«Rogue Heroes» saison 2: La série s’inspire d’une histoire vraie extraordinaire
Des soldats qui n’ont peur de rien, du rock et des explosions. Voilà le pitch de «Rogue Heroes» dont la saison 2 est disponible sur Canal+ depuis le 2 janvier. En 2022, le scénariste Steven Knight (à qui l’on doit aussi Peaky Blinders) adapte le livre «SAS Rogue Heroes» de Ben Macintyre et en fait […]
Des soldats qui n’ont peur de rien, du rock et des explosions. Voilà le pitch de «Rogue Heroes» dont la saison 2 est disponible sur Canal+ depuis le 2 janvier. En 2022, le scénariste Steven Knight (à qui l’on doit aussi Peaky Blinders) adapte le livre «SAS Rogue Heroes» de Ben Macintyre et en fait une série inspirée d’une histoire vraie.
Même s’il s’agit d’une version légèrement romancée de la réalité, chaque début d’épisode nous rappelle que «les événements décrits, qui semblent invraisemblables… sont pour la plupart vrais». La série raconte la création pendant la 2e Guerre Mondiale et les premières missions du Special Air Service, une unité des forces spéciales britanniques, aussi connue sous le sigle SAS. En Égypte, en 1941, l’armée britannique perd du terrain face aux troupes allemandes d’Erwin Rommel. Alors pour essayer de reprendre l’avantage, un officier écossais du nom de David Stirling lutte auprès de sa hiérarchie pour fonder un petit escadron de soldats d’élite qui a carte blanche pour parvenir à ses fins.
Accompagné par Jock Lewes et Paddy Mayne, deux autres soldats aussi casse-cou que lui, David Stirling dirige cette unité commando de quelques dizaines d’hommes. Leur objectif est de s’infiltrer derrière les lignes ennemies pour saccager des points stratégiques ou pour récupérer des renseignements.
Après une première mission catastrophique, seul un tiers des soldats revient à la base. Les autres sont soit morts soit capturés. Mais les SAS parviennent à faire leurs preuves lors des opérations suivantes. Par exemple, dès leur deuxième expédition, ils détruisent une soixantaine d’avions ennemis sans subir aucune perte. Une fois leur travail terminé en Afrique du Nord, ils participent à l’invasion de l’Italie de Benito Mussolini en 1943 où ils sont les premiers à débarquer. C’est d’ailleurs sur ces opérations du Special Air Service que la saison 2 de «Rogue Heroes» se concentre.
Au casting de cette saison 2, Connor Swindells (Sex Education) garde le costume de David Stirling, et Jack O’Connell (Skins) celui de Paddy Mayne. Dominic West (The Affair) incarne toujours Dudley Clarke, un officier de l’armée britannique qui a contribué à la création des SAS, et le personnage fictif d’Eve Mansour est toujours campé par l’actrice franco-algérienne Sofia Boutella (Rebel Moon).
Les prouesses et les comportements extraordinaires des soldats de cette unité sont si improbables que Steven Knight a dû modérer les faits pour que tout cela reste plausible aux yeux des téléspectateurs. Par exemple, dans la vraie vie, David Stirling a raconté à Paddy Mayne qu’il avait fait exploser 20 avions à lui tout seul. Mais comme son camarade ne l’a pas cru, ils sont retournés en territoire ennemi pour compter les carcasses
d’avions. Lors de cette virée, ils ont été attaqués, leur offrant l’occasion de détruire encore plus d’avions. Quand le scénariste a raconté cette anecdote lors d’une table ronde, le réalisateur a jugé bon de la modifier. «J’ai commencé à écrire ça et je me suis dit que personne n’allait y croire», rapporte The Telegraph. Donc pour sa série, il a fait en sorte que les deux têtes brûlées aillent «séparément faire exploser des pistes d’atterrissage et des avions» avant de rentrer à leur base le matin et de faire les comptes. Seul moyen pour lui de rendre les exploits et l’audace des SAS crédibles aux yeux des téléspectateurs.
R. I.
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