Le climat de terreur utilisé contre les Algériens en France vise à créer une société néocoloniale
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Les événements s’emballent et il est difficile de suivre l’enchaînement d’avatars et de rebondissements... L’article Le climat de terreur utilisé contre les Algériens en France vise à créer une société néocoloniale est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Les événements s’emballent et il est difficile de suivre l’enchaînement d’avatars et de rebondissements qui occupent le champ médiatique français, jamais à court d’idées pour capter l’attention et, surtout, pour empêcher la réflexion dans une période de grande crise du capitalisme. Pour faire un «reset» du capitalisme en perte de vitesse, les oligarques français ont pensé à miser sur l’économie de guerre. L’histoire se répète donc. Pourquoi changer une recette qui a fait ses preuves ? Nous avons vu deux guerres mondiales au cours du XXe siècle, et nous voyons s’avancer aujourd’hui le spectre d’une troisième, annoncée depuis la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine. C’est d’ailleurs ce qu’a prédit l’ex-président du Conseil européen, Charles Michel, il y a quelques jours sur BFMTV. La seule façon de l’éviter, selon lui, n’est pas de prôner la paix, mais, en bon serviteur du capital comme tous les dirigeants européens, de construire une défense forte de l’Europe afin de contrer «avec fermeté et détermination» les «outrances de la Russie». Voici donc l’Europe embarquée dans une militarisation à marche forcée sous la baguette de Von der Leyen, «Führer Ursula», comme l’appelle Sergueï Lavrov.
On sentait venir l’orage depuis longtemps. En effet, on n’entreprend pas une guerre sans procéder à des aménagements préalables susceptibles de faciliter la mise en œuvre du projet. Il faut d’abord obtenir l’adhésion des peuples, car, en fin de compte, c’est quand même eux qui feront les frais de l’entreprise. Il s’agit donc d’installer un climat anxiogène de plus en plus pesant, museler toutes les voix discordantes et souder la population en désignant un ennemi commun. La France de Macron est le champ d’expérimentation imaginé dans les laboratoires de l’oligarchie mondiale composée de consanguins dégénérés qui veulent générer de nouveaux profits. C’est là qu’intervient l’Algérie à son corps défendant, car elle est utilisée pour la mise en place d’une société fasciste sionisée et néocoloniale faisant appel aux instincts les plus primaires. Ce processus se fait progressivement de manière à bien imprégner les esprits de la population française avec un discours sécuritaire véhiculé par les médias aux mains des oligarques.
En parallèle, nous voyons naître une alliance stratégique entre toutes les extrêmes-droites, travail entamé par Steve Bannon, l’ancien conseiller de Donald Trump. La jeune garde fasciste représentée par Bardella et Maréchal Le Pen ont été invités en Israël par l’extrême-droite israélienne. Le sionisme est désormais suzerain de l’extrême-droite mondiale. Même Trudeau, en partant, a revendiqué son appartenance au sionisme.
La stratégie de la tension permanente
Pour instaurer l’ordre fasciste, l’establishment français a décidé d’utiliser la communauté algérienne comme otage en la désignant à la vindicte populaire, avec l’appui des médias qui sont désormais en roue libre pour diffuser une propagande essentielle dans le dispositif. Nous sommes face, depuis un certain temps, à ce que Chomsky et Herman appelaient «fabriquer un consentement». Le lavage de cerveau tourne à plein régime pour induire un conditionnement poussant à haïr l’étranger, surtout s’il est algérien. Le mode d’emploi est simple : on utilise des attentats sous faux drapeau qui accusent la communauté algérienne, comme à Mulhouse le 22 février dernier. De temps en temps, ils peuvent changer la nationalité de l’auteur d’un attentat pour donner le change, comme dans le cas de celui de Cannes, ce 15 mars. Le résultat est le même, c’est comme un algorithme : attentat = OQTF = Algérien. «L’Algérie», «Algérien», «OQTF», sont des mots-clés dans le logiciel fasciste français. Et je précise que tous les véritables attentats terroristes sont perpétrés par des gens qui sont pourvus de papiers en règle, comme cela a été démontré par les spécialistes de l’antiterrorisme. En tout cas, ces mots-clés resurgiront lors des attentats futurs qui sont déjà programmés.
