France: menacé de dissolution, le Collectif Palestine Vaincra appelle à "faire front" contre une décision "purement politique"
PARIS - Menacé de dissolution, le Collectif Palestine Vaincra appelle à "faire front" contre cette décision "purement politique", dénonçant la "criminalisation croissante" en France du mouvement de solidarité avec la Palestine et la "radicalisation autoritaire" du gouvernement français. "Cette décision purement politique intervient au terme d'une campagne de diffamation menée par l'extrême droite (sioniste) et ses relais en France", accuse le Collectif sur son site internet, soulignant que la menace de sa dissolution est "un pas de plus dans la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine". "C'est bien l'ensemble des organisations progressistes et solidaires qui sont visées aujourd'hui à travers cette attaque. Plus que jamais, nous devons faire front contre cette offensive liberticide gravissime et ces atteintes récurrentes aux droits les plus élémentaires d'association et d'expression", écrit-il. En février 2022, l'ex ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sur les réseaux sociaux son intention de dissoudre le Collectif Palestine Vaincra à la demande du président français, Emmanuel Macron, pour "appel à la haine, à la violence et à la discrimination". Le 9 mars, le décret de dissolution est adopté en Conseil des ministres et publié le lendemain au Journal Officiel. Le Collectif Palestine Vaincra dépose alors un recours devant le Conseil d'Etat. Saisi en urgence, le juge des référés décide de suspendre le décret le 29 avril 2022 considérant que les prises de positions du Collectif "ne constituaient pas un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence ou des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme". Après plus de 2 ans et demi d'attente, une audience sur le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra se tiendra au Conseil d'Etat lundi. "La décision sera rendue dans un délai de 2 à 3 semaines", indique le Collectif, exprimant son souhait que les juges du Conseil d'Etat "confirment les arguments de fond et sans ambiguïtés qui les ont amenés à suspendre la dissolution". "Le risque d'une telle dissolution est un enjeu majeur face à la criminalisation croissante du mouvement de solidarité avec la Palestine et la radicalisation autoritaire du gouvernement français", relève le Collectif, soutenant que cette dissolution administrative est "un outil qui vise à faire taire l'expression de (ses) positions".
PARIS - Menacé de dissolution, le Collectif Palestine Vaincra appelle à "faire front" contre cette décision "purement politique", dénonçant la "criminalisation croissante" en France du mouvement de solidarité avec la Palestine et la "radicalisation autoritaire" du gouvernement français.
"Cette décision purement politique intervient au terme d'une campagne de diffamation menée par l'extrême droite (sioniste) et ses relais en France", accuse le Collectif sur son site internet, soulignant que la menace de sa dissolution est "un pas de plus dans la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine".
"C'est bien l'ensemble des organisations progressistes et solidaires qui sont visées aujourd'hui à travers cette attaque. Plus que jamais, nous devons faire front contre cette offensive liberticide gravissime et ces atteintes récurrentes aux droits les plus élémentaires d'association et d'expression", écrit-il.
En février 2022, l'ex ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sur les réseaux sociaux son intention de dissoudre le Collectif Palestine Vaincra à la demande du président français, Emmanuel Macron, pour "appel à la haine, à la violence et à la discrimination".
Le 9 mars, le décret de dissolution est adopté en Conseil des ministres et publié le lendemain au Journal Officiel.
Le Collectif Palestine Vaincra dépose alors un recours devant le Conseil d'Etat. Saisi en urgence, le juge des référés décide de suspendre le décret le 29 avril 2022 considérant que les prises de positions du Collectif "ne constituaient pas un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence ou des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme".
Après plus de 2 ans et demi d'attente, une audience sur le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra se tiendra au Conseil d'Etat lundi.
"La décision sera rendue dans un délai de 2 à 3 semaines", indique le Collectif, exprimant son souhait que les juges du Conseil d'Etat "confirment les arguments de fond et sans ambiguïtés qui les ont amenés à suspendre la dissolution".
"Le risque d'une telle dissolution est un enjeu majeur face à la criminalisation croissante du mouvement de solidarité avec la Palestine et la radicalisation autoritaire du gouvernement français", relève le Collectif, soutenant que cette dissolution administrative est "un outil qui vise à faire taire l'expression de (ses) positions".