Déclaration arabe contre les violences à l’égard des femmes: La sénatrice Nouara Djaâfar dénonce les souffrances ghazouies
Des représentantes des deux chambres du Parlement algérien ont participé, par visioconférence, à une séance sur la Déclaration arabe contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, a indiqué jeudi un communiqué du Conseil de la nation. «Sur instruction du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, des sénatrices […]
Des représentantes des deux chambres du Parlement algérien ont participé, par visioconférence, à une séance sur la Déclaration arabe contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, a indiqué jeudi un communiqué du Conseil de la nation.
«Sur instruction du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, des sénatrices ont participé par visioconférence, au sein d’un groupe commun de femmes parlementaires des deux chambres du Parlement, à une séance sur la Déclaration arabe contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, organisée mercredi par la Coalition des femmes parlementaires arabes contre la violence faite aux femmes, en collaboration avec le Parlement algérien», selon la même source. Cette séance vise à «faire connaître les clauses de la Déclaration arabe contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, initiée par la Coalition et adoptée par le Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, le 9 mars 2022».
La Déclaration a pour objectif de «renforcer les dispositions législatives et les procédures juridiques pour la protection des femmes et des filles contre la violence et la discrimination, notamment en leur garantissant un accès à la justice en cas de préjudice, une assistance juridique et un soutien médical et psychosocial».
Après une minute de silence en hommage aux martyres palestiniennes, les participantes ont passé en revue la situation de la femme algérienne, ses réalisations ainsi que sa position pionnière acquise grâce aux politiques d’autonomisation et à la consécration des droits par les institutions de l’Etat.
Animant la séance en qualité de membre fondatrice de la Coalition des femmes parlementaires arabes contre la violence faite aux femmes, la sénatrice Nouara Saâdia Djaâfar a évoqué les souffrances endurées par les femmes à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés en proie au génocide commis par l’entité sioniste. Après avoir exprimé sa solidarité avec les femmes vivant sous occupation et dans les zones de conflits armés, elle est revenue sur le parcours de la Coalition, sa contribution à l’amendement des lois dans certains Parlements des pays membres, ainsi que ses partenariats actifs avec les organisations internationales et régionales.
De son côté, la vice-présidente du Conseil de la nation, Mme Nadjia Oudjedi Damerdji, a indiqué dans son intervention que «l’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde une priorité absolue aux droits des femmes, garantissant leur protection par des lois et des législations réprimant toute forme de violence verbale ou physique», citant, à cet égard, «la Constitution de 2020 et le code pénal adopté par le Parlement algérien». Tous les articles de la Déclaration arabe sont effectivement consacrés dans les politiques et les législations algériennes, a-t-elle affirmé. Les deux chambres du Parlement étaient représentées, lors de cette séance, par les sénatrices Nadjia Oudjedi Damerdji, Nouara Saâdia Djaâfar, Fouzia Ben Badis, Samia El Eulmi, Mokhtaria Chentouf et Fayrouz Bouhouita Kermache et les députées Wassila Tayeb, Fatiha Belkacemi, Saliha Kachi, Lamia Ziouchi, Samira Berhoum et KhaoulaTalbi.
R. N.
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