Ensuite, dépassant toutes les limites, l’establishment français a augmenté la dose en parlant d’espions œuvrant sur le sol français pour les services de renseignement algériens. Jusqu’il y a peu, ce genre d’accusation était dirigée exclusivement contre les Russes, mais, à présent, par un procédé très vicieux, les Russes et les Algériens sont mis dans le même sac : russophobie et algérophobie vont bon train dans la propagande de guerre. La soi-disant découverte et l’arrestation par la DGSI d’espions à la solde de l’Algérie sur le sol français constitue une nouvelle étape dans le plan progressif de la fascisation de la France. Néanmoins, cette histoire d’espionnage à la Jason Bourne est une farce sans crédibilité concoctée dans les bureaux de Levallois-Perret. Quand nous avons dénoncé les agissements d’un officier de la DGSE, premier secrétaire à l’ambassade française à Alger, et de l’association Artémis, qui cherchaient à ranimer des cellules terroristes en Algérie, nous avons montré des preuves. Rien de tel dans cette fausse histoire de barbouzerie inventée par la DGSI.
L’offensive envers l’Algérie de la part d’une France présomptueuse qui retrouve son atavisme impérialiste permet de détourner les yeux des vrais problèmes et de ce qui est en train d’être mis en place. Il y a plusieurs objectifs dans cet acharnement contre l’Algérie et les Algériens. La fascisation d’une société passe par l’ostracisation de notre communauté parce qu’elle est antisioniste, pro-palestinienne, anticolonialiste, et qu’elle porte des valeurs qui sont à l’opposé de celles prônées par l’Occident. C’est la raison pour laquelle les Algériens et l’Algérie ont été choisis comme boucs émissaires. Dans cette algérophobie, aujourd’hui assumée par la classe politico-médiatique, tout s’est fait progressivement. On a constaté un crescendo constant dans les attaques injurieuses ciblant la communauté algérienne installée en France, insultes qui se sont étendues ensuite vers l’Etat algérien, les aboyeurs habituels des médias de masse français ayant désormais le champ libre pour éructer contre tout ce qui est algérien.
Et une petite chanson commence à s’infiltrer dans les oreilles, qui murmure doucement que puisque l’Algérie est alliée de la Russie, elle est donc l’ennemie de la France et de l’Europe. Tout cela est concocté dans l’ombre par les maîtres marionnettistes. En effet, depuis le conflit en Ukraine, des généraux se relaient sur les plateaux de télé pour «analyser» la «menace russe» et bien imprégner les esprits d’une prochaine guerre contre la Russie, mettant en place l’ordre fasciste dans la société. Aujourd’hui, ils font la même chose avec l’Algérie qui est devenue elle aussi «une menace pour la France», qui «envoie ses espions» sur le sol français, discours accentuant le climat anxiogène pour préparer la population à accepter des mesures douloureuses et non démocratiques, comme par exemple la saisie de leur épargne, la casse des acquis sociaux, les coupes budgétaires dans les dépenses publiques et autres joyeusetés pour financer l’effort de guerre. C’est la fable de la grenouille plongée dans l’eau froide qui est appliquée à l’échelle de la société française et européenne. Si vous voulez mettre une grenouille dans l’eau bouillante, elle sautera pour s’échapper. Si vous la placez dans de l’eau froide et que vous augmentez petit à petit la température, elle s’endormira et finira ébouillantée.
Un exemple du climat délétère qui s’installe en France. Nous avons contacté deux historiens français pour les interviewer, Claire Mauss-Copeaux, spécialiste de la Guerre d’Algérie et des violences de guerre, qui travaille sur les sources orales, et Alain Ruscio, qui a travaillé sur la Guerre d’Algérie et sur l’histoire coloniale. Après avoir reçu leur accord, nous leur avons envoyé nos questions, mais l’une s’est rétractée à la dernière minute et l’autre a préféré faire le mort. Les gens n’osent plus parler à la presse algérienne. «Liberté d’expression», n’est-ce pas ? Quand on voit les injures déversées quotidiennement sur la courageuse Rima Hassan parce qu’elle est anticolonialiste et qu’elle soutient la Palestine et l’Algérie, on peut comprendre que certains préfèrent s’abstenir de se prononcer sur des faits historiques, même s’ils sont véridiques, de peur d’être qualifiés d’agents de l’Algérie. C’est le maccarthisme 2.0.
