Conférence africaine des start-up : l’Algérie souhaite servir de pont avec l’Afrique.

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, M. Sofiane Chaib, a rappelé, vendredi, l’engagement de l’Algérie à renforcer la coopération africaine, en matière de transformation numérique et d’Intelligence artificielle, afin de promouvoir l’économie de la connaissance en Afrique.

Participant à un panel réunissant des membres de la diaspora algérienne et africaine, en marge de la 3e Conférence africaine des start-up, M. Chaib a estimé qu’il était essentiel « d’œuvrer constamment au développement d’une vision africaine renouvelée et prospective » qui tienne compte « des exigences de la transformation numérique et des progrès de l’Intelligence artificielle ».

A cette occasion, il a salué « les résultats positifs » des deux précédentes éditions de la conférence, et notamment « la facilitation de l’accès au financement et l’amélioration du cadre réglementaire au profit des start-up », a-t-il précisé avant de poursuivre en appelant à « continuer à capitaliser sur ces réalisations ».

En ce qui concerne le développement de l’économie de la connaissance en Algérie, le secrétaire d’Etat s’est félicité « des progrès substantiels » dans le soutien à la recherche scientifique et à l’innovation technologique, avec notamment « la création de l’Ecole nationale supérieure d’intelligence artificielle, de l’Ecole nationale supérieure de mathématiques et de l’Ecole nationale supérieure d’informatique », a-t-il détaillé. 

Et d’ajouter : « Cela illustre clairement l’intérêt que porte l’Etat algérien à ces domaines scientifiques et son attachement à promouvoir l’utilisation de leurs techniques le plus largement possible, au vu de leurs retombées positives sur le plan économique ».

Il a à ce propos souligné que le pays misait sur des expertises internes et externes « pour atteindre les objectifs de développement ». Pour ce faire, Alger entend s’appuyer, dans le cadre du Conseil scientifique de l’Intelligence artificielle, sur « 27 des meilleures compétences scientifiques algériennes issues des plus prestigieuses universités mondiales », a annoncé M Chaib.

Il a conclu son intervention en réaffirmant le souhait de l’Algérie à poursuivre ses efforts « pour créer un environnement favorable à l’innovation en Afrique », partager son expérience en matière de start-up et d’Intelligence artificielle « avec les frères africains », et tirer parti « de leurs expériences dans ces domaines ».

Mansouria Fodeili

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