Des associations latino-américaines condamnent "fermement" l'expulsion de juristes espagnols du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines
QUITO - La Plateforme latino-américaine et caribéenne de solidarité avec le peuple sahraoui (PLACSO) et d'autres organisations sociales et de défense des droits humains de la région, ont condamné "fermement" l'expulsion d'une délégation de juristes espagnols du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines. La délégation de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS) a été "empêchée de descendre de l'avion qui la transportait de Las Palmas à Laâyoune occupée, par des agents marocains en civil qui n'ont fait aucune déclaration et ont intimidé les avocates pour les empêcher de descendre sur le sol sahraoui", déplore la PLACSO dans un communiqué publié dimanche. La délégation, qui comprenait les avocates Dolores Travieso Darias et Flora Moreno Ramos, ainsi que l'expert Silvestre Suarez Fernandez, devait s'enquérir de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle prévoyait également de rencontrer les proches des prisonniers politiques, d'engager un dialogue avec les organisations de femmes, d'écouter les groupes sociaux et de recueillir des informations auprès des organisations sahraouies de défense des droits de l'homme, notamment l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) et l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par l'Etat marocain (ASVDH). La PLACSO a tenu à préciser que "ce n'est pas la première fois que des membres des services de renseignement et de sécurité marocains empêchent une délégation internationale de cette nature de mener à bien sa mission, conformément aux normes et standards internationaux en matière de droits de l'homme". "En octobre 2021, les avocates Inés Miranda Navarro et Flora Marrero Ramos, ainsi que le médecin, Raabub Mohamed Lamin Mehdi, ont été violemment expulsés de Laâyoune", rappelle la même source. La Plateforme latino-américaine et caribéenne a également cité un rapport de l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines et de l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples africains dans lequel il est indiqué que "les autorités d'occupation marocaines ont expulsé plus de 300 militants des droits de l'omme, députés européens, observateurs et journalistes étrangers au cours de la dernière décennie". Il cite notamment la récente expulsion par le Maroc de quatre militants norvégiens des villes sahraouies occupées dans le but de faire taire les voix dénonçant les violations graves, continues et systématiques des droits de l'homme contre la population civile sahraouie sans défense. Dans ce contexte, la PLACSO exprime "son soutien indéfectible à l'AIJUWS, en particulier aux membres de la délégation expulsés samedi". Elle exhorte également "les plus hautes autorités du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération à publier une déclaration concernant cette pratique étatique opaque et contraire aux droits humains" de la part des autorités d'occupation marocaines. Par ailleurs, la plateforme appelle à nouveau "le Conseil des droits de l'homme et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme à se rendre dans les territoires sahraouis occupés par le Royaume du Maroc, conformément à son mandat et à ses obligations internationales".

QUITO - La Plateforme latino-américaine et caribéenne de solidarité avec le peuple sahraoui (PLACSO) et d'autres organisations sociales et de défense des droits humains de la région, ont condamné "fermement" l'expulsion d'une délégation de juristes espagnols du Sahara occidental par les autorités d'occupation marocaines.
La délégation de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS) a été "empêchée de descendre de l'avion qui la transportait de Las Palmas à Laâyoune occupée, par des agents marocains en civil qui n'ont fait aucune déclaration et ont intimidé les avocates pour les empêcher de descendre sur le sol sahraoui", déplore la PLACSO dans un communiqué publié dimanche.
La délégation, qui comprenait les avocates Dolores Travieso Darias et Flora Moreno Ramos, ainsi que l'expert Silvestre Suarez Fernandez, devait s'enquérir de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental. Elle prévoyait également de rencontrer les proches des prisonniers politiques, d'engager un dialogue avec les organisations de femmes, d'écouter les groupes sociaux et de recueillir des informations auprès des organisations sahraouies de défense des droits de l'homme, notamment l'Instance sahraouie contre l'occupation marocaine (ISACOM) et l'Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'homme commises par l'Etat marocain (ASVDH).
La PLACSO a tenu à préciser que "ce n'est pas la première fois que des membres des services de renseignement et de sécurité marocains empêchent une délégation internationale de cette nature de mener à bien sa mission, conformément aux normes et standards internationaux en matière de droits de l'homme".
"En octobre 2021, les avocates Inés Miranda Navarro et Flora Marrero Ramos, ainsi que le médecin, Raabub Mohamed Lamin Mehdi, ont été violemment expulsés de Laâyoune", rappelle la même source.
La Plateforme latino-américaine et caribéenne a également cité un rapport de l'Association pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines et de l'Association française d'amitié et de solidarité avec les peuples africains dans lequel il est indiqué que "les autorités d'occupation marocaines ont expulsé plus de 300 militants des droits de l'omme, députés européens, observateurs et journalistes étrangers au cours de la dernière décennie".
Il cite notamment la récente expulsion par le Maroc de quatre militants norvégiens des villes sahraouies occupées dans le but de faire taire les voix dénonçant les violations graves, continues et systématiques des droits de l'homme contre la population civile sahraouie sans défense.
Dans ce contexte, la PLACSO exprime "son soutien indéfectible à l'AIJUWS, en particulier aux membres de la délégation expulsés samedi".
Elle exhorte également "les plus hautes autorités du ministère espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération à publier une déclaration concernant cette pratique étatique opaque et contraire aux droits humains" de la part des autorités d'occupation marocaines.
Par ailleurs, la plateforme appelle à nouveau "le Conseil des droits de l'homme et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme à se rendre dans les territoires sahraouis occupés par le Royaume du Maroc, conformément à son mandat et à ses obligations internationales".