Développement du secteur éducatif : Une kyrielle de défis à surmonter à Sétif
À l’approche de la rentrée scolaire, les autorités locales multiplient les efforts pour assurer une ouverture des classes dans les meilleures conditions. Plusieurs projets éducatifs ont été lancés, tandis que d’autres sont en voie d’achèvement, dans l’optique de réduire la surcharge dans les établissements et de rapprocher l’éducation des élèves. Le wali, Mustapha Limani, a […] The post Développement du secteur éducatif : Une kyrielle de défis à surmonter à Sétif first appeared on L'Est Républicain.

À l’approche de la rentrée scolaire, les autorités locales multiplient les efforts pour assurer une ouverture des classes dans les meilleures conditions. Plusieurs projets éducatifs ont été lancés, tandis que d’autres sont en voie d’achèvement, dans l’optique de réduire la surcharge dans les établissements et de rapprocher l’éducation des élèves. Le wali, Mustapha Limani, a effectué récemment des visites de terrain dans les communes de Tizi N’Bachar et d’Aïn Arnat pour inspecter les projets en cours. À Tizi N’Bachar, un lycée de 800 places avec un réfectoire de 200 repas a été entièrement achevé. Cet établissement vient répondre à un besoin urgent pour décongestionner les écoles existantes. Le chef de l’exécutif a insisté sur l’accélération de l’équipement afin d’assurer une rentrée dans des conditions optimales. À Aïn Arnat, un lycée de 1.000 places pédagogiques et 300 repas est en construction dans la cité des 790 logements Boudiaf. Le wali a demandé l’accélération du chantier en mobilisant davantage de main-d’œuvre, tout en veillant au respect des normes techniques. Cependant, malgré ces avancées, plusieurs défis persistent. Dans les grandes agglomérations, la demande en places pédagogiques continue de croître, tandis que de nombreuses anciennes écoles souffrent d’un manque d’entretien et d’infrastructures inadéquates. À cela s’ajoute la question du secteur privé. La publication attendue depuis des années du cahier des charges destiné aux écoles privées demeure un blocage majeur. Son absence retarde l’ouverture d’annexes déjà achevées et empêche ce secteur de contribuer à l’allègement de la pression sur les établissements publics. Les propriétaires d’écoles, dans l’expectative, rappellent que leurs structures pourraient accueillir un nombre important d’élèves et diversifier l’offre éducative dans des quartiers surpeuplés. Seule une mobilisation rapide autour des projets en cours, conjuguée à la clarification du cadre réglementaire pour les écoles privées, pourra garantir une rentrée réussie et répondre aux attentes des familles.
Faouzi Senoussaoui
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