Macron Führer du IVe Reich
Le processus d’installation de ce que l’on peut désormais appeler un IVe Reich est irréversible et le freluquet Emmanuel Macron est appelé à y jouer un grand rôle : celui de chef suprême de l’armée et de la défense européenne. Son discours à la France, du 5 mars, où il a quasiment déclaré la guerre à la Russie et confié son intention de mettre l’Europe sous la protection nucléaire française, ainsi que sa convocation de tous les chefs d’état-major européens et de l’OTAN le 11 mars à Paris, révèlent l’ambition démesurée du président français en perte de crédibilité et qui fait fi du rejet exprimé par le peuple lors des dernières élections. Le poste de chef d’état-major est un poste opérationnel, et réunir les chefs d’état-major est un signe qui ne trompe pas. Macron qui se positionne comme chef de guerre de l’Europe et qui déclare la guerre à la Russie, cela ne cadre pas avec les deux ans qu’il lui reste à l’Elysée. On s’aperçoit ainsi que l’establishment français a toujours eu un plan pour le petit Macron qui compte bien rester au pouvoir. La nomination de son copain et non moins voleur Richard Ferrand (voir l’affaire des Mutuelles de Bretagne) à la présidence du Conseil constitutionnel ce 8 mars, nomination qui est passée in extremis grâce à la complaisance du Front-Rassemblement national qui s’est abstenu de voter, n’a pas d’autre objectif que de permettre à Macron de contourner la Constitution pour s’incruster au pouvoir. Il laisse l’extrême-droite mener le jeu via son ministre de l’Intérieur et laisse pourrir la situation, ce qui est dans son intérêt pour arriver à ses fins.
Il semble donc que l’establishment français ait trouvé la parade pour sauver l’économie en ruine, en instaurant un ordre fasciste pour soumettre les populations susceptibles de se rebeller face à l’inflation et la précarité, avec l’enrôlement des jeunes dans l’armée, et avec un réarmement dans les industries européennes qui, toutefois, ne pourra pas se faire à court terme, puisqu’il n’y a plus d’infrastructures. Sachant que Trump veut retirer ses billes d’Europe, c’est Macron qui veut aujourd’hui être le chef de guerre de l’Europe en mettant celle-ci sous le parapluie nucléaire français, lui qui a dit un jour, en 2010, que la dissuasion nucléaire ne servait à rien. Pourquoi a-t-il changé complètement d’avis ? Que s’est-il passé ? Macron, dont le pays est traversé par des problèmes liés à une grave crise de régime doublée d’une crise économique, dont les différents ministres et hauts fonctionnaires sont empêtrés dans des affaires de corruption ou de pédocriminalité, sans parler de leur illégitimité puisqu’aucun n’a été élu, veut devenir une sorte de haut fonctionnaire européen imposé à la manière de Von der Leyen, sa grande amie et complice des mauvais coups. C’est la raison pour laquelle on parle beaucoup aujourd’hui de l’Europe de la défense, plan conçu dans les laboratoires de l’oligarchie européenne qui se frotte déjà les mains en pensant aux revenus que va générer cette économie de guerre. Bien entendu, les grands perdants sont encore une fois les peuples qui vont devoir se serrer la ceinture quand on ne les enverra pas au casse-pipe, peut-être même de la façon musclée utilisée par les nazis ukrainiens pour recruter la chair à canon.
On a bien compris que les régimes occidentaux organisent des élections pour donner l’impression qu’ils sont démocratiques. C’est un leurre. Oublions l’Ukraine qui, bientôt, ne figurera plus sur la carte et qui est un faux Etat gouverné par un faux président, lequel est un jouet aux mains des puissances occidentales et surveillé de près par une bande de nazis susceptibles de l’envoyer ad patres au moindre faux pas. Commençons par les Etats-Unis, où c’est l’argent des milliardaires sionistes et du lobby israélien qui fait les présidents, lesquels sont interchangeables entre le parti démocrate et le parti républicain, une fois l’un, une fois l’autre, l’alternance donnant un faux semblant de démocratie. Un candidat indépendant à la présidence, quelle que soit sa valeur, ne verra jamais le bureau ovale de la Maison-Blanche. Et, bien sûr, cette sujétion au sionisme entraîne le soutien inconditionnel à l’entité sioniste d’Israël.
