Festival international du livre, de la littérature et de la poésie: Littérature pour enfant et défis numériques en débat
La littérature pour enfants, les défis rencontrés à l’ère du foisonnement des supports numériques et les risques conjoncturels qui en découlent, ont été au centre d’une rencontre organisée dans le cadre du 6e Festival international du livre, de la littérature et de la poésie, ouvert lundi à Ouargla. Intervenant à cette occasion devant un parterre […]
La littérature pour enfants, les défis rencontrés à l’ère du foisonnement des supports numériques et les risques conjoncturels qui en découlent, ont été au centre d’une rencontre organisée dans le cadre du 6e Festival international du livre, de la littérature et de la poésie, ouvert lundi à Ouargla.
Intervenant à cette occasion devant un parterre d’hommes de lettres et de culture, le représentant du ministère de la Culture et des Arts, Tidjani Tema, a mis en avant l’importance qu’accorde l’Etat à la littérature pour enfants et les efforts des différents organismes et institutions pour prendre en charge et protéger les droits de l’enfant.
Les pouvoirs publics veillent à l’élaboration de programmes éducatifs et culturels et des activités ludiques, en adéquation avec le développement scientifique actuel et le foisonnement d’informations et de connaissances véhiculés via les espaces virtuels pour attirer cette catégorie sociale, noyau de la société, a indiqué M. Tema.
Dans sa communication intitulée «La littérature de l’enfant palestinien, de l’Intifada à la guerre», le Pr Abdou Mohamed Zaki Ezerraâ (Egypte) a évoqué les sacrifices consentis par les enfants palestiniens dans la bande de Ghaza et leur contribution à la littérature de la résistance, ainsi que l’édition d’œuvres littéraires et poétiques chantant les sacrifices de l’enfant palestinien et sa vaillante résistance contre l’entité sioniste.
Pour sa part, Dr Réda Labiad, université de Gabès (Tunisie), a plaidé pour la révision des contenus d’ouvrages destinés à l’enfant dans les pays arabes, qui ne suscitent plus leur intérêt, d’où, a-t-il dit, la nécessité de se mettre au diapason de la modernité en adoptant des conceptions esthétiques éveillant l’intérêt de l’enfant, tels que le livre en papier colorié ou numérisé, susceptibles d’attirer l’attention de l’enfant. Placée sous le thème «Ecrivons pour l’enfant en vue de construire l’avenir», cette manifestation prévoit une série de communications sur les risques de l’internet sur la littérature et la culture pour enfant, le rôle du texte narratif pour enfants, l’environnement numérique et ses avantages et influence dans le développement de l’identité culturelle de l’enfant arabe, ainsi que le rôle du conte dans l’enrichissement des aptitudesd’apprentissage et de compréhension de l’élève du primaire, et l’exploitation de l’intelligence artificielle dans la littérature pour enfants, a indiqué le commissaire du festival, Laid Djellouli.
Cette édition du Festival culturel international du livre, de la littérature et de la poésie est marquée par l’institution d’un concours d’écriture de contes pour enfants, une des recommandations issues de l’édition précédente, visant à inciter et encourager l’esprit créatif littéraire chez l’enfant, a ajouté le même responsable.
Le festival, qu’abrite durant quatre jours la bibliothèque principale de lecture publique Mohamed-Tidjani et la Maison de la culture Moufdi-Zakaria, regroupe une pléiade d’hommes de lettres, nationaux et étrangers, appelés à animer une série d’activités.
M. K.
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