Festival international du film documentaire de Sidi M’hamed Ben Aouda: Seize pays au rendez-vous
La troisième édition du Festival international du film documentaire de Sidi M’hamed Ben Aouda est prévue du 11 au 14 décembre courant à Relizane, a annoncé l’Association culturelle Al-Zaitouna, organisatrice de l’événement. Par Abla Selles Plus de 16 pays sont représentés lors de cette manifestation internationale qui se veut un espace de découverte et d’échange […]
La troisième édition du Festival international du film documentaire de Sidi M’hamed Ben Aouda est prévue du 11 au 14 décembre courant à Relizane, a annoncé l’Association culturelle Al-Zaitouna, organisatrice de l’événement.
Par Abla Selles
Plus de 16 pays sont représentés lors de cette manifestation internationale qui se veut un espace de découverte et d’échange artistique.
Vingt-deux films dans les catégories documentaire long et court-métrage seront projetés au public qui ira dans un voyage visuel pour découvrir des histoires inspirantes du monde entier.
L’invité d’honneur de cette édition sera le Sultanat d’Oman, annoncent les organisateurs, qui invitent le public à découvrir le cinéma et la culture de ce pays frère. Le but majeur de ce festival est de créer un espace où le public pourra découvrir la créativité des artistes ainsi que des histoires réelles du monde entier. En effet, des thèmes variés, dont certains d’actualité, seront abordés lors de cette édition comme dans «Alger la Blanche», de Hakim Mohamedi, qui raconte l’histoire personnelle du réalisateur avec la capitale algérienne, un lieu qu’il rêvait de visiter. À travers ses visites répétées, il explore les multiples facettes de la ville et vit des moments reflétant la complexité urbaine avant de retrouver la sérénité et la réflexion dans son village rural, explorant ainsi les thèmes de l’appartenance et de l’équilibre entre simplicité et modernité.
La cause palestinienne sera aussi présente lors de ce festival avec le documentaire «Karim libre» de Khalil Djubrane. Le film nous plonge dans la vie du militant national Karim Younes, qui retrouve sa liberté après 40 ans d’emprisonnement dans les geôles israéliennes. Le film capture les émotions de la transition entre l’obscurité de l’enfermement et la lumière de la liberté, présentant la vie comme une renaissance des sens et de l’âme, où la beauté de la mer, du ciel et des fleurs semble redécouverte. À travers des moments puissants, le film reflète la résilience et l’essence de la liberté, transmettant un message d’espoir et d’inspiration à ceux qui luttent pour la dignité et l’humanité. C’est un témoignage vivant de la victoire de l’esprit humain sur l’oppression, et une invitation à réfléchir sur la valeur de la lutte et de la liberté.
Il y a aussi le film «Saison sèche» (Klema) qui revient sur les conflits fonciers entre éleveurs et agriculteurs dans la région du Sahel, en Afrique subsaharienne. À ces tensions
s’ajoute le changement climatique, réduisant fortement les terres cultivables. À l’Office du Niger, le système agricole laisse peu de place à l’élevage, entraînant des affrontements violents et meurtriers entre deux communautés, chacune luttant pour sa survie. Il s’agit d’un film qui illustre la lutte pour la survie face aux défis du changement climatique et des conflits communautaires, en mettant en lumière la résilience des populations face à des conditions extrêmes. Il est à rappeler que la troisième édition du Festival international du film documentaire de Sidi M’hamed Ben Aouda devait se tenir au mois de décembre de l’année passée, avant qu’elle ne soit reportée.
A. S.
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