En Europe, il y a un Parlement avec des députés issus des pays membres qui, tout en empochant l’argent des lobbies et profitant des cadeaux de ces derniers – rappelons-nous l’affaire du Marocgate –, votent les lois édictées par la Commission dirigée par Ursula von der Leyen, une aristocrate gynécologue non élue dévouée aux ordres de ses maîtres de l’oligarchie mondiale. Grande amie de Bourla, le patron de Pfizer (nous pensons au Pfizergate), une sorte de kapo qui s’est découvert sur le tard une passion pour l’ordre et la guerre dans l’univers concentrationnaire qu’est en train de devenir l’Europe. Quant aux dirigeants des pays européens, ce sont tous les chiens de cirque du grand capital qui obéissent au doigt et à l’œil aux injonctions de la Commission.
Quand, par exemple, on a en France un président qui perd les élections mais qui arrive à rester au pouvoir en faisant du bricolage et en remettant plus ou moins les mêmes têtes de pioche dans son gouvernement, quand on voit qu’il contourne le vote du Parlement à coups de 49.3 pour faire passer des lois exigées par l’Europe, qu’il place ses pions pourris à la tête des institutions, on se demande où est la fameuse «démocratie» dont la France et l’Europe se prétendent les chantres. Ce que représentent les élections dans ce magma kafkaïen est une vaste plaisanterie qui ne fait rire que les puissants.
Dans les médias de masse aux mains des oligarques, des soi-disant «experts» caquettent et font du vent. Ils parlent d’Etat de droit, de démocratie et de liberté d’expression, mais ce sont des mots vidés de leur sens. Ces gens appartiennent à des pays où il n’y a ni Etat de droit, ni démocratie, ni liberté d’expression, tout en persuadant les peuples du contraire. On a vu ce que les dirigeants européens ont fait de l’argent du peuple russe, ils l’ont donné à l’Ukraine nazie alors que celle-ci massacre ses citoyens russophones depuis 2014. Ces dirigeants sont des bandits en col blanc ou en jupons, des mafieux hors-la-loi qui ne respectent ni le droit international, ni les traités, ni rien. S’il y avait une démocratie en Occident, tous ces truands seraient en prison.
Quoi qu’il en soit, le grand gagnant de toute cette embrouille est Emmanuel Macron, puisque son nouveau rôle de chef de guerre l’a fait grimper dans les sondages. Eh oui, un petit coup de trompette guerrière fait toujours son effet sur le peuple français. Ainsi, ce petit banquier efféminé, élevé dans la couveuse du grand capital via les Young Global Leaders, qui n’a jamais porté l’uniforme que lors du carnaval ou au cours de ses visites à l’armée, a été choisi pour devenir le Kaiser de l’Europe. Même Brigitte Macron est embrigadée dans la propagande martiale dithyrambique des médias de l’oligarchie qui la décrivent très en beauté (sic) et qui louent l’élégance de sa tenue «officier» Louis Vuitton lors du dîner d’Etat offert au président ouzbek. Attendons-nous à la (ou le) voir bientôt en treillis aux côtés de l’empereur Néron sur son char d’or.
L’Algérie face au fascisme néocolonial français
Le climat de terreur utilisé contre la communauté algérienne visant à mettre en place une société néocoloniale fasciste fait de la France un champ d’expérimentation à ciel ouvert. Selon le taux de réussite, cet agenda sera répercuté à l’échelle européenne. S’il le faut, la Constitution sera suspendue, un état de siège sera décrété et on verra l’armée dans les rues. Rappelons l’opération Ronces dont nous avons parlé dans un précédent article. Toutes les pistes sont sur la table. Exactement comme l’a fait leur allié Zelensky en Ukraine, puisqu’il est toujours président, alors que son mandat a expiré le 19 mai 2024. En tout cas, il y a clairement un programme spécial pour Macron qui ira au-delà de son mandat, porté par les oligarques, tels que Bernard Arnault et Xavier Niel, lesquels étaient conviés au dîner d’Etat offert au président ouzbek. La «décoration» était assurée par la championne de la fellation économique, à savoir la Marocaine Rachida Dati, et par le couple Lang sorti tout droit du musée de Madame Tussauds. Ces deux-là, le soir au coin d’un bois, feraient fuir les plus coriaces des coupe-jarrets et on ne peut que plaindre les pauvres gosses de Marrakech.
