L'opération "commando" de juillet 1957 à Mascara: une épopée dans l'histoire de la lutte armée contre le colonisateur français
MASCARA- L'opération "commando" qui a eu lieu dans la ville de Mascara, au mois de juillet 1957 contre les forces de la police coloniale, constitue une des épopées héroïques de la lutte armée contre le colonisateur français, au vu des lourdes pertes subies par ce dernier et du courage dont ont fait preuve les moudjahidine de l'Armée de libération nationale qui ont réussi à porter la lutte armée des montagnes vers les villes. Selon le témoignage du moudjahid Zantissi Dahou, conservé par la Direction des moudjahidine et ayants droit de la wilaya de Mascara, cette attaque a été planifiée par le commandant du bataillon de l’ALN basé dans les montagnes de Beni Chougrane, le martyr Lakhal Mahmoud. Il a été alors décidé de surprendre les forces de police de l’occupation française en plein cœur de la ville de Mascara, durant l’été 1957. Cette opération des "fidaïne" a été menée par le bataillon en question, dirigé par le martyr Lakhal Mahmoud et comprenait les moudjahidine Nasreddine, Temouri, Bourial Mohamed, Mohamed Frimehdi, El-Hachemi, Ould El-Karoui Mokhtar, Boufaden Mokhtar, Abdelmoudjib Mokhtar, ainsi que d’autres moudjahidine de l’ALN. Le plan de l’attaque consistait à surprendre les forces de la police coloniale française à travers plusieurs points de la ville de Mascara, notamment dans le vieux quartier de Baba Ali, le centre-ville, le Commissariat de police, ainsi que les postes de garde des policiers français. Le signal de départ a été donné par le commandant du bataillon qui ouvrit le feu sur les policiers de l’occupation, causant de nombreuses pertes parmi eux et semant une grande confusion dans leurs rangs. Les moudjahidine de l’ALN sont restés dans la ville de Mascara pendant environ deux heures. En réaction, l’occupant français a eu recours à des équipements militaires lourds, tels que des chars et des véhicules blindés, entraînant la mort en martyr du vice-commandant du bataillon, Nasreddine, en plein centre-ville, et la blessure du défunt moudjahid Bourial Mohamed. Les forces de l’occupation française ont, ensuite, arrêté plusieurs habitants de la ville, accusés d’avoir apporté leur aide aux moudjahidine du bataillon du martyr Lakhal Mahmoud. Cette attaque héroïque a été marquée par le soutien des habitants de Mascara aux moudjahidine, les aidant à quitter la ville sous les youyous des femmes et les chants patriotiques des habitants qui scandaient les slogans "Tahia El Djazaïr" (Vive l’Algérie) et "La victoire est proche". La même source souligne que le choix des moudjahidine ayant exécuté cette opération s’est fait en tenant compte de leur connaissance des ruelles et quartiers de la ville de Mascara, notamment le vieux quartier de Baba Ali. Une opération militaire qui reflète la stratégie des moudjahidine de l’ALN De son côté, le professeur d’Histoire de l’Algérie moderne et contemporaine à l’Université Mustapha-Stambouli de Mascara, Lahcen Djaker, a indiqué à l’APS que l’attaque des "fidaïne" à Mascara - aussi connue sous le nom d’"attaque du commando" de l’ALN - reflète la stratégie militaire des moudjahidine de l’ALN, en particulier celle du martyr Lakhal Mahmoud. Il a souligné que le bataillon du martyr Lakhal Mahmoud avait minutieusement étudié les issues et accès de la ville de Mascara, ainsi que les emplacements des forces de police de l’occupation française, ce qui a conduit au succès de cette attaque héroïque. Le professeur a également indiqué que cette attaque avait réussi à semer une grande confusion au sein des forces d’occupation françaises (armée, police et forces spéciales) stationnées dans la ville, provoquant la stupeur parmi leurs dirigeants. Djaker a rappelé que la presse coloniale française, ainsi que des journaux étrangers ont mis la lumière cette attaque qui avait démontré le courage et la bravoure exceptionnels des moudjahidine de la glorieuse Guerre de libération nationale, ainsi que le passage de la lutte armée des montagnes vers les villes. Il a, enfin, appelé à la nécessité de documenter de genre d'opérations à travers la réalisation d’œuvres documentaires accompagnées de témoignages vivants de moudjahidine ayant vécu ces événements, ainsi que par des recherches scientifiques menées par des étudiants universitaires et des chercheurs.

