Ghaza livrée aux charognards : Mourir pour une poignée de riz !
En plus des déplacements forcés imposés à une population trahie, abandonnée à son sort et livrée à une armée composée de désaxés irrécupérables, qui sont, eux-mêmes, manipulés par une oligarchie aux desseins monstrueux, Ghaza vit depuis plus d’un mois une situation qu’un être humain normalement constitué n’aurait jamais imaginée : on tire à vue avec des […] The post Ghaza livrée aux charognards : Mourir pour une poignée de riz ! first appeared on L'Est Républicain.

En plus des déplacements forcés imposés à une population trahie, abandonnée à son sort et livrée à une armée composée de désaxés irrécupérables, qui sont, eux-mêmes, manipulés par une oligarchie aux desseins monstrueux, Ghaza vit depuis plus d’un mois une situation qu’un être humain normalement constitué n’aurait jamais imaginée : on tire à vue avec des mitrailleuses lourdes, des lance-grenades, des mortiers et des pièces d’artillerie sur des foules affamées et désespérées, qui tentent au milieu d’un paysage de fin du monde d’accéder à un des quatre centres de distribution de nourriture. Dans un article publié vendredi par le quotidien Haaretz, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules rassemblées pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger. « Pourquoi des gens qui cherchent simplement à se nourrir sont-ils tués parce qu’ils essayent de sortir de la file d’attente […] ? Comment en est-on arrivé à un point où un adolescent est prêt à risquer sa vie juste pour attraper un sac de riz distribué par un camion ? Et pourquoi tire-t-on sur lui à l’artillerie ? ». Il s’agit d’un témoignage d’un officier supérieur de l’armée israélienne, repris depuis par de nombreux titres de la presse internationale. L’armée la plus immorale de la planète est aujourd’hui en train de déverser sa folie destructrice au vu et au su d’un monde dit libre et démocratique, qui laisse faire, sans que ces dirigeant n’éprouvent le moindre remord. L’hécatombe racontée par Haaretz sur la base de nombreux témoignages recueillis auprès de soldats et d’officiers de l’armée israélienne, ne constitue qu’une infime illustration de l’horreur subie quotidiennement par la population de Ghaza. L’article publié par le quotidien israélien ne sera certainement d’aucun effet sur les événements en cours dans un monde asservi par une Amérique dirigée par une secte satanique aux pouvoirs illimités. Mais où sont passés les Turcs, les Saoudiens, les Emiratis et les Egyptiens ? Que fait la Chine, qui prétend s’opposer à l’hégémonie étasunienne ? Qu’est devenu l’humanisme européen ? Pourquoi tout le monde se terre en laissant la population de Ghaza se faire piéger de la sorte dans un guet-apens placé par une fondation, qui n’a rien d’humanitaire, dont le personnel est composé de criminels issus des bas-fonds américains où règnent les mœurs les plus crapuleuses ? A quoi vont-elles servir toutes ces enquêtes et ces révélations publiées par les médias ? Ceux qui ont transformé Ghaza en un immense camp de concentration, du côté de Rafah ou du côté des frontières jordaniennes portent une très grande partie de la responsabilité de non-assistance à un peuple en danger de mort. Tôt ou tard, l’histoire finira par les juger.
Mohamed M
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