Il faut cesser de penser que Macron est étranger à tout ce qui se dit et se fait du chef de l’extrême-droite. Bruno Retailleau s’est d’ailleurs exprimé sur sa concertation avec le président. En fait, rien ne se passe sans l’aval du président Macron-Jupiter ou maître des horloges. Il n’y a pas de divergences au sein d’un gouvernement, sinon il y aurait démission. Et même s’il y a démission, cela fait partie des manœuvres politiques. En effet, Retailleau menace de démissionner sous prétexte qu’il ne supporte pas que la France cède sur le dossier de l’Algérie. D’après nos sources, un tête-à-tête a eu lieu entre lui et Macron. Qu’est-ce qui s’est dit dans cette conversation secrète ? Nous avons notre idée à ce sujet. Le sujet ne peut être que l’Algérie, bien sûr. Macron joue le pourrissement dans le dossier algérien en utilisant Retailleau, et celui-ci utilise son poste de ministre de l’Intérieur pour diffuser les thèses de l’extrême-droite afin de siphonner les voix de Marine Le Pen pour accéder à la direction des LR et, ensuite, viser l’Elysée en 2027. Macron, quant à lui, veut rester au pouvoir en s’appuyant sur l’extrême-droite.
En réalité, tout le monde s’entend comme larrons en foire, au détriment du peuple qui n’y voit que du feu. Et, d’ailleurs, tous les dirigeants européens sont unanimes pour instaurer un ordre fasciste. Tous sont des bellicistes enragés, dont la suffisance est à la mesure de leur incompétence et de leur corruption, et ils n’ont trouvé que la guerre pour se maintenir au pouvoir. On ne peut que regretter d’avoir une classe politique aussi médiocre à tous les niveaux du pouvoir, que ce soit en France et dans les pays européens, au lieu de personnes compétentes, intelligentes et charismatiques. Mais cela a l’avantage de permettre de saisir aisément leurs manœuvres tortueuses. Ces gens qui n’ont aucune culture de l’Etat ne pensent qu’à leurs privilèges et entretiennent un esprit de caste qui les fait graviter dans une sphère bien loin des préoccupations des peuples. Il appartient à ceux-ci de se libérer du joug de cette oligarchie prédatrice, mais on en est, hélas, bien loin.
Il s’avère que le ministre activiste des «Affaires algériennes», à savoir l’obsédé des OQTF Bruno Retailleau a déclaré ce 14 mars qu’il avait soumis à l’Etat algérien une liste de soixante éléments dangereux à renvoyer en Algérie. Nous lui répondons que les 60 radicalisés qu’il veut nous refiler sont français. Qu’il les garde et qu’il se débrouille avec les monstres que la France a créés. «L’épreuve de vérité», Monsieur Retailleau, c’est que nous avons demandé en vain l’extradition de certains membres de l’îssaba comme Abdeslam Bouchouareb, qui s’est réfugié en France avec l’argent du peuple algérien. Nous n’avons encore vu ni l’un ni l’autre. Idem avec les terroristes du FIS que l’Algérie réclame pour les juger et que la France protège. Même fin de non-recevoir pour vos mercenaires que sont ces fameux «opposants» qui s’activent contre l’Algérie depuis votre territoire, tels les terroristes du MAK et de Rachad, les Hichem Aboud, les Abdou Semmar, les Amir Dz et autres pions de votre politique néocoloniale infecte. Vous êtes coupables d’avoir été derrière la décennie noire qui a ensanglanté notre pays quand vous souteniez et financiez les terroristes qui égorgeaient notre peuple. Vous êtes coupables de vouloir rallumer le feu du terrorisme islamiste en Algérie comme l’a prouvé l’enquête de nos services de renseignement, qui ont grillé votre agent Andrei Joseph Gabriel Gallardo, dit Ivan. Vous êtes coupables de génocide commis à l’égard du peuple algérien pendant les 132 ans de votre colonisation, et le reportage diffusé sur la chaîne suisse RTS révélant les armes chimiques que vous avez utilisées contre nos martyrs au mépris des lois internationales est un épisode de cette sale guerre que vous avez menée contre notre peuple pendant plus d’un siècle. Quant à votre «riposte graduée» chuchotée par Driencourt, la bienséance m’interdit de vous préciser ce que vous pouvez en faire, mais je suis sûr que vous m’avez compris.
