L’heure est au bilan pour nos dames
Clôture hier de la 26e édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, en République démocratique du Congo, qui a vu la sélection nationale terminer à la 8e position. Et même si les Algériennes ont amélioré leur classement de deux places par rapport à la précédente édition, en 2022 au Sénégal, cela reste bien évidemment insuffisant, …
Clôture hier de la 26e édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, en République démocratique du Congo, qui a vu la sélection nationale terminer à la 8e position. Et même si les Algériennes ont amélioré leur classement de deux places par rapport à la précédente édition, en 2022 au Sénégal, cela reste bien évidemment insuffisant, puisque l’objectif suprême était de se qualifier pour le prochain Mondial-2025, prévu en Allemagne et aux Pays-Bas.
Par A. A.
Après une phase de poules compliquée où l’Algérie s’est inclinée à trois reprises, en réalisant deux victoires seulement, les camarades de Kenza Makhloufi se sont classées à la 4e position et ont dû affronter le leader du groupe B, à savoir les Angolaises, championnes d’Afrique. Comme l’a évoqué, dans notre précédente édition, l’ex-sélectionneur national, Mourad Aït Ouarab, l’idéal aurait été d’éviter cette dernière place du groupe B, puisque l’Algérie avait des chances de battre le Congo Brazzaville ou l’Égypte pour éviter un gros calibre en quart de finale. La suite, tout le monde la connaît, puisque notre sélection nationale c’est lourdement inclinée en quart face à l’Angola sur le score de 34 à 15. Le reste du parcours de notre sélection était loin d’être satisfaisant, pour avoir concédé deux autres défaites lors des matchs de classement. D’abord, face à la RDC pour le compte de la 5e et la 6e place (33 à 17), puis face au Cameroun pour le compte de la 7e position (29 à 24). Au final, l’Algérie a terminé à la 8e place lors de cette 26e édition du Championnat d’Afrique des nations, soit la plus faible équipe parmi celles qui sont parvenues à passer ce premier tour.
Le manque de préparation a lourdement pesé
De l’avis de l’ensemble des observateurs, la préparation pour ce Championnat d’Afrique des nations n’était pas suffisante pour nos joueuses. L’arrivée de celles évoluant en France s’est fait tardivement. Idem pour celles du nouveau sélectionneur Yacine Bouakkez qui a pris l’équipe vers la mi-novembre. Notre équipe nationale féminine de handball n’a joué que deux matchs amicaux, face au Sénégal à Alger, avant d’entamer la compétition africaine. Il aurait fallu effectuer de nombreux stages avec un groupe au complet pour travailler la cohésion et améliorer l’aspect tactique, que ce soit en défense ou en attaque. Cela s’est répercuté négativement sur le rendement du groupe tout au long des 8 rencontres disputées. Les deux seules satisfactions restent face au Cap-Vert et au Kenya qu’on a pu battre lors de la phase de poules.
Quel avenir pour notre sélection ?
La grosse question que se posent les férus de la « petite balle » et ceux qui suivent l’actualité de la sélection nationale de près, c’est de savoir quel sera désormais l’avenir de notre sélection féminine ? Il y aura certainement d’autres échéances, à commencer par la préparation du prochain Championnat d’Afrique des nations, qui aura lieu en 2026. Beaucoup pensent qu’il ne faut absolument pas abandonner cette équipe. Certes, il y a du potentiel, que ce soit pour les joueuses qui évoluent à l’étranger ou celles du Championnat local, mais ce potentiel doit être préservé. Il ne faut pas négliger non plus la sélection des moins de 20 ans qui, elle aussi, a été abandonnée depuis plusieurs années. Sa dernière participation au Championnat du monde, en Macédoine, en est la preuve pour avoir essuyé de nombreuses défaites. Il est donc important de se pencher sérieusement sur le manque de préparation et mettre en place d’ores et déjà une planification sur les moyen et long termes, pour espérer avoir des résultats satisfaisants dans un avenir proche.
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