MASCARA- L'opération "commando" qui a eu lieu dans la ville de Mascara, au mois de juillet 1957 contre les forces de la police coloniale, constitue une des épopées héroïques de la lutte armée contre le colonisateur français, au vu des lourdes pertes subies par ce dernier et du courage dont ont fait preuve les moudjahidine de l'Armée de libération nationale qui ont réussi à porter la lutte armée des montagnes vers les villes.
Selon le témoignage du moudjahid Zantissi Dahou, conservé par la Direction des moudjahidine et ayants droit de la wilaya de Mascara, cette attaque a été planifiée par le commandant du bataillon de l’ALN basé dans les montagnes de Beni Chougrane, le martyr Lakhal Mahmoud. Il a été alors décidé de surprendre les forces de police de l’occupation française en plein cœur de la ville de Mascara, durant l’été 1957.
Cette opération des "fidaïne" a été menée par le bataillon en question, dirigé par le martyr Lakhal Mahmoud et comprenait les moudjahidine Nasreddine, Temouri, Bourial Mohamed, Mohamed Frimehdi, El-Hachemi, Ould El-Karoui Mokhtar, Boufaden Mokhtar, Abdelmoudjib Mokhtar, ainsi que d’autres moudjahidine de l’ALN.
Le plan de l’attaque consistait à surprendre les forces de la police coloniale française à travers plusieurs points de la ville de Mascara, notamment dans le vieux quartier de Baba Ali, le centre-ville, le Commissariat de police, ainsi que les postes de garde des policiers français.
Le signal de départ a été donné par le commandant du bataillon qui ouvrit le feu sur les policiers de l’occupation, causant de nombreuses pertes parmi eux et semant une grande confusion dans leurs rangs. Les moudjahidine de l’ALN sont restés dans la ville de Mascara pendant environ deux heures.
En réaction, l’occupant français a eu recours à des équipements militaires lourds, tels que des chars et des véhicules blindés, entraînant la mort en martyr du vice-commandant du bataillon, Nasreddine, en plein centre-ville, et la blessure du défunt moudjahid Bourial Mohamed.
Les forces de l’occupation française ont, ensuite, arrêté plusieurs habitants de la ville, accusés d’avoir apporté leur aide aux moudjahidine du bataillon du martyr Lakhal Mahmoud.
Cette attaque héroïque a été marquée par le soutien des habitants de Mascara aux moudjahidine, les aidant à quitter la ville sous les youyous des femmes et les chants patriotiques des habitants qui scandaient les slogans "Tahia El Djazaïr" (Vive l’Algérie) et "La victoire est proche".
La même source souligne que le choix des moudjahidine ayant exécuté cette opération s’est fait en tenant compte de leur connaissance des ruelles et quartiers de la ville de Mascara, notamment le vieux quartier de Baba Ali.
Une opération militaire qui reflète la stratégie des moudjahidine de l’ALN
De son côté, le professeur d’Histoire de l’Algérie moderne et contemporaine à l’Université Mustapha-Stambouli de Mascara, Lahcen Djaker, a indiqué à l’APS que l’attaque des "fidaïne" à Mascara - aussi connue sous le nom d’"attaque du commando" de l’ALN - reflète la stratégie militaire des moudjahidine de l’ALN, en particulier celle du martyr Lakhal Mahmoud.
Il a souligné que le bataillon du martyr Lakhal Mahmoud avait minutieusement étudié les issues et accès de la ville de Mascara, ainsi que les emplacements des forces de police de l’occupation française, ce qui a conduit au succès de cette attaque héroïque.
Le professeur a également indiqué que cette attaque avait réussi à semer une grande confusion au sein des forces d’occupation françaises (armée, police et forces spéciales) stationnées dans la ville, provoquant la stupeur parmi leurs dirigeants.
Djaker a rappelé que la presse coloniale française, ainsi que des journaux étrangers ont mis la lumière cette attaque qui avait démontré le courage et la bravoure exceptionnels des moudjahidine de la glorieuse Guerre de libération nationale, ainsi que le passage de la lutte armée des montagnes vers les villes.
Il a, enfin, appelé à la nécessité de documenter de genre d'opérations à travers la réalisation d’œuvres documentaires accompagnées de témoignages vivants de moudjahidine ayant vécu ces événements, ainsi que par des recherches scientifiques menées par des étudiants universitaires et des chercheurs.