Les fréquentations sulfureuses du ministre de l’Intérieur Retailleau
On voit effectivement Bruno Retailleau photographié en compagnie du chef de milice Yovan Delourme surnommé «Le Jarl», qui signifie «chef de guerre» chez les Vikings. On remarquera au passage la faculté de ces fachos de base de se donner des titres ronflants pour tenter d’épater la galerie. Suppléant dans le parti d’Eric Zemmour en 2022 et soutien des groupuscules identitaires comme Némésis, Delourme est le co-directeur de «1988 Live Club», une boîte de nuit dans le centre de Rennes, et chef d’une milice fasciste qui mène des ratonnades dans la ville contre tous ceux qui n’ont pas l’heur d’être du même bord, et particulièrement s’ils sont «musulmans» (traduisez par «algériens»). Cette brute épaisse a sorti un livre intitulé Ça va mal finir (mon commentaire : à qui le dis-tu ? Pour qui et pour quoi ?) qu’il sous-titre «Depuis la nuit des temps, tout est une question de territoire» (On est bien d’accord, c’est pour ça que votre ministre de l’Intérieur n’a pas encore compris que l’Algérie est un pays indépendant depuis 1962 et n’est plus un département français qui peut recevoir tous les indésirables dont la «Ripoublique» française veut se débarrasser sans laissez-passer consulaire).
Ce grand chef viking version Dupont-Lajoie a l’habitude de filmer ses sbires au crâne rasé, masqués et en uniforme noir, en plein exercice de «maintien de l’ordre», comme ce 8 mars, où ses milices sont intervenues à coups de matraques et de gaz lacrymogène pour interrompre une soirée antifasciste organisée par des collectifs d’étudiants dans un cinéma désaffecté à proximité de sa boîte de nuit. On voit que cet olibrius met sa thèse de territoire en pratique. On le retrouve fréquemment aussi en vedette dans le site breton d’extrême-droite Breizh-Info qui s’inspire de l’hebdomadaire dont nous avons parlé dans un article consacré au MAK et aux liens unissant Ferhat Mehenni et les fascistes bretons. Régulièrement invité dans les médias de Bolloré, ce Delourme appelle aujourd’hui Retailleau à prendre le pouvoir pour «sauver la France». Pas de chance, on dirait que son mentor l’a lâché, puisque ses frasques expéditives lui valent trois enquêtes ouvertes à son encontre par le parquet de Rennes et une condamnation pour «pratiques commerciales trompeuses» vient de lui tomber dessus. De plus, sa boîte de nuit est fermée. Quand les pantins deviennent gênants, on les élimine en les jetant comme des kleenex usagés. C’est ce qui vient d’arriver à ce Jarl, afin d’éviter que le feu prenne dans le caleçon du Croisé vendéen Retailleau.
Lequel a dû aussi s’expliquer sur le plateau de CNews de Bolloré lorsqu’une «journaliste» lui a fait remarquer qu’il avait déclaré être très proche du collectif identitaire Némésis. De temps en temps, ça leur arrive de laver plus blanc que blanc en faisant des contorsions pour nous faire croire qu’il y a un débat démocratique. Bref, Retailleau a fait l’idiot en disant qu’il ne connaissait pas Némésis et qu’il avait appris plus tard qu’il s’agissait d’une association aux positions très radicales et que, bien sûr, il n’en était pas proche. Pourtant, il existe une courte vidéo dans laquelle il félicite Alice Kerviel, alias Alice Cordier, présidente de ce groupe d’extrême-droite, où il dit : «Némésis, je voudrais féliciter la jeune dame que j’ai vue. Bravo pour votre combat, vous savez que j’en suis très proche». Oh, le vilain menteur attrapé la main dans le pot de confiture !
