Energie et mines : L’Algérie et le Japon veulent renforcer leur coopération

Nouvelles perspectives pour la relation bilatérale algéro-japonaise dans le domaine de l’énergie. Les opportunités et les moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et le Japon dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables ont été examinés, hier, par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables, Mohamed Arkab, et l’ambassadeur du Japon, Suzuki Kotaro.

L’Algérie et le Japon ambitionnent de consolider et de diversifier leur relation. C’est principalement dans le secteur de l’énergie que les deux pays veulent aller de l’avant. La rencontre qui a regroupé le nouvel ambassadeur du Japon en Algérie et le ministre de l’Energie traduit cette volonté. « Les deux parties ont examiné les moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et le Japon dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables », a indiqué le ministère de l’Energie dans un communiqué, soulignant la profondeur de ces relations historiques et exceptionnelles.

Les discussions ont également été axées, a-t-on ajouté, sur « l’exploration de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines, notamment les hydrocarbures, avec un accent particulier sur les activités d’exploration et de développement des champs, ainsi que sur les nouvelles énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, le développement de l’hydrogène et le stockage de l’énergie ».

En présence des secrétaires d’Etat chargés des mines et des énergies renouvelables, ainsi que de plusieurs cadres du ministère, M. Arkab a présenté les grands programmes de développement en cours dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables en Algérie, insistant sur l’importance de la participation des entreprises japonaises à ces projets stratégiques.

Le ministre a surtout mis l’accent sur la nécessité d’assurer un transfert de connaissances, la formation, le développement technologique et la fabrication locale des équipements, en particulier dans les domaines des énergies renouvelables et du dessalement de l’eau de mer.

Il est aussi question de développer la coopération dans le domaine minier. Un intérêt particulier a été accordé à ce volet lors de cette réunion. Les opportunités d’exploration et d’exploitation des minerais et terres rares, en plus des projets miniers structurants que l’Algérie ambitionne de développer pour renforcer son économie nationale, ont été examinées par les deux parties, a fait savoir le ministère.

De son côté, l’ambassadeur du Japon a exprimé l’intérêt porté par les entreprises japonaises à l’investissement en Algérie, saluant le climat d’investissement favorable et les nombreuses opportunités qu’offre le marché algérien, notamment dans les domaines des hydrocarbures, des mines et des énergies renouvelables. Il a, dans ce sens, fait part de la volonté de son pays de renforcer la coopération dans les domaines d’intérêt commun et mutuellement bénéfiques.

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