Mostaganem: l’artiste Abdelkader Khaldi inhumé au cimetière Sidi Benhaoua
MOSTAGANEM – La dépouille de l’artiste Abdelkader Khaldi, qui s'est éteint lundi à l’âge de 67 ans, a été inhumée cet après-midi au cimetière Sidi Benhaoua dans la ville de Mostaganem. Un grand nombre d’artistes, de personnalités culturelles venues de plusieurs wilayas, ainsi que des proches, amis et admirateurs du défunt, ont accompagné le regretté à sa dernière demeure. L’expert et chercheur en musique algérienne et arts populaires, Abdelkader Bendammeche, a déclaré que "l’artiste défunt était une figure de grande envergure, qui a consacré sa vie à défendre la poésie "Melhoun", ainsi que les mots sincères et engagés, qu’il considérait comme une partie intégrante de son quotidien et de son parcours artistique". Depuis ses débuts, au milieu des années 1980, Abdelkader Khaldi s’était tracé une voie unique visant à rapprocher la chanson bédouine traditionnelle des jeunes générations grâce à son style distinct. Ce style, selon Bendammeche, conservait l’essence du message véhiculé par la poésie Melhoun tout en s’harmonisant avec les évolutions de la société. De son côté, le directeur de la culture et des arts de la wilaya, Mohamed Merouani, a souligné que "la scène artistique nationale et locale perd avec le décès d’Abdelkader Khaldi l’un des piliers de la chanson bédouine authentique, qui a joué un rôle important dans la préservation du patrimoine national". Le défunt jouissait, selon Merouani, d’une place particulière dans le cœur des familles algériennes, qui l’ont toujours connu comme un défenseur des valeurs algériennes dans toutes leurs dimensions. Il a su mêler authenticité et modernité, tout en incarnant l’image d’un artiste cultivé et conscient des enjeux de sa société, fidèle à son rôle et à son message artistique. Né le 1er août 1957 à Mascara, Abdelkader Khaldi s’est distingué par son interprétation du chant bédouin traditionnel et moderne, ainsi que du style oranais. Il était également reconnu pour sa maîtrise d’un large répertoire de poèmes Melhoun algériens, notamment ceux des grands poètes comme Abdelkader Khaldi, Mustapha Benbrahim, Ben M'saib et Bensahla. En plus de la chanson, le défunt a participé à plusieurs productions télévisées algériennes en tant qu’interprète et acteur, notamment en jouant le rôle principal dans un téléfilm retraçant la vie du cheikh Hamada. Feu Abdelkader Khaldi a marqué la scène artistique nationale avec des chansons à thématique sociale et nationale qui demeurent gravées dans la mémoire culturelle, parmi lesquelles djzair zinet bouldan "L’Algérie, perle des nations", "Toi mon frère, moi ton frère", "O mère, ô père", "Père, regarde où j’en suis", "roumiya La Française", "ya limama", "Bakhta", et "Oufit Ezzine".
MOSTAGANEM – La dépouille de l’artiste Abdelkader Khaldi, qui s'est éteint lundi à l’âge de 67 ans, a été inhumée cet après-midi au cimetière Sidi Benhaoua dans la ville de Mostaganem.
Un grand nombre d’artistes, de personnalités culturelles venues de plusieurs wilayas, ainsi que des proches, amis et admirateurs du défunt, ont accompagné le regretté à sa dernière demeure.
L’expert et chercheur en musique algérienne et arts populaires, Abdelkader Bendammeche, a déclaré que "l’artiste défunt était une figure de grande envergure, qui a consacré sa vie à défendre la poésie "Melhoun", ainsi que les mots sincères et engagés, qu’il considérait comme une partie intégrante de son quotidien et de son parcours artistique".
Depuis ses débuts, au milieu des années 1980, Abdelkader Khaldi s’était tracé une voie unique visant à rapprocher la chanson bédouine traditionnelle des jeunes générations grâce à son style distinct. Ce style, selon Bendammeche, conservait l’essence du message véhiculé par la poésie Melhoun tout en s’harmonisant avec les évolutions de la société.
De son côté, le directeur de la culture et des arts de la wilaya, Mohamed Merouani, a souligné que "la scène artistique nationale et locale perd avec le décès d’Abdelkader Khaldi l’un des piliers de la chanson bédouine authentique, qui a joué un rôle important dans la préservation du patrimoine national".
Le défunt jouissait, selon Merouani, d’une place particulière dans le cœur des familles algériennes, qui l’ont toujours connu comme un défenseur des valeurs algériennes dans toutes leurs dimensions. Il a su mêler authenticité et modernité, tout en incarnant l’image d’un artiste cultivé et conscient des enjeux de sa société, fidèle à son rôle et à son message artistique.
Né le 1er août 1957 à Mascara, Abdelkader Khaldi s’est distingué par son interprétation du chant bédouin traditionnel et moderne, ainsi que du style oranais. Il était également reconnu pour sa maîtrise d’un large répertoire de poèmes Melhoun algériens, notamment ceux des grands poètes comme Abdelkader Khaldi, Mustapha Benbrahim, Ben M'saib et Bensahla.
En plus de la chanson, le défunt a participé à plusieurs productions télévisées algériennes en tant qu’interprète et acteur, notamment en jouant le rôle principal dans un téléfilm retraçant la vie du cheikh Hamada.
Feu Abdelkader Khaldi a marqué la scène artistique nationale avec des chansons à thématique sociale et nationale qui demeurent gravées dans la mémoire culturelle, parmi lesquelles djzair zinet bouldan "L’Algérie, perle des nations", "Toi mon frère, moi ton frère", "O mère, ô père", "Père, regarde où j’en suis", "roumiya La Française", "ya limama", "Bakhta", et "Oufit Ezzine".
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