Il est temps de présenter ce collectif Némésis et sa présidente Alice Kerviel-Cordier. Tout un programme ! Némésis, pour faire simple, est la déesse de la vengeance dans la mythologie grecque, symbolisant la colère des dieux et le châtiment que ceux-ci infligent aux humains. Issue de l’Action française, mouvement nationaliste et royaliste d’extrême-droite, et après un passage à l’Institut de formation politique (IFP), organisme libéral-conservateur dont l’objectif est de souder la droite et l’extrême-droite en France, Alice Kerviel-Cordier a créé son collectif en 2019, en prenant pour emblème la déesse Némésis. C’est fou ce que la mythologie a du succès à notre époque. Féministe raciste convaincue, Kerviel est une Rennaise – tiens, on dirait bien que Rennes soit un nid de fascistes ! – qui a fait du harcèlement dans les rues par les hommes issus de l’immigration son thème de prédilection. Donc, cela revient à dire que le harcèlement de la part des «Français de souche» est permis ? Lorsqu’on la voit, on se demande toutefois comment un homme sain d’esprit pourrait être attiré par ce bloc de glace aussi sympathique que Magda Goebbels. Ecoutons ce qu’elle dit des immigrés : «On a notre lot de porcs (sic). On ne va pas prendre le risque de faire venir des hommes de pays où les femmes sont secondaires et où sévit la charia». Le 31 janvier 2021, une vingtaine de ces femen du collectif Némésis se sont fait remarquer en manifestant à Paris en niqab pour ce qu’elles ont appelé le #NoHijabDay. Elles se sont aussi invitées à la manifestation du 8 mars dernier à Paris, où elles ont été accueillies comme un cheveu dans la soupe, et ont dû être protégées par les CRS. Et devinez qui était en tête de ces harpies ? L’inénarrable Sarah Knafo, la compagne de Zemmour, la femme qui balance des fake news et qui ne nous a jamais expliqué où sont partis les 800 millions que la France a envoyés en Algérie.
Je n’ai même pas envie de commenter la bêtise de ces gens qui se racontent des histoires à dormir debout pour montrer qu’ils existent. Malheureusement, ces idiots sont utiles au capitalisme en crise. En tout cas, l’odeur qui se dégage en France et en Europe empeste.
L’impérialisme, stade suprême du capitalisme… et ça pue !
L’Algérie a bien compris que l’establishment français manipule l’opinion via les médias des oligarques en utilisant des «ennemis» fabriqués de toutes pièces et en instillant la haine et la peur dans l’imaginaire des gens, pour ensuite mettre au pas leurs sociétés. C’est dans ce cadre qu’il a opté pour une stratégie de la tension permanente avec L’Algérie. Cette guerre hybride qui est à la fois médiatique et diplomatique peut se transformer en guerre tout court en utilisant le vassal marocain. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les manœuvres militaires à notre frontière entre la France et le Maroc.
Comment un pays surendetté peut-il devenir une «force» impérialiste ? De la même manière que la France de Charles X a voulu régler ses conflits internes et renflouer ses caisses vides en s’emparant du territoire algérien. Ce n’est pas nouveau, la France a toujours utilisé l’Algérie pour sa politique intérieure. Le problème pour la France, c’est que l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle d’autrefois. Elle est un pays fort par son peuple, par son armée et par ses services de renseignement, par ses richesses aussi, avec un président aimé et respecté, qui inscrit l’Algérie dans une perspective d’avenir et de prospérité grâce au travail de reconstruction et de développement qu’il a entrepris depuis son accession au pouvoir. La France raciste et néocoloniale doit comprendre que nous ne sommes plus dans la Régence d’Alger, que l’Algérie n’est plus un département français et que le temps de l’alacrité de François Hollande, dit Flamby, est révolu. Nous ne nous contenterons plus d’un coup d’éventail pour riposter aux agressions de politiciens sans envergure ou à celles de leurs rejetons.
