations d’Evian, sept ans plus tard, était présidée par Krim Belkacem. La Déclaration annonçant le déclenchement de la lutte armée a été rédigée en Kabylie. Dans la Wilaya III, le colonel Amirouche, surnommé le Lion du Djurdjura, faisait trembler les paras de l’armée coloniale, même après être tombé au champ d’honneur pour l’indépendance de son pays, l’Algérie, pour lequel il a consenti le sacrifice suprême.

Son fils, Nordine Aït Hamouda, fut l’un des tout premiers à être armés et à diriger les patriotes qui allaient combattre les hordes terroristes, dans les années 1990, aux côtés des services de sécurité. C’est, en effet, en Kabylie que les premiers groupes d’autodéfense furent constitués, avant que d’autres régions ne suivent.

Dans le secteur économique, il n’est un secret pour personne que les Kabyles sont un acteur majeur dans la finance, dans le secteur pétrolier, dans le tourisme, dans l’hôtellerie, etc., et qu’ils sont présents dans tous les domaines et à tous les niveaux de responsabilité. Un grand nombre de médecins exerçant en France sont originaires de Kabylie. Formés en Algérie, ils gardent un lien solide avec leur pays d’origine, tout en le servant en tant que respectables ambassadeurs grâce à la grande considération dont ils jouissent dans les hôpitaux où ils exercent leur métier avec brio, de l’aveu même de leurs confrères français.

Jacques-Jacques Bourdin oublie-t-il que le président de l’ancien Forum des chefs d’entreprise (FCE) s’appelait Ali Haddad, originaire de Kabylie, et que le patron des patrons, à la tête de l’actuel Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, est également kabyle ?

Jean-Jacques Bourdin ignore aussi que l’homme le plus riche d’Algérie est un Kabyle qui s’appelle Issad Rebrab, à la tête de la plus grosse fortune d’Afrique et d’un des plus grands groupes industriels du continent et du monde arabe. «Si l’on explique que des Algériens créent des emplois en France, leur image changera.» Le journaliste de Sud Radio sait-il de qui sont ces propos ? De Xavier Driencourt, pardi, le plus anti-algérien des ambassadeurs de France, qui se tenait aux côtés du capitaine d’industrie algérien, au moment de l’inauguration d’une de ses usines.

Jean-Jacques Bourdin ignore encore que les établissements scolaires de la wilaya de Tizi Ouzou sont, chaque année, classés premiers sur le territoire national en termes de taux de réussite aux examens des trois cycles – primaire, moyen et secondaire. Il ignore également que la majorité des élèves qui passent le baccalauréat français au lycée Alexandre-Dumas d’Alger est issue de cette wilaya, qu’elle atteint un taux de réussite de 100% et poursuit son cursus sur les bancs des universités françaises où elle obtient les meilleures moyennes.

C’est pour casser cet élan que Ferhat Mehenni a provoqué la grève du cartable, en Kabylie, en 1994, pour retarder la région et l’empêcher de maintenir le cap vers l’excellence. Son opération, commanditée par ses parrains en France, en Israël et au Maroc, a fait pschitt, et Tizi Ouzou, sous le ciel de laquelle flotte fièrement le drapeau algérien, a continué à briller. Sans lui.

Jean-Jacques Bourdin ne sait pas, non plus, que le club de football le plus titré d’Algérie est la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), qui a réceptionné, il y a quelques mois, le plus beau stade d’Afrique. Comme il ne sait pas que les incontournables références religieuses en Algérie s’appellent Ali Chentir, Mohamed Tahar Aït Aldjet, Mohamed Arkoun, Mouloud Kacem Naït Belkacem…

Jean-Jacques Bourdin devra, enfin, prendre acte de cette vérité irréfragable, dite par Sid-Ahmed Ghozali, le digne enfant de Mascara, ancien Premier ministre, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien ambassadeur et ancien patron de Sonatrach, quelques mois avant son décès : «La Kabylie a toujours été le bastion du nationalisme ; s’il y a une menace de division, elle ne viendra jamais de la Kabylie.»

Jean-Jacques Bourdin, le guignol de l’info que vous êtes, gagneriez à cesser de coudoyer vos prochains, les arlequins du MAK, et à fréquenter plutôt le Centre Pompidou. Vous y trouverez d’intéressantes lectures qui éclaireront votre lanterne embuée sur l’Algérie que vous ne connaissez décidemment pas.

K. B.

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