C’est le cas du fils Sarkozy, Louis, qui va devoir apprendre à tenir sa langue, car une plainte a été déposée contre lui par l’Algérie. En outre, il a SOS Racisme sur le dos. Quand un fils à papa, lequel est un repris de justice notoire qui trimballe un bracelet électronique pendant que sa dulcinée l’assomme avec ses chansonnettes, se permet de déclarer que s’il était au pouvoir, il brûlerait l’ambassade d’Algérie, cela démontre le degré de pourriture atteint par les médias français et par la classe politique. Et ce gamin mal élevé veut suivre les traces de son père qui a brûlé tout le Sahel ? Ça commence fort. Quelle famille ! C’est ça la liberté d’expression ? Non, c’est du terrorisme ! Et c’est bien ce qu’il s’est passé en 2012 dans la Libye dévastée grâce aux bons soins de son papa délinquant, lorsque les hordes terroristes ont brûlé le consulat américain à Benghazi et ont tué l’ambassadeur Christopher Stevens et trois fonctionnaires en poste. En termes d’incendies, la famille Sarkozy est décidément très douée, et le gamin s’avère être un pyromane comme son père. Ce doit être un don familial. Je dirai à cet apprenti terroriste que le fait d’être le fils d’un ami de Bolloré permet peut-être de faire le fanfaron dans la sphère médiatique, mais il faut apprendre à mesurer ses propos car le retour de flamme peut vous revenir en pleine figure. Vous parlez de votre ami Sansal du Cercle algérianiste ? D’abord, mêlez-vous de vos oignons. Sansal est un citoyen algérien et il sera jugé selon la loi algérienne, et il purgera sa peine dans une prison algérienne. Vos BHL, Jack Lang, Onfray, le Cercle algérianiste et toute la bande de fascistes sionistes nostalgiques de l’Algérie française peuvent danser sur leur tête, Sansal répondra de ses actes devant la justice algérienne et il payera pour ce qu’il a fait.
La clique fasciste des oligarques et la superstructure européenne veulent installer Macron face à l’Algérie ? On leur répond que nous connaissons leur programme et que nous pouvons leur montrer de quel bois nous nous chauffons. Macron et ses pairs sont de très mauvais acteurs, de vrais pitres sans envergure, et qui ont raté leur vocation d’être des hommes ou des femmes d’Etat. Cela facilite notre tâche. Nous nous réjouissons de ne pas avoir face à nous des personnages comme de Gaulle ou Mitterrand. Ils étaient nos ennemis, mais au moins ils étaient des poids lourds de la politique.
Mais nous vous prévenons, à force de jouer avec le feu, vous allez l’avoir. Vous nous cherchez, vous finirez par nous trouver. Et nous serons sans pitié. Vous vous acharnez contre notre communauté, mais ne croyez pas qu’elle va rester longtemps calme et stoïque. Attendez-vous à ce qu’elle perde patience et vous montre ce dont elle est capable. L’Algérien n’est pas manipulable. Vous nous trouverez devant vous à chaque fois que vous nous chercherez. Ne comptez pas nous mettre au pas ou nous écraser, et nous utiliser pour conserver votre pouvoir. Vous avez tort de vouloir ouvrir la boîte de Pandore, vous ne savez pas ce qu’elle vous réserve. Chaque patriote algérien est conscient des enjeux de ce qu’il se passe en ce moment contre l’Algérie et ils ne sont pas dupes de vos basses manœuvres. Sachez que vous êtes les perdants et qu’une fois de plus, vous n’aurez pas le bon rôle dans l’histoire, car vous êtes le bourreau et non la victime. Vous n’avez pas le monopole du récit historique. Dans notre roman national qui s’est écrit au prix de lourds sacrifices, vous êtes un colonialisme abject qui a rasé, massacré, enfumé, gazé, torturé, violé le peuple algérien. Vous n’avez même pas épargné les animaux et la nature. C’est ça l’histoire de votre nation et les «bienfaits» de votre colonisation. Vous ne réussirez jamais à nous faire oublier vos crimes.
L’Algérie n’est pas la Syrie de votre copain Al-Joulani qui est en train de massacrer toute une ethnie sans que vous pipiez mot. Vous avez le sang de ces familles massacrées sur les mains car vous avez armé et financé les terroristes d’Al-Nosra devenu aujourd’hui HTC, que vous continuez à financer. C’est avec vos armes qu’Al-Joulani massacre les Syriens alaouites, faisant du «bon boulot», comme le disait votre ancien ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, impliqué dans le scandale du sang contaminé qui a fini président du Conseil constitutionnel. C’est comme ça que ça fonctionne chez vous. Les délinquants ont un bon avenir politique devant eux.
Vous voulez la guerre avec l’Algérie et la Russie pour réindustrialiser vos pays ruinés ? Sachez que nous sommes prêts, peuple, armée et communauté à l’étranger. Nous vous avons vaincus une fois, ne l’oubliez pas. Nous savons comment faire pour vous faire rendre gorge. Nous déjouerons tous vos complots contre notre pays et nous défendrons notre souveraineté qui est le legs de nos martyrs.
M. A.
Ndlr : Le titre est de la rédaction. Titre originel : L’ordre fasciste en marche en France et en Europe
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